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LES SCIENCES FORENSIQUES

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Les Sciences Forensiques Entomologie Médico-Légale Permet de déterminer où, quand et comment un crime a été commIS. Il s'agit de l'application médico-légale de l'étude des insectes et des autres arthropodes. Cette spécialité peut être divisée en trois sous parties : entomologie urbaine,[...]

Entomologie Médico-Légale

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Définition L'entomologie légale permet de déterminer où, quand et comment un crime a été commis. C'est l'application médico-légale de l'étude des insectes et des autres arthropodes. Cette spécialité peut être divisée en trois sous parties : entomologie urbaine, médico-légale et expérimentale[...]

LA MODIFICATION OU LA RECONSTITUTION D'IMAGE

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Vieillissement de photo Il peut arriver que l'on demande à un artiste forensique d'altérer une photographie afin de représenter le vieillissement, de montrer ce à quoi une personne pourrait ressembler avec un déguisement, une barbe ou des lunettes, ou indiquer des changements tels qu'une prise[...]

DISPARUS D'ISERE " APPEL A TEMOINS"

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mineurs38-copie-1.jpg
Neuf meurtres et disparitions d'enfants, perpétrés sur une période de treize ans, demeurent non élucidés en Isère.

Pour tout contact avec la cellule des enquêteurs, un numéro vert est mis à la disposition: 0800 002 032 » ou utiliser l'adresse mail: mineurs38@orange.fr

Le regroupement des procédures ne permet pas pour l'instant d'accréditer l'hypothèse d'un tueur en série, mais les enquêteurs notent des similitudes de lieu et de date.

C'est le sens de l'appel à témoin qui a été lancé par le procureur général de Grenoble, Martine Valdes-Bouloque, lundi 7 juillet 2008, à toute personne ayant des informations sur ces affaires qui couvrent une période de 13 ans et pour lesquelles les explications manquent.

Dossiers en souffrance qui nécessitent votre réflexion et vos observations

Philippe-pignot.jpg25.05.1980 Philippe PIGNOT

13 ans, disparu à la Morte. (38).
Né le 03.08.1966. Il habitait Martigues ( Bouches du Rhône).
Couleur des cheveux : chatain foncé
Couleur des yeux : marron
Taille : non renseignée
Sexe : masculin
Signes particuliers : néant

ludovic-JANVIER-AU-MOMENT-DISPARITION-co17.03.1983 Ludovic JANVIER

Il est né le 22 octobre 1976.
Il a disparu à Saint-Martin-d'Here (à quelques kilomètres de Grenoble). Il avait alors 6.5 ans.
Parmi les signes distinctifs, il possède un grain de beauté dans le dos (épaule).

En 2009, Ludovic Janvier a aujourd'hui 33 ans.

Alors qu'il est parti avec ses deux frères acheter un paquet de cigarettes pour ses parents dans un bureau de tabac situé à une centaine de mètres de chez eux. Il était en compagnie de ses frères lorsqu'ils ont été accostés par un homme qui connaissait leur nom.

Il est enlevé par un individu que plusieurs témoins vont décrire avec précision : d'une taille moyenne, un peu enveloppé, il était habillé d'un bleu de travail, avait des chaussures de sûreté à fermeture Eclair et un casque de moto sur la tête. "Il avait l'air très gentil. Du coup, aucun de mes enfants ne s'est méfié de lui quand il leur a demandé de l'aider à chercher son chien", raconte la mère de Ludovic, qui reste persuadé que son fils est toujours vivant aujourd'hui.

Point-interro.jpg10.07.1983 Grégory DUBRULLE (Retrouvé vivant)

Gregory Dubrulle, 8 ans, a été enlevé en bas de son domicile, rue Adrien Ricard à Grenoble. C'est le seul qui sera retrouvé vivant, un jour plus tard, dans une décharge Grégory est retrouvé dans une décharge près de Pommiers, au col de la Placette. Il a été laissé pour mort dans une décharge publique par son ravisseur. A survécu. Il était gravement blessé à la tête. (le crâne fracassé).

Son ravisseur l'a fait monter de force dans une Mercedes Blanche ou Marron suivant la source.

L'enfant ne pourra fournir d'informations suffisamment précises pour identifier son ravisseur.

EN 2009, il a 34 ans.

Rapprochement très probable avec le crime de Fabrice LEDOUX.

Anissa-ouadi.jpg27.06.1985 Anissa OUADI

C'est période de vacances. Alors qu'elle joue en fin d'après-midi au pied de son immeuble HLM, situé rue Paul Cocat à Grenoble, elle disparaît aux alentours de 17h30. A 19 h 30, un orage éclate. Ses soeurs s'aperçoivent qu'elle a disparu. Elle a 5 ans. Son corps sera retrouvé dans l'Isère, au barrage de Beauvoir. L'autopsie révèle qu'elle a été étranglée, sans subir de violences sexuelles.

Elle est retrouvée le 09.07.1985 au barrage de Beauvoir (Isère)



F-Cherazed-Bendouiou-2.jpg08.07.1987 Charazed BENDOUIOU

Elle est née le 25.01.1977.
C'est jour de marché, ce 08.07.1987. et c'est période de vacances.
Elle allait à l'école Jean Rostand à Bourgoin.
Elle a disparu au pied de son immeuble à Bourgoin Jallieu Grenoble (38) entre 13h00 et 15h00 après être descendue pour jeter le contenu de la poubelle domestique. Elle a été vue pour la dernière fois dans son quartier de Champ-Fleuri, bâtiment 'les Tilleuls". cheveux bruns frisés et aux yeux noirs, avait demandé à sa mère la permission la permission de jouer en bas de leur immeuble, situé dans la zone HLM de Champ-Fleuri dans la banlieue de Bourgoin. Sage et raisonnable, elle est réputée dans le quartier pour son joli sourire et pour sa gentillesse. Du coup, sa mère n'hésite pas à la laisser sortir seule. A condition qu'elle descende la poubelle. Un carton rempli d'ordures qu'elle doit rapporter après l'avoir vidé. Charazed ne réapparaîtra jamais. Malgré les recherches de sa famille, puis de la police qui va hésiter pendant de longues heures avant de ratisser le quartier à partir de 18h30. Seule certitude : elle est bien arrivée jusqu'aux poubelles situées au sous-sol de l'immeuble, puisque le carton d'ordures est retrouvé dans un container.

Elle était âgée de 10 ans à la date des faits.

Une association N'oubliez pas Charazed a été créée par la famille afin de maintenir un état de veille autour de leur fille.

Quelques jours après la disparition de Charazed, les gendarmes reçoivent un coup de téléphone anonyme d'une femme qui balance le signalement d'un de ses amis qui l'a appelé pour s'accuser de l'enlèvement de plusieurs fillettes dans la région : un homme de 44 ans, qui aurait fait son service militaire pendant la guerre d'Algérie. Les enquêteurs vont alors interroger l'armée, qui identifie 20 anciens d'Algérie correspondant à ce profil. Mais seulement une dizaine seront interrogés. Autant dire que cette piste n'a pas vraiment été étudiée.

En 2009, elle aurait 32 ans aujourd'hui.

Nathalie-boyer-copie-1.jpg03.08.1988 Nathalie BOYER

Nathalie Boyer disparaît également près de son domicile. Elle habite Villefontaine près de Bourgoin Jallieu. Seul signe particulier : elle paraît plus jeune que son âge. Elle disparaît lors d'une promenade. Le lendemain, son corps est découvert par un cheminot près de la voie de chemin de fer, à Saint-Quentin-Fallavier.

Brune de 15 ans, d'origine réunionnaise, sera retrouvée égorgée le lendemain.



 

Fabrice-ladoux.jpg13.01.1989 Fabrice LADOUX

En janvier 1989, Fabrice Ladoux, 12 ans, disparaît à Grenoble non loin de son domicile boulevard Foch, avant d'être retrouvé mort dans le massif de la Chartreuse. Zone de montagne que seuls les habitués de la région peuvent connaître. Il est retrouvé sur le même versant que là ou se trouvait Grégory DUBRULLE.

Il est enlevé entre son domicile et son collège des « Eaux Claires ». Il est retrouvé le 16.01.1989. au fond d'un ravin escarpé à Quaix-en-Chartreuse, à 20 km de Grenoble, le corps coincé dans des branchages.

Il est mort violé et étranglé. Il a été violemment frappé à la tête comme Grégory DUBRULLE. Retrouvé à 10 Kms de là où a été retrouvé Grégory DUBRULLE.

Un professeur de musique, violoniste alto réputé, membre d'un orchestre symphonique, Philippe C., 45 ans, a été condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble pour des attouchements sexuels sur mineurs commis entre 1983 et 1999.

Mais en 1997, ce professeur membre d'une association musicale avait déjà fait l'objet d'une plainte, toujours pour des agressions sexuelles. Les gendarmes se sont intéressés à ce professeur de musique quelques années plus tard, car ils se sont aperçus qu'il résidait non loin du domicile du jeune garçon et détenait de plus des documents pédophiles. Un autre doute les a tenaillés. Le professeur demeurait à Corenc, village qui se trouve sur l'axe routier menant à Quaix lorsqu'on passe par le col de Vans. Longtemps les gendarmes ont aussi tenté de retrouver la 2 CV du professeur espérant faire un lien entre la disparition du jeune Fabrice et le transport de son cadavre sur les contreforts de la Chartreuse. Mais la voiture a été détruite entre-temps dans une casse. A l'époque le professeur de musique, marié, père d'un enfant, avait été mis hors de cause, faute de preuve.

Gendarmes et policiers avaient alors interrogé quelque 200 personnes soupçonnées de pédophilie dans l'agglomération grenobloise. Cette liste sera une nouvelle fois utilisée par les policiers pour découvrir le coupable de ce dernier crime.


Rapprochement très probable avec la tentative de crime de Grégory DUBRULLE.


Rachid-bouzian-copie-1.jpg05.08.1990 Rachid BOUZIAN

Le corps de Rachid Bouzian, 8 ans, est retrouvé dans un garage souterrain à Echirolles. Il avait disparu depuis 48 heures.
Il est environ 19h30, l'enfant de 8 ans part jouer au pied de son immeuble HLM, allée du Vivarais à Echirolles. L'enfant avait été vu par son père pour la dernière fois vendredi vers 19H30 au pied de l'immeuble HLM qu'il habitait, allée du Vivarais.
« Il jouait dans la cour en bas, en chaussons. A 20h00, nous avons commencé à manger sans lui avec les autres enfants mais ma femme est partie le chercher. Nous l'avons rejointe peu après. A 20heures, sa mère descend le chercher et ne le trouve pas. La famille part à sa recherche, la police intervient à 22h30.

Dimanche 5, dans un box d'un garage collectif de l'immeuble « La Convention », garage souterrain situé à 200 mètres de son domicile, on découvre le corps de Rachid roulé dans une couverture. Il a été violé avant d'être tué.

La porte du garage collectif où l'enfant a été retrouvé était en panne depuis deux jours, bloquée dans la position ouverte. L'agresseur de Rachid pourrait être un habitant de ce quartier ouvrier qui avait connaissance de la panne, car en temps normal l'entrée se fait au moyen d'une carte magnétique, estime-t-on de source proche de l'enquête.

Un homme du quartier est arrêté ; condamné à la perpétuité, Karim Katefi décédera en prison. A l'époque, la justice n'avait pas enquêté plus avant, notamment pour savoir s'il pouvait être mis en cause dans d'autres affaires. La cellule Mineurs38 va donc rouvrir le dossier.

Sarah-siad.jpg15.04.1991 Sarah SIAD

C'est jour de marché. Période de vacances. Enlèvement de Sarah Siad, 6 ans, à Voreppe, commune située au nord de Grenoble. le 15 avril 1991.

Elle disparaît entre 18 et 19 heures. Elle sera retrouvée violée et étranglée le lendemain, dans un bois, à 200 mètres de son domicile.

Des mouchoirs pliés autour de l'enfant étranglée sont les seuls indices exploitables. Une empreinte digitale est aussi disponible dans l'affaire Siad, retrouvée sur un paquet de mouchoirs jetables.

Rapprochement très probable avec le crime de Saida BERCH.


F-Leo-Balley.jpg19.07.1996 Leo BALLEY

Il est né le 04.10.1989

Il était âgé de 6 ans au moment de sa disparition qui a eu lieu le vendredi 19 juillet 1996 entre 17 et 19 heures alors qu'il se trouvait en compagnie de son père au Lac Fourchu dans le massif de Taillefer (38).

Au moment de sa disparition, deux incisives lui manquaient sur la mâchoire supérieure.
Il a échappé à la surveillance de trois amis de son père. Il était parti en randonnée avec son père. Ce dernier plantait la tente près du lac Fourchu. Une mince piste sur une BX immatriculée du 13 des Bouches-du-Rhône.
En 2009, il aurait 23 ans.

Saida-berch.jpg26.11.1996 Saîda BERCH

En ce jour de marché, (c'est un Dimanche) la fillette de 10 ans disparaît aux environs de 16 h 30 alors qu'elle se rend de son domicile, à Voreppe, au gymnase de l'Arcane, situé à une centaine de mètres. Mardi 26, son corps est découvert au bord d'un canal à Voreppe. Elle a été étranglée, vraisemblablement dans l'eau. Le médecin légiste ne révèle aucune trace de violences sexuelles.

Non loin du corps de la petite Berch, un magazine pornographique a été retrouvé permettant peut-être un jour de retrouver d'autres albums chez un suspect.

Rapprochement très probable avec le crime de Sarah SIAD.


SIMILITUDES CONSTATABLES

Tout d'abord plusieurs de ces enfants sont d'origine immigrée et ils vivaient dans des logements HLM.
Souvent, ils ont disparu en fin d'après-midi, juste à côté de leur domicile.
De plus, le mode opératoire est souvent identique, avec des traces de strangulation.
Et les corps sont retrouvés non loin des lieux de leur disparition.


RECAPITULATIF TABLEAU 

Date

Nom

Age

Lieu disparition

Lieu ou corps retrouve

Ce qu’on sait

Méthode Criminelle

25.05.1980

Philippe PIGNOT

13 ans

Morte

Jamais retrouvé

NEANT

Inconnue

17.03.1983

Ludovic JANVIER

6,5 ans

Saint Martin d’Here

Jamais retrouvé

Enlevé par un homme qui connaissait son prénom

Inconnue

10.07.1983

Grégory DUBRULLE

8 ans

Rue Adrien Ricart à Grenoble

Retrouvé presque mort dans une décharge publique près de Pommiers, au col de la Placette.

Enlevé par un homme poss2dant une Mercedes blanche ou marron

Crâne fracassé

12.02.1985

XXX

XXX

 

squelette d’enfant jamais identifié a été retrouvé dans une grotte du Vercors.

 

 

27.06.1985

Anissa OUADI

5 ans

Rue Paul Cocat à Grenoble

 

Retrouvée dans l’Isère au barrage de Beauvoir

Enlevée alors qu’elle joue au pied de son immeuble

Etranglée sans violences sexuelles

08.07.1987

Charazed BENDOUIOU

10 ans

Bourgoin Jallieu

Quartier du Champ fleuri bâtiment les tilleuls

Jamais retrouvée

Enlevée au pied de son immeuble entre 13H et 15 H après avoir déposé les poubelles.

Inconnue

03.08.1988

Nathalie BOYER

15 ans

Bourgoin

Retrouvée le long de la voie de chemin de fer à Saint Quentin Fallavier

Enlevée près de son domicile

Egorgée

13.01.1989

Fabrice LADOUX

12 ans

Grenoble

Retrouvé dans le massif de la chartreuse

Enlevé entre son domicile et le collège

Violé et étranglé

05.08.1990

Rachid BOUZIAN

8 ans

Echirolles 

Retrouvé dans un garage souterrain à Echirolles

Meurtrier arrêté et condamné à perpétuité mais depuis lors décédé. Peut-être était-il responsable d’autres crimes ?

Violé et étranglé

15.04.1991

Sarah SIAD

6 ans

Voreppe

Retrouvée dans un bois à 200 mètres de son domicile

 

Violée et étranglée

19.07.1996

Leo BALLEY

6 ans

Près du lac fourchu dans le massif de Taillefer

Jamais retrouvé

Mince piste sur une BX du dépt 13

Inconnue

26.11.1996

Saîda BERCH

10 ans

Voreppe ?

Retrouvée au bord d’un canal à Voreppe

Disparue en se rendant dans un gymnase se trouvant à 100 m de son domicile.

Etranglée sans trace de violences sexuelles

 

LA MODIFICATION OU LA RECONSTITUTION D'IMAGE

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Vieillissement de photo


Il peut arriver que l'on demande à un artiste forensique d'altérer une photographie afin de représenter le vieillissement, de montrer ce à quoi une personne pourrait ressembler avec un déguisement, une barbe ou des lunettes, ou indiquer des changements tels qu'une prise de poids ou de la chirurgie plastique.

Certains fugitifs tentent de modifier leur identité en se laissant pousser la moustache ou la barbe, en perdant ou gagnant du poids, en se teignant les cheveux.

L'artiste forensique doit créer plusieurs apparences afin de couvrir un éventail d'hypothèses le plus large possible.

On utilise souvent des logiciels spécialisés dans les cas d'enfants disparus ou de criminel en fuite depuis des années. Selon les artistes forensiques, ces logiciels sont très efficaces lorsque l'on possède une bonne photo de la personne. Lorsque la photo est mauvaise, la vieille méthode du papier-crayon reste la meilleure. Que ce soit avec un logiciel ou un crayon, le spécialiste doit comprendre les concepts de l'anatomie du visage et la psychologie humaine.

Une artiste forensique, Karen Taylor, avait été invité à travailler sur le visage de Virgilio Paz Romero, un terroriste qui avait assassiné l'ambassadeur du Chili aux Etats-Unis et son secrétaire.

On ne lui avait fourni que des mauvaises photocopies de photos anciennes. Elle procéda à des recherches pour apprendre à connaître son caractère. D'après ce qu'elle apprit, elle pensa qu'il ne devait pas avoir pris de poids et devait s'habiller avec des couleurs vives, car il faisait attention à son apparence.

Elle le dessina avec une chemise rouge. Son dessin fut diffusé sur "America's most wanted" et, trois jours plus tard, Paz Romero fut arrêté. Il portait une chemise rouge.

Afin de représenter le vieillissement d'une personne, l'artiste forensique doit savoir comment vieillit un visage, quelles parties changent le plus, à quel point les mâchoires se développent, la ligne des cheveux recule et la couleur des poils change. Alors que l'apparence générale d'une personne change peu durant sa vie (les yeux notamment), certaines modifications sont inévitables, et assez prévisibles d'une décennie à l'autre.

Il existe toutefois des facteurs individuels impliqués dans le vieillissement et il peut être utile d'avoir accès à des photos des membres de la famille qui aurait le même âge que le disparu ou le criminel. La connaissance de ses habitudes personnelles, telles que le tabac, l'alcool, la gourmandise, peut également aider. La personnalité affecte les lignes de tensions sur le visage.

Vieillir l'image d'un jeune enfant disparu depuis des années est le travail le plus difficile car la forme du visage elle-même change et l'artiste doit se reposer sur de nombreux facteurs pour ne pas commettre d'erreur. Il doit savoir comment l'être humain se développe en général mais doit aussi examiner les caractéristiques familiales, telles que le poids et la formation des rides.

Il doit posséder une photo de l'enfant ayant au moins 2 ans, avoir accès aux photos de la famille à leurs différents stades de développement, posséder des photos de face des parents et des frères et soeurs, avoir des photos des parents à l'âge que l'enfant doit avoir au moment de l'analyse, obtenir des informations sur la santé et les éventuels problèmes de santé qui pourrait affecter l'apparence de l'enfant, etc.

Il utilise un logiciel spécifique qui scanne les photos et les "travaille", utilisant les informations disponibles dans ses bases de données concernant la croissance afin de prévoir les changements structuraux du visage selon les âges. Respectant des règles et des grilles pour les proportions, l'artiste manipule les différentes parties de l'image et affine les nuances.

Un visage d'enfant s'élargit et s'étire car son crâne se développe. D'autres dents poussent, le nez s'allonge, les yeux se rapprochent et la bouche grandit. Les cheveux clairs ont tendances à foncer. Vers l'âge de 12 ans, le visage paraît relativement mature, le menton se forme et le nez s'allonge encore.

La photo modifiée de l'enfant est comparée à celles de ses parents et de ses frères et soeurs. Par petites touches, l'image est fignolée pour ressembler un peu plus à la famille, ou les photos sont fusionnées afin d'obtenir des combinaisons de caractéristiques faciales.

De plus en plus d'artistes forensiques travaillent sur les visages d'enfants enlevés ou disparus. Les techniques s'affinent et les spécialistes utilisent à la fois les logiciels et le dessin afin d'obtenir un résultat précis.


Reconstitution de visage de cadavre (sur squelette )

Le crâne est confié à la police scientifique.

Une étude du "cas" débute, entre autres, sur la base des données du médecin légiste ou du policier anthropologue. Ces derniers donnent des informations quant au sexe, au poids, à l'âge et à la taille des vêtements de la victime.

Avant de commencer le travail, il faut savoir qu'il existe trois types de visages :
- le type occidental
- Le type africain
- Le type asiatique

Pour chacun de ces types, il existe des sous-types en fonction du sexe, de l'âge, etc.
De plus, chaque visage est constitué de 21 points indiquant la profondeur des tissus à ces endroits, par exemple 3 mm dans un pli de la peau ou 15 mm pour la lèvre supérieure.

Des scientifiques ont élaboré des tableaux qui déterminent la profondeur ou l'épaisseur de la peau à chacun de ces points et ce pour tous les types différents.

Lorsque l'étude préalable est terminée, on dispose des bâtonnets sur chaque point pour évaluer la quantité d'argile à appliquer à ces endroits.

Ensuite, commence le modelage. Il faut savoir qu'aucun crâne n'est identique à un autre et qu'il détermine entièrement la forme du visage. Un crâne permet, par exemple, de voir si une personne a des joues pendantes.

La cavité nasale et la ‘région nasale', (un petit os en dessous de la cavité), déterminent la forme de notre organe olfactif".

Le visage est modelé à l'aide d'argile grise neutre.

Une reconstitution dure environ deux jours.
Lorsqu'elle est terminée, on prend des photos et on les diffuse éventuellement par la presse pour un appel à témoins.

Par la suite, on ôte l'argile et le crâne est enterré auprès du reste de la dépouille.

 

Les Veuves Noires

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Origine de leur surnom

Désigne plusieurs araignées du genre Latrodectus. On attribue son nom au fait que la femelle mange le mâle après l'accouplement.

Attribuer ce nom de « Veuves noires » aux tueuses en série se justifient par le fait, que ce genre de femmes ne s'attaquent qu'à l'environnement familial.


Méthodologie

Les Veuves Noires tuent très souvent pour l'argent, et, en de rares occasions, à cause de la colère ou la jalousie.
Il y a également eu de rares cas où les "Veuves Noires" ont tué quelqu'un dont elle craignait qu'il ou elle ait découvert la vérité au sujet de leur identité et de leurs crimes.

Les meurtres sont toujours planifiés méthodiquement.

Elles utilisent communément le poison pour tuer leurs amis, époux, parents. (87% du temps)
Elles utilisent le plus souvent l'asphyxie quand elles tuent les enfants.

Elles planifient leurs crimes et peuvent tuer durant des années avant qu'on ne les soupçonne.

Victimes

Essentiellement les Parents, époux et enfants de la veuve noire.

Particularité

Sont capables de paraître tout à fait normales et gentilles lorsque c'est nécessaire pour planifier leurs crimes
Elles peuvent être des psychopathes
Elles n'éprouvent aucun remords.

Statistiques 1950-2000

32% d'entre elles sont des femmes au foyer
18% sont infirmières
97% sont blanches
Leur moyenne d'âge est de 33 ans

Aux Etats Unis ==>  Elles tuent en moyenne entre 6 et 13 victimes sur une période d'environ 11 ans.
En Europe        ==>  Elles tuent en moyenne entre 10 et 15 victimes sur une période d'environ 16 ans.

Et dans les prochaines années ?

Une étude menée par l'Université de Virginie montre, toutefois, que la "cible" traditionnelle de la "Veuve Noire" pourrait changer. "Ces dernières années, le nombre de victimes 'étrangères' a augmenté".

Leurs proies, qui étaient auparavant uniquement leurs maris et leurs enfants, sont à présent également les enfants du voisinage, les amis, les connaissances, les collègues de travail, tous ceux et celles qui se dressent sur leur chemin.

Le mode opératoire devient plus technique et sophistiqué :
"Les experts médicaux pensent à présent qu'entre 1 et 20% des 7000 à 8000 bébés que l'on pense être morts du "syndrome de la mort subite du nourrisson" chaque année aux USA, sont en fait morts... d'autres causes", écrivent Michael et C.L. Kelleher. "Tristement, beaucoup de ces enfants meurent entre les mains de leurs propres mères".

Exemples de veuves noires


Mary Ann Cotton. Anglaise. De 1852 à 1872, elle a empoisonné 21 personnes, dont 4 époux, ses enfants, ses beaux enfants, sa mère, sa belle-soeur et des amis.

Belle Gunness. Américaine. De 1872 à 1893, elle a tué ses 6 enfants, 2 époux et d'innombrables hommes, des soupirants ou des ouvriers de sa ferme.

Amy Archer-Gilligan. Américaine. De 1911 à 1914, elle a empoisonné - parfois après les avoir épousés - plusieurs hommes riches et âgés dont elle s'occupait dans sa maison de repos.

Vera Renczi. Roumaine. Dans les années 1910, elle a assassiné 2 époux, son fils et 32 amants (dont elle a gardé les corps chez elle), par jalousie maladive.

Ottilie Gburek. Américaine d'origine polonaise. De 1919 à 1921, elle a empoisonné 5 de ses époux, dont elle affirmait avoir "vu" la mort "en rêve", ainsi que les enfants d'une voisine.

Daisy DeMelker. Anglaise résidente en Afrique du Sud. De 1907 à 1932, elle a assassiné 2 époux, ses 5 enfants, un fiancé et des amis.

Marie Becker. Belge. De 1932 à 1936, dépensière et "nymphomane", elle a empoisonné deux époux, ainsi que de nombreuses "amies" riches de l'aristocratie Liégoise.

Nanny Doss. Américaine. Des années 1920 aux années 1950, cette douce "mamie" a empoisonné 4 époux, 2 enfants, sa mère, sa soeur et son petit-fils.

Marie Besnard. Française. Elle a été acquittée en 1961 par manque de preuves. Mais beaucoup pensent qu'elle a empoissonné 12 personnes de sa famille, dont ses 2 époux, entre 1927 et 1949.

Janie Lou Gibbs. Américaine. De 1965 à 1967 cette chrétienne fondamentaliste dévouée à sa famille a assassiné son époux, ses 3 fils et son petit-fils, pour l'argent.

Waneta E. Hoyt. Américaine. De 1965 à 1971, elle a assassiné 5 de ses 6 enfants. Elle a persuadé de nombreux médecins qu'ils étaient décédés du syndrome de la mort subite du nourrisson. Elle n'a été arrêtée qu'en 1994.

Blanche Taylor Moore. Américaine. De 1966 à 1989, elle a assassiné son père, sa belle-mère, son époux et son amant. Son second époux a survécu miraculeusement.

Jeanne WEBER " l'Ogresse"

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Nom Jeanne WEBER
Surnom : L'ogresse
Née le :
Morte le : 1918
Tueur en série Française

PREAMBULE

Il aura fallu 3 procès, pour que la justice admette que Jeanne WEBER était bien une grande criminelle, et non une femme dont la malchance faisait qu'à chaque fois, qu'elle était proche d'enfants, ces derniers mourraient.

La vie familiale de Jeanne WEBER

Enfants

Elle a eu 3 enfants (1 fils et deux filles). Ses deux filles sont décédées prématurément. (??= Meurtres)

Vie de quartier

Elle était bien connue du quartier pour l’affection qu’elle portait aux enfants, les mères du quartier avaient l’habitude de les lui confier.



1905 : une jeune femme portant dans ses bras un enfant au visage couvert de traces bleuâtres se présente à l'hôpital Bretonneau. L'interne de service, le docteur Saillant, constate que le petit Maurice souffre de suffocation et porte autour du cou un curieux sillon rouge. Sa mère, ayant confié son bébé à sa belle soeur Jeanne Weber, a trouvé en rentrant chez elle, Maurice râlant, le visage violacé. Jeanne est assise près de lui, en train de comprimer de toutes ses forces la poitrine de l'enfant. Le docteur Saillant informe le commissariat de la Goutte d'Or, qui procède aussitôt à l'arrestation de Jeanne.

La police découvre que, depuis mars 1905, trois des nièces de Jeanne WEBER (Georgette 18 mois) (Suzanne 3 ans) et (Germaine 7 mois) ainsi que son propre fils sont morts à quelques jours d'intervalle. En remontant le temps, on découvre que deux autres enfants de l'entourage de Jeanne sont également décédés subitement alors qu'ils sont sous sa garde. Le juge d'instruction Leydet est également fort troublé par cette coïncidence. Le juge demande à l'école de médecine légale d'autopsier les corps. Le rapport de l'expert est catégorique: les enfants sont tous décédés de mort naturelle.

Début du 1er procès : 29 Janvier 1906 aux Assises de Paris « D'un coté, il y a le public, les femmes surtout qui réclament sa mort, de l'autre les médecins qui affirment son innocence. »
Jeanne WEBER est acquittée.

1907, retirée à Chambon, près de Châteauroux, dans l'Indre, sous le nom de Mme Glaize, Jeanne Weber y fait la connaissance d'un veuf compatissant Monsieur BAVOUZET, un agriculteur. Celui-ci, comme l'ensemble des Français à l'époque, la considère comme la victime d'une erreur judiciaire et l'accueille chez lui.

Quelques temps plus tard, son fils, Eugène, âgé de neuf ans, meurt lui aussi subitement.

Le 19 avril 1907, se présente à la gendarmerie de Villedieu la fille ainée de BAVOUZET « Germaine » une infirme défigurée par un bec de lièvre, qui vient de lire dans un vieux numéro du Petit Parisien, lequel traînait dans la maison, l'histoire de Jeanne MOULINET, femme WEBER, accusé en 1906 d'avoir étranglé 3 de ses nièces et d'avoir cherché à étrangler un de ses neveux.

Germaine BAVOUZET déclare que c'est cette femme WEBER qui est chez son père, qu'elle a étranglé son père et qu'elle a peur d'être étranglé aussi.

L'affaire change de physionomie. Un juge d'instruction, Monsieur BELLEAU est commis et une exhumation du cadavre est ordonnée.

L'autopsie judiciaire pratiquée par les docteurs BRUNEAU, ancien interne des hôpitaux de Paris et AUDIAT de Chateauroux démontra la présence de traces manifestes de violences autour du cou du jeune garçon.

Jeanne WEBER est aussitôt arrêtée et redemande à Maître Henri ROBERT de la défendre de nouveau. Celui-ci accepte et immédiatement réclame l'adjonction aux deux experts provinciaux des docteurs THOINOT et SOCQUET (experts médicaux du premier procès) et demande une « contre -autopsie ».Ces deux experts s'adjoignent volontairement le Professeur LACASSAGNE de Lyon.

Tous 3 concluent qu'on ne trouve pas dans la description des experts provinciaux la preuve d'une action criminelle et malmènent assez durement les docteurs BRUNEAU et AUDIAT, dont ils proclament hautement l'incompétence absolue.

Après avoir effectué la seconde autopsie, les experts « parisiens » déclarent que l'enfant est mort d'une fièvre typhoïde ambulatoire.

Début du 2nd procès

La chambre d'accusation conclut à un non lieu, et pour la seconde fois, elle est déclarée innocente.

La société de médecine légale fut saisie le 13.01.1908 par Me ROBERT lui même du cas de Jeanne WEBER et elle fut priée de conclure à l'indignité de « ces petits experts de Province » qui avaient failli faire condamner une innocente.

Le 21.01.1908, les professeurs THOINOT et LACASSAGNE soumettent à l'Académie de Médecine la question de l'expertise en matière criminelle.

L'Académie adopte à l'unanimité , le 28.01.1908, le vœu suivant :
« Que des dispositions soient prises au plus tôt dans la législation pour donner toute garantie de la compétence des experts au criminel et toutes garanties au corps médical dans les questions de responsabilité médicale.

Quelques temps plus tard, à Commercy ,Jeanne est prise sur le fait, alors qu'elle étranglait un petit garçon de douze ans, le fils du tenancier de l'hôtel où elle était en pension. Pour éviter tout scandale, le président de la société de protection des enfants se contente de la congédier.

A partir de ce moment, Jeanne mène une vie d'errance. Elle se met en ménage avec un vagabond et ils s'installent dans une auberge. Son compagnon travaille la nuit, alors prétextant qu'elle ne peut pas dormir seule, elle demande aux patrons de l'auberge si elle peut dormir avec leur fils.

Une nuit, les parents entendent un hurlement et découvrent le petit étouffé, couvert de sang et portant des meurtrissures autour du cou. On a aucune peine à prouver qu'il s'agit de Jeanne Weber.

Le juge d'instruction décide de s'adresser à un autre médecin légiste qui conclut à la mort par strangulation effectuée avec un mouchoir.

3eme procès

En 1908, arrêtée et ayant avoué, elle est jugée et reconnue irresponsable de ses actes.

Jeanne Weber est enfermée à l'asile d'aliénés de Mareville, puis celui de Bar-le-Duc où elle meurt en 1918 au cours d'une crise de folie.

 

Vera RENCZI "La tueuse aux 32 cerceuils"

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Nom : Vera Renczi
Surnom:  La tueuse aux 32 cerceuils
Née le :  1903 à Bucarest
Morte le : Date inconnue

Tueuse en série Roumaine


PREAMBULE

Elle a empoisonné, à l'arsenic trente-cinq membres de son entourage (maris, amants, et même un de ses fils) entre les années 1920 à 1930.
Elle conservait les corps de ses victimes dans trente-cinq cercueils installés dans sa crypte
Elle est morte en prison après avoir été condamnée à trente-cinq peines de détention à vie.

Déroulement de sa carrière de tueuse

Née d'une famille riche à Bucarest .
A 15 ans, Renczi était déjà ingérable, elle était connue pour avoir de très nombreux amants, dont beaucoup étaient beaucoup plus âgés qu'elle.

Elle est décrite comme ayant un désir quasi pathologique pour la gente masculine associé à un caractère très jaloux et soupçonneux naturellement.

Premier mariage à Bucarest

Elle se marie avec un riche homme d'affaires , nettement plus âgé qu'elle. Elle est déjà enceinte d'un petit garçon qui se prénommera Lorenzo.

Mère au foyer, elle commence à soupçonner son mari, de lui être infidèle. Un soir, dans une fureur jalouse, Renczi empoisonne son mari à l'arsenic (dilué dans son vin) au cours du repas familial.

Pour justifier l'absence de son mari, elle dira à sa famille , ses amis et aux voisins qu'il les a abandonnés, elle et son fils. Après environ une année de "deuil", elle dira qu'elle aurait entendu dire que son ex mari serait mort dans un accident d'automobile

Second mariage

Peu de temps après sa période de « veuvage », elle se remarie cette fois avec un homme plus proche de son âge. Leur relation fut là aussi tumultueuse et Renczi fut de nouveau soupçonneuse quant à de possibles relations extraconjugales de la part de son mari. Après quelques mois de mariage, l'homme disparu et Renczi annonça à son entourage, que là encore, elle avait été abandonnée.

Après une année passée, elle affirma avoir reçu une lettre de son mari, proclamant son intention de ne plus jamais revenir au foyer conjugal.

Ses autres relations

Renczi ne se remaria jamais. Cela ne l'empêcha pas d'avoir énormément de relations plus ou moins cachées avec des hommes, selon que ces derniers étaient mariés ou non.

Ces hommes provenaient de tous milieux. Tous ceux qu'elle rencontra disparurent en quelques mois, semaines et dans certains cas, seulement quelques jours après leurs ébats amoureux. A chaque disparition, elle raconta à son entourage que la séparation était due à une infidélité ou un abandon.

Arrestation et Condamnation

Un jour, l'épouse d'un des amants de Renczi le suivit jusqu'au domicile de cette dernière. Elle le vit entrer. Il ne reviendra jamais. Elle demanda alors à la police d'enquêter sur sa disparition.

Les policiers fouillèrent la maison et la cave de Renczi.
ils découvrirent dans la cave à vin, 32 cercueils. Chacun contenant un cadavre de sexe masculin, à divers stades de décomposition

Vera Renczi fut arrêtée et placée en garde à vue, où elle avoua avoir empoisonné ces 32 hommes avec de l'arsenic. Elle justifia ces assassinats par les soupçons qu'elle avait quant à une infidélité probable ou un déclin amoureux envers sa personne.

Elle avoua également à la police , qu'elle aimait s'asseoir dans la cave dans son fauteuil au milieu des cercueils, entouré de tous ses anciens amants.

Elle indiqua aussi à la police avoir tué son fils, qui un jour de visite, découvrit accidentellement les cercueils dans sa cave. La menaçant de chantage, elle l'aurait empoisonné et installé dans l'un des 32 cercueils.

Vera Renczi a été reconnue coupable de trente-cinq meurtres et condamnée à vie en prison, où elle y mourut naturellement.

Le Plus

Sa biographie et son parcours criminel auraient été la source d'inspiration de la pièce de théâtre Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring.

Symptômes connus suites à empoisonnement par Arsenic

Les premiers symptômes de l'empoisonnement aigu par l'ingestion d'arsenic sont des problèmes digestifs : vomissements, paralysie, douleurs abdominales et diarrhées sanguinolentes. Des quantités proches de la dose mortelle peuvent conduire à des convulsions, à des troubles cardiovasculaires, à l'inflammation du foie et des reins et à des troubles de la coagulation sanguine.

Ces symptômes sont suivis de l'apparition des 'lignes' blanches caractéristiques (raies de Mees) sur les ongles et de la perte de cheveux.

 


Kang Ho Sun "Le tueur aux bas"

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Nom Kang Ho-sun
Surnom
Né le : 1971
Mort le : Encore en vie
Tueur en série Coréen

ARRETE LE 25 JANVIER 2009
CONDAMNE A MORT LE 22 AVRIL 2009


PREAMBULE

Lors de la reconstitution de l'un des sept meurtres commis par Kang Ho-sun, la foule appelait à la mort de l'accusé

Kang Ho-sun, 38 ans, a été arrêté dimanche 25 janvier par la police sud-coréenne pour le meurtre de sept femmes. Dimanche 1er février avait lieu la reconstitution d'un de ces crimes dans la province de Gyeonggi, au milieu d'une foule plus qu'échauffée contre le suspect.

Kang Ho-Sun portait un long manteau dont la capuche lui couvrait la tête. Son col était relevé, pour cacher son visage aux badauds et aux caméras. Aux journalistes, insistant pour obtenir un mot de sa part, il a fini par marmonner un lapidaire « je suis désolé ».

Il semblerait qu'en Corée, la protection des victimes et des accusés soit telle, qu'il est interdit de montrer leur visage aux médias.
La foule , très en colère, Dimanche 1er février 2009, lors de la reconstitution d'un crime, réclamait le droit de voir le visage de l'accusé.

Famille

Visiblement, il aurait trois garçons. Kang vivait depuis 2006 dans une ferme à Suwon, une ville au sud de Séoul, et travaillait comme thérapeute en massage sportif, à Ansan, une banlieue proche de Séoul. (environ 30 km

Ses victimes

Au nombre de 7, ( dont 1 aurait été tuée à Noël 2006. Employée d'un karaoké, elle aurait été entraînée dans sa voiture le soir, a été étranglée avec un bas, puis enterrée sur un terrain vague. C'est la reconstitution qui a eu lieu le 01.02.2009.

Il est responsable également de la mort d'un étudiant disparu en décembre 2008. Son corps aurait été retrouvé dans une rizière, dans une ville proche d'Ansan, qui est le lieu de travail du tueur.

Les six autres femmes ont été identifiés comme étant de 48 ans, femme au foyer, trois employés de bar karaoké, 52 ans, employé de bureau et un autre étudiant.

Motivations

Kang est également soupçonné d'être responsable de l'incendie criminel survenu en 2005 à son domicile qui a provoqué la mort de sa 4ème épouse et de sa mère. Il a touché alors à ce moment là, la prime d'assurance. Il venait de se marier avec sa quatrième femme, 5 jours auparavant.
Kang aurait indiqué à la police, que la mort de sa 4èeme épouse, aurait déclenché chez lui, une forme d'impuissance, qui l'aurait amené à tuer 1 an après « l'accident' soit en 2006.

Ses motivations initiales seraient liées au sexe. Il aurait d'abord accosté ses victimes dans le but de les violer, puis les aurait étranglé avec une paire de bas, et aurait ensuite enterré leurs corps.


Enquête et condamnation

Un jour après son arrestation (soit le lundi 26 janvier 2009) , Kang a avoué l'enlèvement et l'assassinat de l'étudiant et a ensuite avoué jeudi 28 janvier 2009 l'assassinat de six autres femmes entre Décembre 2006 et Décembre 2008, a déclaré Park Hak-geun, un haut fonctionnaire de la Police provinciale de Gyeonggi Agence Suwon.
Les enquêteurs ont trouvé quatre corps, le vendredi 29 janvier 2009 sur aveu du tueur et les ont envoyés à l'Institut national de recherche scientifique pour l'analyse de l'ADN, a déclaré Na Won-ho, un autre fonctionnaire de police impliqué dans l'affaire.

Le casier judiciaire de Kang Ho-sun est déjà dense, rempli de vols, petit délits, ainsi que d'une accusation de viol en janvier 2008. Il est également suspecté d'avoir mis le feu à son domicile il y a trois ans pour profiter des assurances vies de sa quatrième épouse et de sa mère, mortes dans cette incendie.
Un autre corps a été découvert l'année dernière, soit en 2008. Les enquêteurs n'ont pas trouvé le corps d'une autre victime. Kang a indiqué à propos de cette victime non retrouvée qu'il l'a enterrée dans une zone qui a depuis lors subi des modifications puisqu'un terrain de golf a depuis lors été construit.

 

QUAND L'ADN PARLE ET QUE L'HOMME SE TROMPE

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L'ADN A PARLE : COMMENT PEUT ON PERDRE DES ANNEES PASSEES SUR UNE ENQUETE ORIENTEE SUR UNE ERREUR ?

 

PREAMBULE D'UNE HISTOIRE INVRAISEMBABLE 

« L'affaire dite du Fantôme d'Heilbronn est non élucidée à ce jour et est considérée comme étant "la plus grande énigme criminelle de ce siècle". Elle s'étale à présent sur une période de 15 longues années. Le premier meurtre connu date de l'année 1993 et les derniers des années 2007 et 2008. 

L'identification et l'arrestation du Fantôme d'Heilbronn mobilisent à plein temps plus de 100 policiers en Allemagne et autant en Autriche. Plus de 1400 pistes différentes ont été suivies, plus de 2000 vérifications d'ADN ont été pratiquées, sans résultats probants à ce jour.On lui attribue à ce jour 6 victimes potentielles. »

 

Dernière Minute Mars 2009 La vérité éclate ! 

La tueuse "fantôme" soupçonnée de dizaines de crimes en Allemagne n'a jamais existé: l'ADN relevé était celui d'une employée de l'entreprise qui fournissait le matériel médical à la police! 

Le parquet d'Heilbronn (sud-ouest de l'Allemagne) a confirmé qu'une mystérieuse tueuse en série traquée depuis 16 ans baptisée le "fantôme" n'avait jamais existé et que les bâtonnets de prélèvement sur lesquels avait été trouvé son ADN étaient "contaminés". Le parquet a précisé dans son communiqué que l'ADN appartenait en fait "à une salariée d'une entreprise du sud de l'Allemagne". Il a ainsi implicitement confirmé les informations publiées mercredi par le site internet de l'hebdomadaire Der Spiegel, qui affirmait qu'il s'agissait d'une salariée d'une entreprise de matériel médical fournissant la police. 

Une fausse piste pendant des années ++>  

Par ailleurs, "l'institut de médecine légale de Homburg (Sarre, ouest du pays) a réalisé des tests démontrant que des bâtonnets non utilisés portaient l'ADN d'UWP (acronyme "officiel" du "fantôme", pour "Personne de sexe féminin inconnue")", ajoute le communiqué. 

La trace d'ADN féminin à l'origine des spéculations sur l'existence de cette "serial killeuse" avait été retrouvée sur les lieux du meurtre d'une policière de 22 ans, abattue d'une balle en pleine tête le 25 avril 2007 à Heilbronn, sans mobile apparent. Cet ADN avait également été mis en cause dans des dizaines d'autres crimes et délits en Allemagne, en France et en Autriche ces 16 dernières années.

La découverte de cette contamination qui a mis les enquêteurs sur une fausse piste pendant des mois "ne remet pas en cause la valeur probante des tests ADN" dans leur ensemble, s'est défendu le parquet. 

Outre le meurtre de la policière d'Heilbronn qui avait particulièrement ému le pays, la tueuse "fantôme" était notamment soupçonnée d'avoir tué une retraitée de 62 ans en 1993 et un homme de 61 ans en 2001, dans le sud-ouest de l'Allemagne, des affaires non résolues à ce jour. 

Son "parcours", selon l'enquête, l'avait même menée en France: en 2004, le fameux ADN avait été repéré sur une arme factice utilisée lors d'un vol avec violence impliquant des Asiatiques à Arbois, dans le département du Jura. 

La thèse d'une contamination préalable des bâtonnets avec lesquels étaient effectués les relevés avait pris de la substance après un triple meurtre de concessionnaires automobiles géorgiens à Heppenheim (Hesse, centre du pays), auquel le "fantôme" ne pouvait pas être mêlé, d'après les constatations. 

Dans un article paru en mai 2008 (source l'Express), notre correspondante en Allemagne notait d'ailleurs "le parcours chaotique" de la tueuse, "dont le profil ne semble jamais vouloir se préciser": "les «pistes de travail» partent dans toutes les directions: la personne recherchée a consommé ou vendu de la drogue, a été en contact avec des Sinti ou des gens du voyage et, à plusieurs reprises, a trempé dans le commerce de voitures. Si elle n'a sans doute pas de domicile fixe -on a retrouvé son ADN sur des gâteaux secs dans une caravane où elle a dû passer la nuit- elle a plusieurs points d'attache, où elle revient régulièrement: Heilbronn, Fribourg et Linz, en Autriche. Par ailleurs, elle a su organiser la logistique nécessaire à certains de ses crimes ou délits. Elle n'est donc pas solitaire." C'était trop incroyable pour être vrai...

 

Retraçons l'histoire invraisemblable de cette erreur, qui a amené une enquête vieille de 15 ans à repartir à Zéro !

 Ses victimes

23.05.1993. Découverte du cadavre d'une retraitée Liselotte Schlenger de 62 ans étranglée à son domicile par un lien qui sert à lier les bouquets de fleurs, dans le village d'Idar-Oberstein (Rhénanie-Palatinat). On relève plusieurs traces d'ADN notamment sur une tasse à café appartenant à la vieille dame. L'analyse de la trace génétique par la police scientifique est formel: l'ADN appartient à une femme. . De l'argent a été volé au domicile de la retraitée.

de 1994 à 2000 Pas de meurtre connu durant cette longue période. La tueuse ne fait pas apparemment pas parler d'elle (du moins pas de crime connu ou de trace d'ADN trouvée). Les policiers pensent qu'elle a peut-être décidé de se mettre définitivement au vert, ou bien qu'elle a dû faire face à une ou plusieurs maternités, qu'elle est peut-être en prison ou tout simplement morte.

2001. A Fribourg (Bade-Wurtemberg), à 500 kilomètres du 1er crime connu, on découvre le cadavre d'un biffin Josef Walzenbach de 61 ans se disant "brocanteur", à son domicile. On l'a étranglé avec sa ceinture et on lui a défoncé le crâne pour l'achever avec une sauvagerie et une barbarie peu communes, dans la ville de Fribourg...et toujours le même ADN trouvé à plusieurs endroits de la pièce où a été commis le meurtre, notamment sur un tiroir. De l'argent a été volé au domicile du retraité.

jusqu'en avril 2007 on retrouve épisodiquement la trace d'ADN du Fantôme qu'on a relevé sur 30 lieux différents, en Allemagne en Autriche mais aussi en France dans le Jura lors de cambriolages de domiciles, de bureaux, d'établissements hôteliers ou de supermarchés, de caravanes, de cabanes de jardins-ouvriers, de braquages ou de vol de voitures.

Lors d'un règlement de compte entre gens du voyages de la même famille qui ont blessé gravement une personne. A Worms (Rhénanie-Palatinat), à l'occasion d'une violente dispute par balles entre deux frères, des Tsiganes Sinti, on relève également la trace génétique de la tueuse sans visage sur l'une des douilles de balles tirées

 

L'une de ces balles a en effet été manipulée en amont par la «personne recherchée de sexe féminin», comme l'appellent les enquêteurs dans leur jargon policier, mais la piste n'aboutit toujours pas: l'un des deux frères affirme que l'arme appartenait à son père décédé et l'autre se tait.

A Gerolstein (Rhénanie-Palatinat), en 2001,un gamin se blesse en marchant sur une seringue. Les parents en font analyser le contenu. Résultats: des restes d'héroïne et toujours la même signature.  Cela pourrait laisser penser que la tueuse serait une "junkie" prête à tout pour trouver sa dose...mais pour les enquêteurs rien dans cette affaire ne semble vraiment avéré, car la tueuse est d'une rare intelligence et semble bien capable de brouiller les pistes.

La tueuse traquée par la police allemande a, au moins une fois, séjourné en France. C'était en septembre 2004, à Arbois, dans le Jura. Elle pourrait alors avoir participé à l'agression d'un couple de commerçants ambulants.

 

L'homme et la femme sont séquestrés à leur domicile et dépouillés d'une somme de 3 000 euros en liquide, de bijoux et d'un lingot d'or. Quatre suspects sont interpellés par les gendarmes. Ceux-ci saisissent chez les victimes une arme factice, un pistolet à billes sur lequel ils relèvent une trace d'ADN. C'est celle de l'inconnue. Il n'est pourtant pas certain qu'elle ait été présente au moment du «saucissonnage» des commerçants. 

Lors du procès, devant la cour d'assises du Jura, elle n'est pas évoquée par les accusés. Et le pistolet à billes portant son ADN ne semble pas être en relation directe avec l'agression, qui a été commise à l'aide d'un revolver et d'un couteau. Un mystère de plus...

25 avril 2007 Sur un parking dans la ville d'Heilbronn (Bade-Wurtemberg) deux jeunes policiers en tenue qui déjeunaient tranquillement à l'ombre dans leur BMW sur une aire de stationnement entre deux missions ont reçu chacun une balle dans le crâne tirée par surprise et sans sommation.

C'est une exécution pure et simple qui remplit les policiers d'effroi. Michèle Kiesewetter une jeune policière de 22 ans décède sur le coup. Son collègue Martin A.(25ans) est évacué entre la vie et la mort. Il ne sortira du coma que trois semaines plus tard, mais ne gardera aucun souvenir de l'attaque dont lui et sa collègue décédée ont été victimes. Sur cette place très passante du centre de Heilbronn, 120.000 habitants, des témoins ont entendu deux coups de feu mais personne n'a rien vu. Depuis, les 2400 pistes explorées n'ont rien apporté de concluant.

La mystérieuse empreinte est cette fois découverte dans le véhicule des deux policiers. Alors que, tout près de là, se trouvait un campement de gens du voyage et que l'on montait les stands d'une fête foraine, personne n'a rien vu. Ou rien voulu voir.

En février 2008 Dans une rivière proche d'Heppenheim les hommes-grenouilles de la police criminelle repêchent les corps de 3 hommes de nationalité géorgienne venus en Allemagne acheter des Mercedes d'occasion tués pour deux d'entre eux d'une balle dans le crâne. Le troisième ayant été étouffé ou étranglé. La voiture du suspect n° 1 est passée au peigne fin: 80 signatures ADN y sont relevées... dont celle du fantôme d'Helbronn.

Enquête et condamnation

Un portrait robot a même été diffusé le 09 avril 2008 mais, les traits présentés semblent très masculins. Certains policiers croient à l'hypothèse d'un transexuel.

Son ADN a été retrouvé sur trente scènes de crime. En l'occurrence des traces de salive, de la sueur, des cheveux, des particules de peau. Le tout, prélevé dans un rayon de 400 kilomètres sur trente scènes de crime et lieux d'enquête en Allemagne, en Autriche et en France (pour l'une d'entre elles), appartient à une même personne de sexe féminin.

Le Plus
 

Une récompense est offerte aux témoins ou complices qui permettront l'arrestation de "Fantôme

d'Heilbronn" , qui a été portée à 150.000 euros en mai 2008.

Profil émis par les policiers du fantôme d'Helbronn
 

La personne recherchée a consommé ou vendu de la drogue

A été en contact avec des Sinti ou des gens du voyage et, à plusieurs reprises

A trempé dans le commerce de voitures.

N'a sans doute pas de domicile fixe (on a retrouvé son ADN sur des gâteaux secs dans une caravane où elle a dû passer la nuit)

A plusieurs points d'attache, où elle revient régulièrement: Heilbronn, Fribourg et Linz, en Autriche.

Par ailleurs, a su organiser la logistique nécessaire à certains de ses crimes ou délits. Elle n'est donc pas solitaire. «Elle a toujours agi en compagnie de quelqu'un, précise Peter Lechner, de la police criminelle de Heilbronn. Mais ce n'était jamais la même personne.»

 

David BERKOWITZ " Le fils de Sam"

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Nom David BERKOWITZ
Surnom « Le fils de Sam »
Né le : 01 Juin 1953 à New York
Mort le : encore en vie
Tueur en série Américain 

PREAMBULE

Condamné à 6 peines de prison à perpétuité pour 6 meurtres reconnus 

Vie familiale de David BERKOWITZ 

De son nom de naissance ; Richard David FALCO. Son véritable père ne serait pas Tony Falco comme le déclarera sa mère, Betty Falco avec qui elle aura une fille pendant leur mariage et juste avant de se séparer, mais celui de Joseph Kleinman avec qui sa mère aurait eut une relation. Après son refus d'avorter, elle donne naissance à Richard David Falco, puisqu'elle déclare que Tony Falco est bien le père. 

Une semaine après sa naissance, le couple Berkowitz, adopte légalement l'enfant et lui donne son nom, en inversant les prénoms. 

Sa mère adoptive, meurt d'un cancer du sein, alors qu'il a 14ans. Il a déjà à cet âge, goûté au vol et à la pyromanie. Il n'a aucun don pour les études et ne s'intéresse à rien. 

Il détestera la seconde épouse de son père adoptif et se renfermera en s'intéressant aux sciences occultes. 

En 1971, il intègre l'US air Force et sert l'armée honorablement jusqu'à sa démobilisation qui a lieu en 1974. 

C'est à cette date qu'il retrouve sa véritable mère qui ne lui cache pas sa conception, ce qui le perturbe encore un peu plus et décide de ne jamais la revoir. 

Après avoir réintégré le civil, Berkowitz à occupé plusieurs emplois dans l'administration américaine, et quand il sera arrêté, il était l'un des employés de l'US postal.  

Ses victimes

Toutes les victimes ont été tuées ou blessées par balles issues d'un revolver calibre  44 Buldog. 

Il s'agit toujours de personnes stationnées dans une voiture, de jeunes femmes avec de longs cheveux ou des hommes qui peuvent être confondus pour des femmes. 

D.BERKOWITZ faisait selon lui partie d'une secte et indiquera lors de ses interrogatoires que plusieurs membres de cette secte ont participé aux agressions décrites ici. 

Noël 1975

D.B. reconnaît avoir attaqué deux femmes dans la nuit de noël 1975, au couteau et qu'elles ont été ses toutes premières victimes humaines.

L'une des victimes n'a jamais put être identifiée, la seconde, s'appelle Michelle Forman

29.07.1976

Donna Lauria 18 ans. Abattue à bout portant en sortant de sa voiture devant chez elle. D.B attendait depuis des heures dans sa voiture devant chez elle.

23.10.1976

Carl Denaro, 25ans, et Rosemary Keenan, 38ans.

Pris pour cible alors qu'ils sont en voiture. Plusieurs balles seront tirées, Carl sera fortement touché à la tête mais survivra avec une plaque de fer qui remplace désormais une partie de son crâne. Sa compagne ne sera que partiellement touchée.

Carl avait les cheveux longs. D.B a pu le prendre pour une fille.

26.11.1976

Donna De Masi, 16ans, et Joanne Lomino, 18ans.

Gravement blessées par balles à la sortie d'un cinéma. Joanne Lomino restera paraplégique et Donna De Masi s'en sortira. Son état était moins grave.

30.01.1977

Christine Freund, 26ans, et John Diel, 30ans,

Assis dans leur voiture et s'apprêtent à se rendre dans au cinéma pour voir Rocky.

Trois coups de feu perforent la voiture, il est environ 0h40. Christine Freund décèdera quelques heures plus tard.

08.03.1977

Virginia Voskerichian, 19ans, étudiante à l'université de Columbia

Marche en direction de l'école. Elle est abattue à un bloc de l'endroit ou Christine Freund fut abattue Plus tard, Berkowitz fera valoir que le tueur de Virginia Voskerichian était une femme et que le mode opératoire avait été changé par la secte dont il fait partie pour égarer les recherches de  la police.

17.04.1977

Alexander Esau, 20ans, et Valentina Suriani, 18ans

Se trouvent à seulement quelques pâtés de maison de l'attentat commis sur Lauria et Valenti, lorsque quelqu'un leur tire dessus. Il est presque 3h00 du matin.

Suriani, décède sur place et Esau meurt quelques heures après son arrivée à l'hôpital. Personne ne peut décrire ce qui est arrivé ni même donné une description de l'assaillant.

Berkowitz s'est déclaré responsable de l'attaque et des tirs sur Alexander Esau et Valentina Suriani.

26.06.1977

Salvatore Lupo, 20ans, et Judy Placido, 17ans

Quittent ensemble la discothèque "Elephas" dans le Bayside, un quartier du Queens.

Le jeune couple est assis dans leur voiture. Il est 3h00 du matin, trois coups de feu frappent la voiture. Les deux sont atteints, mais leurs blessures sont légères et ils survivront.

31.07.1977

Stacy Moskowitz et Robert Violente,

Sont dans leur véhicule, garé sous un lampadaire tout proche d'un parc municipal.

Ils s'embrassent lorsqu'un homme s'approche tout près du passager de la voiture et tire plusieurs coups de feu.

Stacy Moskowitz, meurt après son admission à l'hôpital. Robert Violente survit. Il perd un œil et devient quasiment aveugle de l'autre.

Plusieurs témoins ont assisté à la scène. C'est ce qui permettra l'arrestation de Berkowitz

 

 Enquête et condamnation 

17.04.1977 Pas très loin de la scène de crime où Alexander ESAU et Valentina SURIANI ont perdu la vie, un officier de police découvre une lettre manuscrite, en pleine rue. Certaines lettres sont écrites en minuscules tandis que d'autres le sont en majuscules. Le pli est adressé au Capitaine Joseph Borelli de la police de NY.  

La découverte de la lettre reste secrète. Le contenu ne sera pas publié, mais quelques indications font l'objet de fuites. La police estime que l'auteur est familier de l'écossais. Des bribes de phrases le laissant supposer. 

Les journaux s'emparent de l'affaire et à plusieurs reprises, il fera les gros titres des journaux, qui finiront par l'appeler "Fils de Sam", après que sa lettre ou il se revendique comme tel, soit connue. 

26.05.1977 La police consulte plusieurs psychiatres et obtient un profil psychologique de leur suspect.Il leur est décrit comme névrosé, souffrant probablement d'une schizophrénie paranoïde et qu'il est sans doute victime ou se croit victime d'une possession démoniaque. 

Aussitôt, elle interroge 56 propriétaires de 44 Bulldogs qui ont été légalement enregistrés dans la ville de NY. Elle en profite également pour comparer les stries laissées sur les balles de toutes les armes avec les traces retrouvées. Elle crée également des traquenards avec des couples d'agents qui stationnent dans des zones isolées dans l'espoir d'attirer le tueur. Mais, rien ne fonctionne. 

30.05.1977 Jimmy Breslin, chroniqueur du Daily News de NY, reçoit une lettre manuscrite d'une personne qui se prétend le tireur au 44 Bulldog. La lettre a été postée le jour même et porte le cachet d'Englewood dans le New Jersey.  Une semaine plus tard, le Daily News publie la lettre en concertation avec les services de police. Plus d'un million d'exemplaires du quotidien sera vendu. La publication de la lettre crée une véritable panique dans NY et la police reçoit toutes sortes d'appels sans aucun fondement ni le moindre sérieux. 

31.07.1977 L' agression de Stacy Moskowitz et Robert Violente sera vue par plusieurs témoins présents dans leur voiture en bordure du parc.Près d'une minute après la fusillade, une femme assise aux côtés de son petit ami, dans une voiture de l'autre côté du parc municipal, voit un homme de race blanche qui portait une perruque de couleur claire, sans doute quelque chose de très bon marché, s'enfuir en courant et monter dans une petite voiture de couleur claire qui a démarré très vite.

-          J'ai eu l'impression qu'il venait de voler une banque, dira la jeune femme.

Elle donnera les quelques chiffres qu'elle réussit à noter de la plaque d'immatriculation tout en étant incapable de pouvoir donner les deux premiers, mais elle est certaine qu'il s'agit soit de : 4-GUR ou 4-GVR.
Au moins deux témoins décrivent une volskwagen jaune quitter rapidement les lieux et éclairer ses phares plus loin. L'une des résidentes du quartier qui a entendu les coups de feu, Mary Lyons, entend également la demande à l'aide de Violente et, en jetant un œil à sa fenêtre, elle voit un homme qu'elle identifiera plus tard, comme Berkowitz, qui s'éloignait de la scène du crime d'un air détaché, alors que de nombreuses autres personnes se précipitaient à l'inverse de lui, afin de porter secours aux victimes. 

Berkowitz, déclare, plus tard, que celui qui a tiré sur Moskowitz et Violente, était un ami de John Carr, qui serait arrivé du Dakota du Nord spécialement pour l'occasion.

Il tentera de persuader les deux autres membres du culte de reporter leur action, car son véhicule, une Ford Galaxie, immatriculé 561XLB à été verbalisée à proximité du parc municipal à 2h05, pour avoir été garé trop près d'une bouche d'incendie. Mais sa proposition aurait été rejetée et il aurait été contraint de rester pour s'assurer que la police ne serait pas dans le coin.  

Le soir de l'attentat contre Violente et Moskowitz, Cacilia Davis, qui vit près du lieu du crime, voit D.B roder dans le quartier. Puis, elle le voit enlever une contravention du pare-brise d'un Ford Galaxie Jaune qui était garé trop près d'une bouche d'incendie. Il a l'air menaçant et furieux.Deux jours après la fusillade, elle prend contact avec la police et témoigne. 

La police enquête sur cet homme et fouille la voiture garée dans la rue Pine à Yonkers, tout proche de son appartement. Elle y découvre à l'arrière, un fusil Mark III, et un sac de toile rempli de munitions, des cartes des scènes de crime et une lettre menaçant de commettre encore plus de crimes et adressée au détective Dowd de la Task Force, chef de l'opération "Oméga". La police décide d'attendre D.B mais, dehors, plutôt que de risquer une fusillade dans l'étroit couloir de l'immeuble. 

Peu de temps avant 22h00D.B. arrive à proximité de son immeuble. La police surgit et l'arrête. Il portait un sac en papier. A l'intérieur, un 44 Bulldog. 

D.B. reconnaît rapidement la fusillade et exprime l'intérêt de plaider coupable si on lui assure l'emprisonnement à vie, plutôt que la peine de mort. 

Il sera reconnu sain d'esprit et condamné à six peines de prison à vie pour les meurtres de 6 personnes, le 12 juin 1978. 

Liens vidéos 

http://www.blogdei.com/index.php/2007/05/30/1946-j-ai-maudit-le-jour-ou-je-suis-ne-confessions-du-fils-de-sam-un-tueur-en-serie-condamne-a-la-prison-a-vie 

http://www.dailymotion.com/related/x635kw_serial-killer-david-berkowitz-22_news/video/x635e4_serial-killer-david-berkowitz-12_news 

http://www.dailymotion.com/related/x635e4_serial-killer-david-berkowitz-12_news/video/x635kw_serial-killer-david-berkowitz-22_news 

http://video.google.com/videoplay?docid=-5204786387893801902

 

 

Richard Cottingham " Le Torso Killer"

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Nom :     COTTINGHAM
Surnom : Le Torso Killer
Né le :     25 Novembre 1946 dans le Bronx (New York)
Mort le :  Encore en vie
T
ueur en série Américain

 PREAMBULE
Un reportage aura lieu le 28 avril 2009 sur TF1 à 22H55. Vous entendrez son interview.

 Vie familiale de Richard Cootingham 

Il a deux frères et sœurs. Ses parents sont mariés. Pas de difficultés particulières lors de son enfance.Il se marie en mai 1970 avec Janet à Notre-Dame de Lourdes Eglise dans le Queens Village, NY. 3 enfants seront issus de ce mariage ( Blair né en 10.1973, Scott en 03.1975 et Jenny en 10.1976). Dès 1977, il n'aura plus de relations sexuelles avec sa femme, qui finira par demander le divorce en 1979.
Particularité : Myopie
Lors de son arrestation, il travaillait comme opérateur chez Blue Cross (société informatique).
Il aura 2 relations extra conjugales ( la première de 1977 à 1980 avec Barbara Lucas) et la seconde début 1980. 


Le final
 

Après sa capture, il a été retrouvé chez lui, 3 jeux de menottes, des colliers « d'esclaves » ainsi que divers objets ayant appartenu à ses victimes.C'est lui qui a assuré sa propre défense lors de sont procès.Il a avoué une fascination depuis sa plus tendre enfance pour le bondage.
Il a toujours nié les meurtres pour lesquels on l'accuse. Il n'a pu cependant nié les actes de tortures effectués sur la personne de Leslie O'Dell (dernière victime retrouvée vivante).Il a fait plusieurs tentatives de suicide.Richard Cottingham a été condamné à 195 années de prison. 

Ses victimes 

16.12.1977

Première victime Maryann Carr a été trouvée pieds et mains liés , etranglée.

Septembre 1978

Karen Schilt enlevée dans la ville de New York, droguée, et agressée sexuellement.

12.10.1978

Il prend une prostituée enceinte nommée Susan Geiger. Elle sera droguée, battue et violée

1978

Une prostituée, "Bouncey", sera découverte dans une rue de la Reine. Elle a été démembrée Sa tête n'a jamais été retrouvée.

15 Mai 1979

Shelly Dudley est retrouvée assassinée dans un motel dans le New Jersey, juste au-dessus du pont George Washington

30 Mai 1979

Une ancienne prostituée a été retrouvée dans le même motel que celui de Shelly Dudley., démembrée, brûlée, ses seins soigneusement enlevés

Décembre 1979

Dans un hôtel miteux, le Motor Inn Hotel 515 West 42d Street , un incendie se déclare. Les pompiers arrivés sur place, extraient d'une chambre en feu, une femme nue sans tête. Ses mains ont également été coupées.Un deuxième corps est retrouvé dans cette même chambre, dans le même état de démembrement.Une seule des deux victimes est identifiée , Deedah Goodarzi, une prostituée de Long Island.L'autre ne le sera jamais. C'est pour cela qu'on l'appelle Jane Doe

04 mai 1980

Le corps de Valorie Street est retrouvé nu, roué de coups, les seins coupés, à l'hôtel Quality Inn Motel à Hasbrouck Heights, NJ

12.05.1980

Drugged, battu sauvagement et Pamela Weisenfeld sera retrouvée morte dans un parking . Elle a été droguée et sauvagement battue.

15.05.1980

Jean-Mary Ann Reyner a été retrouvée poignardée, mutilée, et étranglée dans Un hôtel , à proximité de la cinquième avenue.

22.05.1980

Les hurlements de la jeune prostituée de 18 ans, Leslie O'Dell amènent les voisins du motel à téléphoner à la police. .Une unité est détachée. En arrivant sur les lieux, ils apercoivent Cottingham en train de sortir de la chambre avec un pistolet. Cottignham s'est laissé arrêté sans incident.

La jeune prostituée, encore en vie, était dans un état lamentable. Menottée au lit, violée plusieurs fois, sodomisée et torturée au couteau.

 

 

 

Robert BERDELLA " Le boucher de Kansas City"

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Nom BERDELLA Robert
Surnom Le boucher de Kansas City
Né le : 1949, à Cuyahoga Falls (Ohio), près de Cleveland - Etats Unis
Mort le : 8 octobre 1992 (d'une crise cardiaque) au Pénitencier d'Etat de Jefferson City, Missouri.
Tueur en série Américain 

PREAMBULE 

Berdella aimait sélectionner des paumés et des prostitués mâles, les ramener chez lui et les attacher sur son lit de torture "fait-maison". Il faisait des expériences avec des électro  chocs et leurs injectait toutes sortes de produits de nettoyage dans les veines. Il gardait un journal détaillé où il décrivait la façon dont ses victimes réagissaient, et possédait une collection de 357 photographies d'hommes nus à différentes étapes de souffrance.

Vie familiale de R.BERDELLA 

Berdella était un garçon taciturne et distant. Il a un frère cadet né en mai 1956, prénommé Daniel. Il était adolescent lorsque son père, Robert senior, mourut soudainement d'une crise cardiaque, à seulement 39 ans. ( 1965) Sa mère se remariera peu de temps après. 

Il aurait été violé à cette période (1965) par un homme avec lequel il travaillait dans un restaurant. C'est à cette même période qu'il devient « accro » d'un film qui restera gravé dans sa mémoire « le collectionneur » dont le sujet est celui d'un homme qui enlève une femme et la conserve à des fins personnelles en captivité. 

Après le lycée, Berdella s'inscrivit dans une école d'Art. C'est son intérêt pour l'art qui l'amena à Kansas City en 1967.

En 1970, il assume son homosexualité. 

En 1980, alors qu'il collectionnait les bizarreries et les artefacts, il ouvre un magasin à Westport «Le Bob's Bazaar Bizarre". 

Le magasin de Berdella était situé dans le "marché aux puces" de Westport. Des boîtes de nuits, des bars et des théâtres sont éparpillés dans cette zone, où traînent tous les jeunes banlieusards... et les "paumés" à la recherche d'argent. 

1982-1984, il rencontre beaucoup d'homosexuels prostitués paumés. Ils en accueillent beaucoup chez lui moyennant travaux. 

Ses victimes

 Robert Berdella a avoué avoir torturé et assassiné 6 jeunes hommes qui avaient entre 19 et 26 ans. Il en a peut-être tué cinq de plus.

  • 05.07.1984: Jerry Howell 19 ans - prostitué. Sera drogue et violé à maintes reprises. Il est mort asphyxié. Son corps a été démembré dans la cave et mis dans des sacs poubelles. Il a terminé dans la benne à ordures. 

10.04.1985: Robert Sheldon. Il le droguera aussi, le violera pendant plusieurs jours. Il sera torturé. Il finira étouffé avec un sac en plastique. Démembré comme Jerry Howell, benne à ordures aussi sauf la tête qu'il enterre dans son jardin. 

22.06.1985: Mark Wallace. Il le rencontre un soir de grande tempête. Il lui propose l'hébergement. Il finira violé, torturé, démembré et dans la benne à ordures. 

26.09.1985 James Ferris. Berdella le rencontre dans un bar homosexuel. Il le ramène chez lui. Mêmes viols, tortures, démembrement et benne à ordures. 



17.06.1986
: Todd Stoops. Même châtiment . Il décèdera sous la torture. Il finira lui aussi démembré dans une benne à ordures.
 

05.06.1987: Larry Pearson. Il sera torture dans le sous sol de la maison de Berdella Durant 6 semaines. Il mourra étouffé par un sac en plastique. Sa tête sera conservée et enterrée dans le jardin.

 29.03.1988: Chris Bryson. saute par la fenêtre de la maison de Robert Berdella. Il est nu et ne porte qu'un collier de chien lorsqu'il tambourine à la porte d'un des voisins de Berdella en hurlant qu'on le sauve. Chris Bryson se prostitue pour nourrir sa famille.

5 jours auparavant, il rencontra Berdella qui lui avait alors proposé des relations sexuelles chez lui. Laissant passer Bryson devant lui dans l'escalier, Berdella le frappa sur la tête, et le jeune homme tomba sur le palier, inconscient. Berdella en profita pour le photographier avec son Polaroïd. C'était une de ses obsessions. Berdella le frappa avec une matraque en acier et injecta dans plusieurs parties de son corps un tranquillisant pour animaux et des antibiotiques. Il attacha des fils électriques sur son corps, notamment ses testicules, et l'électrifia plusieurs fois. Il le viola, parfois jusqu'à trois fois dans la même journée. 

Enquête et condamnation 

Les policiers avertis arrêtèrent Berdella dès son retour le 29.03.1988. 

Berdella avoua les meurtres et les tortures de 6 jeunes hommes entre 1984 et 1987. Avec une capacité terrifiante à se souvenirs des détails, il raconta son histoire alors que les journalistes enregistraient ses aveux et prenaient des notes. 

En avouant ses crimes au procureur, Robert Berdella pu "négocier sa vie" On lui promit qu'il ne serait pas condamné à mort s'il donnait des détails sur ses actes. 

Le 19 décembre 1988, le juge Vincent Baker déclara Berdella coupable des six meurtres et le condamna à la prison à vie sans possibilité de libération sur parole. 

Le final 

Il décède d'une crise cardiaque le 08.10.1992. Les soupçons d'empoisonnement subsistent. 

Le plus  

Les photos que prenaient continuellement Bardella, serviront de preuves irréfutables de sa culpabilité. Il gardait en effet, une documentation fournie des "événements" pour chacune de ses victimes. Ils découvrirent 357 photographies de 23 hommes différents, nus, attachés et souffrant clairement de tortures Les enquêteurs trouvèrent également un "journal intime" dans lequel Berdella décrivait les actes de tortures qu'il avait fait subir à ses victimes et la manière dont ils réagissaient.

 

 

 

 

CRIMES DE LA RN20 "L'APPEL A TEMOINS CONTINUE"

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CRIMES DE LA RN 20 « L'APPEL A TEMOINS CONTINUE »

 

Printemps 2008, les enquêteurs de l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) ont pu relancer l'enquête sur les "crimes dits de la RN 20".

Quatre meurtres de jeunes femmes commis entre 1980 et 1983 près d'Etampes (Essonne) sont, en effet, peut être résolus grâce à un Kleenex taché de sperme retrouvé près de l'une des victimes. 

Agé de 47 ans, cet habitant du nord de l'Essonne, dont l'ADN récupéré sur le kleenex a pu être identifié, dans le Fichier national des empreintes génétiques, puisque il a déjà été arrêté pour de petits délits. En effet, Le suspect a été condamné, ces 15 dernières années, à une dizaine de reprises pour des délits mineurs, bagarres, violences, vols avec violences et tentative de proxénétisme. "Ce n'est pas un grand voyou", indique-t-on de source judiciaire .Il a été placé en garde à vue, jeudi 14 mai, 29 ans après les faits...Mais faute de preuves à son encontre, il a été libéré vendredi 15 mai 

Car "Le Kleenex tâché de sperme, retrouvé à proximité du corps de l'une des 4 victimes, ne prouve pas forcément l'auteur du crime", précise-t-on de source judiciaire. "Cet élément ne fait que marquer sa présence à un moment donné sur les lieux".

 Bien que ces 4 affaires soient aujourd'hui prescrites, il est important pour les familles des victimes de connaître le(s) meurtrier(s).

 Toute information ou souvenirs détenus seront les bienvenus.

 Points communs entre les victimes 

Tous les corps ont été retrouvés dans un secteur d'une poignée de Kms au sud d'Etampes.

A chaque fois : des femmes au profil étrangement similaire, blondes, plutôt menues. « Pour trois de ces filles au moins, nous sommes persuadés que le tueur est un seul et même homme », nous confiait en mars Gilles Leclair, nommé la semaine dernière patron de la sécurité en Corse, et qui dirigeait à l'époque la brigade criminelle de Versailles, en charge de ces enquêtes. 

Personnes à Contacter  

Commissaire Eddy Kling, du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles, à court de pistes.

Gilles Leclair, qui, en tant qu'ancien chef de la Crim de Versailles, a enquêté sur les "meurtres de la RN 

Suspicions mais pas de preuves matérielles contre Michel FOURNIRET (Voir article sur blog)

A cette époque, celui que la presse surnomme "l'ogre des Ardennes" , Michel Fourniret vivait à une cinquantaine de kilomètres de là et avait été interrogé à l'époque au sujet du premier meurtre, celui de Michèle COUTURAT. 

Une Peugeot 504 a été aperçue près du château d'eau, ce qui est attesté par des empreintes de pneus. Le suspect, propriétaire d'un véhicule similaire, a admis travailler dans la région, fréquenter un garage d'Etampes et s'intéresser aux auto-stoppeuses. Ne disposant d'aucune preuve irréfutable, les enquêteurs l'ont ramené dans sa cellule après deux petites heures d'audition. 

Il concevait à cette époque des machines pour les cordonniers. Il a été interpellé le 23 mars 1984 après avoir agressé sexuellement une automobiliste de 20 ans à Ormoy (Essonne), à une trentaine de kilomètres de Mondésir... Michel Fourniret leur a aussitôt avoué quatorze agressions similaires commises entre 1977 et 1984 dans l'Essonne, les Yvelines et l'Eure-et-Loir: étrange attitude, comme s'il voulait focaliser l'attention sur ces seules affaires. Lesquelles lui vaudront d'être condamné en 1987 à sept ans de prison, dont deux avec sursis. 

Victimes 

11.03.1980 Michèle COUTURAT

Michèle Couturat, prostituée occasionnelle à Paris, originaire des Charentes Maritimes a été pendue au bout d'une corde dans un château d'eau au bord de la RN 20, au lieu-dit Mondésir. Elle avait 17 ans, et a été aperçue quelques jours avant faisant du stop à la porte d'Orléans.

Elle n'a pas été violée mais du sperme est retrouvé sur son corps. Cette jeune fille avait l'habitude de faire de l'auto-stop pour descendre dans le sud-ouest. Trois jours avant sa mort, elle aurait été aperçue Porte d'Orléans à Paris. pour descendre dans le Sud-Ouest

Le 1er juin 1984, Michel Fourniret, alors incarcéré à Fleury-Merogis pour une agression sexuelle, est placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Un témoignage, corroboré par des traces de pneus relevées à proximité du chateau d'eau, laisse entendre qu'une Peugeot 504 se trouvait sur les lieux du crime.

Michel Fourniret possédait à l'époque une Peugeot 504 et a reconnu, lors de son interrogatoire, fréquenter régulièrement la région d'Etampes (fréquentation notamment d'un garage ) et s'intéresser aux auto-stoppeuses. Faute de preuves matérielles, cette piste avait alors été abandonnée par les enquêteurs. Parmi les points communs avec ces crimes connus, on peut noter que le corps de Michèle Couturat a été abandonné à proximité d'un transformateur comme celui d'Isabelle Laville en 1987 dans l'Yonne. De plus le noeud de corde qui a servi à sa pendaison était particulièrement sophistiqué. Or Michel Fourniret était expert en la matière. 

25 Décembre 1980 Sylvie Le Hellocq

Sylvie Le Hellocq, une serveuse bretonne de 20 ans, est découverte, par un promeneur, nue sous une bâche en plastique par un promeneur près d'une aire de stationnement de la RN 20en bordure de la RN 20, au niveau de la côte de Rougemont, à quelques encablures d'Etampes à 3 km du château d'eau. La veille , elle faisait du stop porte de Saint-Cloud pour rentrer en Bretagne à l'occasion des fêtes de fin d'année. La jeune fille n'a pas été violée par son agresseur. 

14 juillet 1982 Christine Duvauchelle

Cette concierge rue Pascal à Paris de 26 ans a quitté quelques jours avant son domicile pour ne plus jamais y retourner. Elle est retrouvée recroquevillée en chien de fusil à l'orée d'un bosquet d'arbres près de l'aérodrome de Mondésir.

Elle n'a pas subi de violences sexuelles et est morte par asphyxie mais a reçu des coups de tournevis. Selon son compagnon, Christine Devauchelle aurait disparu dans la soirée après être sortie boire un café. Les enquêteurs doutent pourtant du scénario approximatif fourni par cet homme réputé violent et alcoolique. Ils pensent tenir le coupable. Le suspect bénéficiera pourtant d'un non-lieu. « Michel Fourniret a avoué en 2004 avoir tué Natachais Danais en novembre 1990 en la poignardant avec un outil de cordonnier ». 

07 Août 1983 : Pascale LECAM

21 ans bretonne.Un promeneur l'a découverte gisant étranglée dans un champ à proximité d'un étang de Bruyères-le-Châtel à 3 km de la RN 20, au nord d'Etampes.La victime a été violée avant d'être tuée à coups de pierre et de tournevis.

Sur quelques centimètres carrés de Kleenex trouvé à côté du corps, une trace ADN a été identifiée par les policiers. Ce qui a amené à la Garde à vue dont nous parlions en début d'article. La découverte de Pascale Lecam sera la dernière de cette macabre série. 

Cette étudiante travaillait comme secrétaire intérimaire et était logée chez sa soeur avenue Ledru-Rollin à Paris. La veille de sa disparition elle avait un rendez-vous avec un inconnu au pub Saint-Germain le samedi après-midi. Cet homme n'a jamais pu être identifié. 

Après cette quatrième agression, la série criminelle de la RN 20 s'est interrompue. 

Michel Fourniret est incarcéré huit mois plus tard et a ensuite quitté la région à sa sortie de prison.

 

John THOMAS "Recherché depuis plus de 35 ans"

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Nom John THOMAS
S
urnom
Né le :1937
Mort le : encore en vie
Tueur en série Américain 

PREAMBULE 

John Thomas, 72 ans actuellement, ayant déjà été emprisonné pour viols, vient d'être inculpé par la police de Los Angeles en mars 2009, pour soupçons sur une vingtaine de viols et meurtres dans les années 70 et 80.Un prélèvement ADN a permis à la police de Los Angeles de le retrouver. Depuis, les policiers se penchent sur des dizaines de dossiers d'affaires non résolues. 

John Thomas junior, 72 ans, qui a purgé plusieurs peines de prison pour agressions sexuelles entre 1957 et 1983, a été interpellé fin mars après s'être soumis en 2008 à un prélèvement d'ADN requis par la loi du fait de son casier judiciaire. 

Fais connus 

Aux yeux de ses voisins, John Floyd Thomas était un vendeur d'assurance retraité sans histoires, qui aimait discuter de l'actualité et lancer quelques blagues.Le 31 mars dernier, M. Thomas, a été arrêté dans son petit appartement de South Los Angeles. 

Ses victimes 

A minima 5 femmes femmes âgées de 56 à 80 ans. Il est officiellement inculpé pour deux meurtres commis en 1972( Ethel SOKOLOFF-68 ans) et 1976 (Elisabeth McKeown -67 ans). 

Mais son ADN le lie à trois autres meurtres à Inglewood, pour lesquels il n'a pas encore été inculpé. Trois femmes, âgées respectivement de 80, 65 et 56 ans, avaient été agressées, violées et étouffées selon le même mode opératoire. 

La police émet une hypothèse: John Floyd Thomas et le "violeur des quartiers ouest", qui a terrorisé Los Angeles dans les années 1970 et 1980, ne formeraient qu'une seule et même personne. D'autres investigations sont en cours, les policiers examinant même des crimes remontant aux années 1950. 

L'homme pourrait être responsable du meurtre d'une trentaine de femmes, toutes âgées de plus de cinquante ans, violées et tuées à cette époque selon le même mode opératoire. Outre l'ADN, les policiers ont d'autres faisceaux de preuves: la vague de crimes attribués au "violeur des quartiers ouest" avait cessé en 1978, date à laquelle John Floyd Thomas est emprisonné après avoir été condamné pour viol à Pasadena ; les meurtres ont repris à partir de 1983, date à laquelle l'homme est sorti de prison. "S'il s'avère être le type recherché, il sera probablement le plus grand serial killer de la ville de Los Angeles", conclut le capitaine Cremins de la police de Los Angeles dans les colonnes de la presse américaine. 

Le Plus 

Dans 17 des meurtres pouvant lui être attribués, les victimes avaient la cinquantaine ou plus, certaines étaient même nonagénaires, et le mode opératoire était le même.Fait troublant, cette vague de crimes avait cessé en 1978, lorsque Thomas avait été emprisonné après avoir été condamné d'un viol à Pasadena, une banlieue nord-est de Los Angeles.

 Après sa sortie de prison en 1983, Thomas s'était établi à Chino, à 50 km de Los Angeles, où une deuxième vague d'agressions s'est déclarée la même année, cinq femmes étant assassinées dans la ville voisine de Claremont.

 

 


Very Idam Henyansyah ou Ryan- Condamne à mort

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Nom Very Idam Henyansyah
Surnom Ryan
Né le :1979
Mort le :encore en vie
Tueur en série Indonésien 

CONDAMNE A MORT LE 06.04.2009 

Very Idam Henyansyah, un chômeur de 30 ans qui était auparavant enseignant en Corée, a été appréhendé le 22 juillet 2008, après que la police ait identifié un corps démembré (découvert dans un sac, au bord d'une route) comme celui de son ex-amant. 

Les enquêteurs ont ensuite exhumé d'autres victimes, dans son jardin, dont plusieurs ont travaillés dans un centre de fitness local. Par ailleurs, les corps d'une femme et de sa fille de 3 ans, dans la fosse sceptique. 

Il a tout d'abord, selon la police, admis, puis nié, avoir commis les meurtres. 

Il a été condamné à mort le 06 avril 2009 pour les meurtres de 11 hommes et femmes. Cet homme de 31 ans aujourd'hui, joue à la star, il a sorti un livre - aux très bonnes ventes - et un disque, Ma dernière performance. 
 

Un reportage dans le magazine TV Sept à Huit (TF1) a même été réalisé sur lui (il a été interviewé) le 05 juillet 2009 !.

Vie familiale de Very Idam Henyansyah 

Ses parents, un fermier et une vendeuse de vêtements, ont été interrogés sur leur prétendue ignorance du fait que les corps étaient enterrés dans leur jardin.  Henyaksyah a expliqué à un magazine indonésien que sa famille avait commis les meurtres parce qu'ils n'approuvaient pas son style de vie. 

"En fait, je n'ai commis aucun meurtre. Ma famille les a tués. Ils désapprouvaient mon style de vie. Ils ont tués tous les hommes qui étaient proches de moi... Mais je ne peux pas vous en dire plus maintenant. Je veux les protéger..."

 

 

 

 

MAHIN - TUEUSE EN SERIE PASSIONNEE AGATHA CHRISTIE

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Nom MAHIN
Surnom
Née le : vers 1977 (elle a 32 ans actuellement)
Morte le :encore en vie
Tueuse en série Iranienne 

PREAMBULE 

Mai 2009 Une jeune femme Iranienne de 32 ans, qui tuait des dames d'un certain âge pour les dépouiller a avoué puiser ses stratagèmes dans les livres de la romancière britannique, Agatha Christie.Elle aurait à son actif plus de 6 meurtres, dont cinq femmes âgées de 50 à 70 ans.Elle risque la peine capitale selon la loi iranienne 

Ce qu'on sait de  Mahin

Mahin est une femme forte et très sportive. Elle est mère de deux enfants. 

Ses victimes

Sa méthode relève réellement du psychopathe machiavélique et calculateur : elle ciblait ses victimes, des personnes âgées ou des femmes d'âge mûr, leur proposant de les déposer en voiture chez elles, en les recrutant à la sortie des lieux de culte. Elle a en outre reconnu le meurtre de son propriétaire et de sa tante...

 Depuis janvier, elle aurait donc tué quatre femmes dans la ville de Qazvin, située à 100 km à l'ouest de Téhéran. 

Mode opératoire 

À son tableau de chasse : une demi-douzaine de victimes, surtout des femmes âgées de 50 à 70 ans, qu'elle s'empressait ensuite de dépouiller de leurs bijoux et de leur argent. La mosquée semble avoir été son lieu de prédilection pour les repérer. C'est à sa sortie qu'elle leur proposait innocemment de les ramener chez elles. Une fois à l'abri des regards, elle s'en donnait à cœur joie. 

Elle les faisait monter dans sa voiture - une Renault de couleur jaune - puis leur offrait des jus de fruits contenant des soporifiques, avant de les étrangler. Elle dépouillait consciencieusement ses victimes qu'elle étouffait, après les avoir endormies. L'une d'entre elles a été battue à mort avec une barre de fer : elle avait repris connaissance... 

Motivations 

De grosses dettes s'élevant à plus de 18 000 euros et qu'elle désespérait de pouvoir éponger. D'après le chef de la police locale, Akbar Hedayati, cité par la presse iranienne, la jeune Mahin, une femme corpulente et experte en body-building, cherchait également «à se venger en choisissant des femmes ressemblant à sa mère qu'elle déteste ».

Un crime punissable par la peine capitale

L'enquête judiciaire révèle que ces différents crimes ont été commis entre les mois de février et de mai dernier. 

C'est après avoir procédé à des relevés d'empreintes au niveau des corps que la police en a d'abord déduit que la criminelle était une femme. Mais c'est pour excès de vitesse que sa Renault a été repérée. Puis, la description faite par une Iranienne qui aurait réussi à échapper à ses griffes a finalement permis de recoller les morceaux. Toujours selon la presse locale, Mahin serait la première femme à être accusée de meurtres en série - un crime punissable par la peine capitale.

 

 

DISPARUS ALPES MARITIMES "APPEL A TEMOINS"

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 Dossiers en souffrance qui nécessitent votre réflexion et vos observations

 03.11.1982 John Berthe CHAUDE 

13 ans, disparu à Theoule sur Mer. Sa mère, Deborah Chaude le recherche toujours.L'adolescent de 13 ans était parti du domicile familial pour une balade à vélo. Il avait bavardé avec un jeune cyclomotoriste avant que sa trace ne se perde, définitvement.L'ADN de la mère de John Berthe, a été comparé avec le crâne d'enfant retrouvé l'année dernière (2008) à Duranus. Hélas, sans succès. 

21.05.1991 Marie Hélène AUDOYE - 23 ans

Contact                                 Annie AUDOYE (maman) annieaudoye@yahoo.fr et 04.92.91.06.23
Juge saisi de l'affaire               Mme ANDRE et Mme GIRON
Disparition :                           14H15 après sa visite à un pharmacien de Monaco, client de la jeune femme, représentante en pharmacie. Elle laisse un mot à un client pharmacien : « Bisous, à la semaine prochaine ». Elle prend la route en direction des Alpes-de-Haute-Provence , on ne la reverra jamais. 

Puis elle monte dans sa Renault Super Cinq blanche et poursuit une tournée censée la mener à Gap puis à Briançon. Personne ne la revoit sur son itinéraire professionnel, ni à son domicile de Cagnes-sur-Mer.Aussitôt après la disparition, ses parents se lancent dans des recherches en voiture puis en hélicoptère sur le trajet qu'aurait dû emprunter Marie Hélène. Un sonar est utilisé pour essayer de trouver la voiture dans le canal de la Durance ! Une offre de récompense est proposée en 1999. 

Dès 2002, la justice songe à clôturer l'instruction lorsqu'un élément de dernière minute l'en dissuade. Le nom d'un présumé tueur à gages a été découvert sur l'agenda d'une amie du copain de Marie-Hélène. Cette rivale jalousait la belle représentante en produits pharmaceutiques. Au point de la faire disparaître ? Entendue comme « témoin assisté », elle n'est pas mise en examen. Faute d'éléments à charge. 

Courant 2005, un détenu suscite un ultime espoir. En confiant, hors procès-verbal, à un policier de Menton qu'un gros bras de sa connaissance « a tué la commerciale avant de se débarrasser du corps en mer ». Mais pressé d'officialiser son accusation, il s'y refuse. Par crainte, soutient-il, de « représailles ». 

Septembre 2007, la juge grassoise Caroline Vercamer arrête les recherches. La partie civile demande à la cour d'appel d'Aix de les prolonger. « Il est dramatique de laisser une famille dans le flou, de clôturer l'enquête sans savoir ce qu'il est arrivé à Marie-Hélène, plaide Me Sophie Jonquet. De nombreuses personnes furent retrouvées longtemps après leur disparition ». 

15.11.1993 Valérie MATHIEU 

Valérie Mathieu, 23 ans, n'a jamais réintégré le domicile de Villefranche-sur-Mer partagé avec sa soeur Sandrine. 

27.09.1997 Patricia LEMAIRE 

Patricia Lemaire, 33 ans, qui vivait seule avenue de la Lanterne à Nice, n'a plus donné de nouvelles depuis lors. 

07.05.2008 Fatima Saiah 
21 ans, a disparu sans laisser de traçe à Marseille.
Contact                 06 03 93 88 69 (Meddy)                             
Numéro vert:          0 805 01 07 07
                            pj13.fatima@interieur.gouv.fr

 

SIGNALEMENT: Jeune femme de type maghrébin, âgée de 20 ans au moment de sa disparition. Elle mesure 1m65, corpulence mince, cheveux mi-longs, châtains. Elle était vêtue d'un pull-over rose avec col en v, d'un pantalon blanc, de claquettes blanches et portait un sac blanc. Mince, avec des cheveux châtains mi-longs, elle était censée être montée dans un véhicule de marque Volkswagen de couleur grise. 

SIGNES PARTICULIERS: Elle a des difficultés à se déplacer suite à des opérations aux membres inférieurs. 

CIRCONSTANCES DE LA DISPARITION : Le 07 mai 2008 vers 15 h 00, à Marseille (13), aux abords de la station de métro "Malpassé" alors qu'elle se rendait à un rendez-vous pour effectuer du baby-sitting.

01.11.2005 Philippe ROCHETEAU disparu à SOSPEL

Le 1er novembre 2005, Philippe Rocheteau, 31 ans, habitant Menton, prend la direction du col de Brouis, juste au-dessus de Sospel. A 14 heures, sur le parking qui jouxte le sentier de randonnée, le temps se couvre. Menaçant. Il décide quand même de partir à pied vers le Mangiabo. Sa compagne, elle, l'attend dans la voiture avec son fils. Au fur et à mesure que la nuit tombe, l'angoisse commence à monter dans l'habitacle. Finalement à 17 heures, l'alerte est donnée. Philippe Rocheteau est un randonneur aguerri. Il avait pourtant décidé de s'engager seul en montagne, sans moyen de communication, sans eau ni nourriture. Durant plusieurs jours, une fouille intensive du secteur est menée par la compagnie de gendarmerie de Menton, sous le commandement du capitaine Bernard Siegel. Hélicoptère, brigade cynophile, même les forces de police italiennes sont mobilisées. 

Une hypothèse est privilégiée : « l'accident sur fond de brouillard et mauvais temps. Le promeneur, désorienté, aurait pris un mauvais chemin avant de chuter dans un trou ou un fossé broussailleux ». 

14 novembre 2008 Mme FALCIANI disparue à SOSPEL 

Agée de 76 ans, elle souffrait de la maladie d'Alzheimer. Pensionnaire d'une maison de retraite de Menton, elle n'est plus réapparue après avoir pris son café du matin, quartier du Suillet.Aurait-elle pris le mauvais bus avant de faire une chute. A-t-elle été prise en auto par une personne mal intentionnée ? Là aussi le voile est épais. 

10.2006 Anne Marie ARNAL disparue à SOSPEL 

C'est un ami, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de cette énergique Mentonnaise de 69 ans, qui prévient les secours. Randonneuse chevronnée en parfaite condition physique, elle était partie pour une courte balade le long du sentier botanique.

Les secours vont tout d'abord localiser la voiture de Mme Arnal, près de la gare SNCF. De là, ils vont déployer un dispositif en étoile. Huit sentiers sont minutieusement fouillés sur 3 à 8 km. Pendant plus d'une semaine, un vaste dispositif (hélico, chiens, militaires, pompiers) est maintenu sur zone. Plusieurs randonneurs et proches de la disparue mènent des recherches parallèles : mais toujours rien. 

Suite à la découverte d'un crâne début novembre 2010, dans une déchetterie près du village de Lucéram, un lecteur m'a écrit pour me donner ses réflexions que je rapporte intégralement.

"Madame Arnal enfin retrouvée?
En tant que proche ami de la famille de Mme Arnal, je me pose la question de la découverte ce mardi dernier d'un crâne d'enfant dans une poubelle à Lucéram.
Ce village se situe à seulement 7km à vol d'oiseau de Sospel, lieu précis où son véhicule avait été retrouvé en 2007.
C'est en tombant par hasard sur la médiocre photographie du crâne trouvé dans une poubelle de village, publiée dans un journal Monegasque qu'il m'a paru évident étant donné les tons bruns rouge de l'os, que ces zones sont l'indice d'un décés pas assez ancien pour que l'os ait eu le temps de blanchir. de plus la partie pariéto-oxipitale est mancante et laisse deviner que cette zone à été violemment défoncée. on devine même le basculement forcé d'un morceau d'os presque déboité de sa cissure. La dentition n'est pas celle d'un enfant et Mme Arnal était de petite taille ce qui me laisse penser à une erreur de jugement. C'est en commentant mes analyse avec une proche personne de la disparue que l'on a décidé de chercher sur Google où se situe Lucéram?
C'est le plus proche village de Sospel! Alors ça c'est un élément d'une coïncidence!!!! statistiquement difficile à ne pas ajouter à mes déductions."

A suivre, cette interrogation du lecteur a été transmise.

3 Août 2008 Yan Motovsky

C'est un homme d'affaires tchèque, 38 ans, président du comité Miss République Tchèque qui a disparu à peine arrivé à Nice ! La piste criminelle est privilégiée, mais une disparition volontaire n'a pas été exclue. Les enquêteurs ont auditionné le frère du disparu venu de République tchèque pour aider les policiers français.

C'est le dimanche 3 août dernier que Motovsky disparaît. Selon le témoignage d'un de ses associés présent avec lui sur la Côte d'Azur, l'homme d'affaires se fait déposer devant l'hôtel Negresco pour honorer un rendez-vous.Un homme aux facettes multiples Les recherches menées sur son téléphone portable et sa carte de crédit n'ont pas permis de le localiser, mais les enquêteurs attendent l'accord de leurs collègues tchèques pour approfondir ces premières investigations. Les policiers cherchent surtout à savoir ce que Motovsky faisait à Nice début août. Selon les témoignages de ses proches, il serait venu régler une affaire immobilière concernant un appartement situé dans une résidence cossue de la promenade des Anglais. Cette piste est à l'étude. « Mais ce n'est pas la seule », précise un proche du dossier.

Il faut dire que Jan Motovsky est un personnage à multiples facettes. Présenté comme un homme d'affaires investi dans l'immobilier, propriétaire de plusieurs hôtels et restaurants en République tchèque, il est aussi l'un des organisateurs du Concours national de miss, ce qui lui vaut de fréquenter les plus belles filles du pays, dont Tatiana Kucharova, ancienne miss République tchèque élue miss Monde en 2006. Et Jan Motovsky ne s'arrête pas là. Il y a deux ans, il a racheté la villa de Karel Gott, le Sinatra tchèque, sur les hauteurs de Prague. Il en a fait un musée, le Gottland, entièrement dédié à la gloire du crooner local. Jan Motovsky a aussi ouvert un restaurant toujours dédié au chanteur, histoire d'exploiter le filon.

Les enquêteurs français ne se sont pas penchés sur les activités tchèques de Jan Motovsky. « La priorité, c'est de savoir les conditions exactes de son voyage à Nice et la raison de sa présence ici », relate une source proche de l'enquête, qui admet qu'une partie de l'énigme peut quand même se situer hors de nos frontières.

 

Couple FOURNIRET-OLIVIER ==> Nouvelle mise en examen

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Surnom : L'Ogre des Ardennes »
Né le : 04.04.1942 à Sedan (France)
Née le : 31.10.1948 à Tours (France)
Mort le : Encore en vie tous les deux 

Tueurs en série Belge 

L'article sur sa condamnation en mai 2008, à la prison à perpétuité pour le meurtre de 7 jeunes filles est en ligne sur ce blog. (voir l'article) 

PREAMBULE  

25 Juin 2009 : Michel Fourniret a été mis en examen hier au tribunal de Versailles pour « assassinat » et « recel de vol à main armé » dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Farida Hammiche en avril 1988. L'épouse du tueur en série, Monique Olivier, a été mise en examen dans la même affaire le 25 mai pour complicité. 

Rappel des faits : L'histoire annexe de sa propriété à Donchery 

Le mystère entourant le butin ayant permis à Michel Fourniret d'acquérir le domaine de Donchéry sera surement levé grâce à cette nouvelle mise en examen. 

Gian Luigi Esposito, qui s'était évadé par hélicoptère de la maison d'arrêt de Rome en 1986 en compagnie de membres du « gang des postiches » a connu Fourniret et Hellegouarche en prison en France. Il leur a demandé de mettre la main sur le butin, caché peu après leur évasion de Rome dans un cimetière de la région parisienne. Mais Fourniret double tout le monde et utilise Hellegouarch et sa compagne Farida qu'il tue pour mettre la main sur l'or.
Il ne reste plus du « trésor des postiches » que l'équivalent de 25 000 euros en pièces espagnoles, canadiennes, mexicaines et louis d'or, retrouvés début juillet 2004 dans une lessiveuse enterrée par Michel Fourniret en Belgique. 

La Victime

 

Avril 1988

Farida Hamiche, compagne de Jean-Pierre Hellegouarche, ancien co-détenu de Fourniret. Il affirme l'avoir tuée pour une question d'argent et l'avoir enterrée près de Rambouillet. Enquête distincte des autres. Fourniret a dit l'avoir tuée après avoir spolié le butin des "postiches" mais le corps n'a pas encore été retrouvé.

 

Ce dossier n'a pas été traité dans le procès de Charleville Mézières.

 

Raymond GOUARDO ==> De violeur à tueur en série ?

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RAYMOND GOUARDO ==> CRIMES « APPEL A TEMOINS»

 

Début juillet 2009 è Information France Info (à verifier)

 

Il semblerait qu’au vu des sources recueillies, l’ADN de Raymond GOURDO ne corresponde pas à celui retrouvé sur le corps de la petite Sabine DUMONT.

Tout serait donc à refaire .

 

11 JUIN 2009 è Exhumation du corps de Raymond GOUARDO pour des prélèvements ADN

 

Le corps a été emmené à l'institut médico-légal de Paris, où les prélèvements ont été effectués, avant d'être inhumé à nouveau dans l'après-midi au cimetière de Coulommes, en Seine-et-Marne.


Mai 2009 Demande de perquisition au domicile de R.GOUARDO, dans lequel vit toujours sa fille.

Les enquêteurs se demandent si Raymond GOUARDO, décédé en 1999, n'est pas lié aux meurtres de quatre fillettes commis en région parisienne en 1987.Les enquêteurs souhaitent regarder absolument partout dans la maison, dans le puits mais aussi dans les murs" car selon M. Skirlo, compagnon de Lydia Gouardo"il y a des dalles suspectes qui ont été rebouchées par Raymond Gouardo". 

Raymond Gouardo a fait couler des dalles de béton tout autour de sa maison La police pourrait procéder à la casse de ces dalles et à l'exhumation de son corps, pour relever des empreintes ADN.Lydia ( sa fille adoptive qu'il a violée pendant 28 ans ) a été convoquée par la brigade de recherches de Coulommiers et, déjà, ils parlaient d'une perquisition. C'est à cette occasion qu'ils ont prélevé son ADN et qu'elle leur a révélé que celui du "vieux" était A+. 

05 Mai 1987 Virginie DELMAS (10 ans) département 93 

Distance entre Mareuil les Meaux (77) et Coulommes( 77 domicile de GOUARDO) = 10.21 Kms 

Ce jour là, Virginie va jouer avec une copine au pied de son immeuble de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Il y a beaucoup de monde dehors.Pourtant, elle se volatilise sans que personne ne remarque rien. On la retrouvera morte, 5 mois plus tard le 9 octobre 1987, dans un verger de Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne). 

Les enquêteurs de la PJ 93 épluchent l'emploi du temps de plusieurs suspects. En vain. Faute d'éléments probants, un non-lieu est prononcé en 1997. Mais en 2005, l'enquête a été rouverte. Jusqu'ici sans succès.Selon une source proche de l'enquête « la piste GOUARDO est qualifiée d'intéressante dans l'enquête sur le meurtre de Virginie Delmas » 

30 Mai 1987 Hemma GREEDHARRY (10 ans) département 92 

Ce jour là, la fillette part de Malakoff (Hauts-de-Seine) pour acheter une équerre au bout de la rue. On l'aperçoit au centre commercial. Certains témoins la décrivent même accompagnée d'un homme trapu.Son cadavre en flammes est découvert moins de deux heures plus tard sur un parking de Châtillon (Hauts-de-Seine). La petite fille a vraisemblablement subi des violences sexuelles. 

Les enquêteurs de la PJ 92 s'activent tous azimuts, mais l'affaire ne s'éclaircit pas. Dans un premier temps, le dossier est classé. Le travail d'un policier à la retraite, bénévole pour l'Apev (association Aide aux parents victimes) permet de rouvrir l'enquête. Les scellés doivent être réexaminés. « Malheureusement, les prélèvements n'avaient pas été conservés », déplore Me Delphine des Villettes, l'avocate de la famille.La fille de GOUARDO a montré en 2008, aux enquêteurs comment son père adoptif l'attachait « avec une cordelette ». Une ficelle qui pourrait être de même facture a été retrouvée autour du cou d'Hemma Greedharry. 

Il y a des coïncidences troublantes dans le dossier GOUARDO qu'on peut rapprocher au dossier d'Hemma. (selon l'avocate de la famille d'Hemma). Par exemple, on sait que Raymond Gouardo était fanatique de boxe et que, le jour du meurtre d'Hemma, une fête était organisée à Châtillon pour l'ouverture du centre sportif Marcel-Cerdan », souligne Me Delphine des Villettes.Une exhumation du corps de GOUARDO est probable. Sa tombe est aujourd'hui laissée à l'abandon dans le cimetière de Coulommes. 

03 Juin 1987 Perrine VIGNERON (7 ans) département 77 

Distance entre bouleurs (77) et coulommes( 77 domicile de GOUARDO) = 2.19 Kms 

Ce jour là, Perrine quitte l'appartement familial de Bouleurs (Seine-et-Marne) pour se rendre à son cours de poterie. Elle disparaît sur la route. Sa dépouille ne sera retrouvée que le 27 juin. La petite fille gît dans un champ près de Chelles (Seine-et-Marne). Elle a été étranglée. Toutes les pistes, même l'élaboration d'un portrait-robot, échoueront. 

En 2002, l'enquête prend une nouvelle tournure avec l'exhumation des scellés pour retrouver une éventuelle trace ADN. Mais les expertises ne permettront de déceler « aucun élément biologique exploitable », détaille Me Philippe Olive, l'avocat de la famille. L'enquête est au point mort. 

27 Juin 1987 Sabine DUMONT (9 ans) département 91 

Ce jour là, sabine a besoin d'un tube de gouache pour finir son dessin. Elle quitte l'appartement familial de Bièvres (Essonne) vers 17 h 30 pour en acheter, mais elle ne reviendra pas.On retrouvera son corps dès le lendemain à Vauhallan (Essonne).Comme Hemma, Sabine a subi des violences sexuelles et a été étranglée. Là encore, les témoignages et les appels à témoins ne donneront rien. En 1999, après un nouvel examen des scellés, un ADN étranger est mis au jour. Jusqu'à présent, il n'a toujours pas « parlé ». 

L'histoire de Lydia ( Fille adoptive de GOUARDO ) 

Pour mémoire, Lydia Gouardo, 46 ans, a subi des viols, séquestrations et actes de barbarie de la part de son père légitime (mais pas biologique) de 1971 à 1999, date du décès de ce dernier.Six enfants en sont nés entre 1982 et 1993, sans que les services sociaux ni la justice ne se porte à son secours. 



En janvier 2009, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Lydia GOUARDO qui se plaignait de la clémence de la justice à l'égard de sa belle-mère, Lucienne ULPAT, condamnée en avril 2008 à quatre ans de prison avec sursis pour "non-empêchement de crime", une peine alourdissant d'un an celle prononcée en première instance en 2007.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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