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QUAND L'ADN PARLE ET QUE L'HOMME SE TROMPE

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L'ADN A PARLE : COMMENT PEUT ON PERDRE DES ANNEES PASSEES SUR UNE ENQUETE ORIENTEE SUR UNE ERREUR ?

 

PREAMBULE D'UNE HISTOIRE INVRAISEMBABLE 

« L'affaire dite du Fantôme d'Heilbronn est non élucidée à ce jour et est considérée comme étant "la plus grande énigme criminelle de ce siècle". Elle s'étale à présent sur une période de 15 longues années. Le premier meurtre connu date de l'année 1993 et les derniers des années 2007 et 2008. 

L'identification et l'arrestation du Fantôme d'Heilbronn mobilisent à plein temps plus de 100 policiers en Allemagne et autant en Autriche. Plus de 1400 pistes différentes ont été suivies, plus de 2000 vérifications d'ADN ont été pratiquées, sans résultats probants à ce jour.On lui attribue à ce jour 6 victimes potentielles. »

 

Dernière Minute Mars 2009 La vérité éclate ! 

La tueuse "fantôme" soupçonnée de dizaines de crimes en Allemagne n'a jamais existé: l'ADN relevé était celui d'une employée de l'entreprise qui fournissait le matériel médical à la police! 

Le parquet d'Heilbronn (sud-ouest de l'Allemagne) a confirmé qu'une mystérieuse tueuse en série traquée depuis 16 ans baptisée le "fantôme" n'avait jamais existé et que les bâtonnets de prélèvement sur lesquels avait été trouvé son ADN étaient "contaminés". Le parquet a précisé dans son communiqué que l'ADN appartenait en fait "à une salariée d'une entreprise du sud de l'Allemagne". Il a ainsi implicitement confirmé les informations publiées mercredi par le site internet de l'hebdomadaire Der Spiegel, qui affirmait qu'il s'agissait d'une salariée d'une entreprise de matériel médical fournissant la police. 

Une fausse piste pendant des années ++>  

Par ailleurs, "l'institut de médecine légale de Homburg (Sarre, ouest du pays) a réalisé des tests démontrant que des bâtonnets non utilisés portaient l'ADN d'UWP (acronyme "officiel" du "fantôme", pour "Personne de sexe féminin inconnue")", ajoute le communiqué. 

La trace d'ADN féminin à l'origine des spéculations sur l'existence de cette "serial killeuse" avait été retrouvée sur les lieux du meurtre d'une policière de 22 ans, abattue d'une balle en pleine tête le 25 avril 2007 à Heilbronn, sans mobile apparent. Cet ADN avait également été mis en cause dans des dizaines d'autres crimes et délits en Allemagne, en France et en Autriche ces 16 dernières années.

La découverte de cette contamination qui a mis les enquêteurs sur une fausse piste pendant des mois "ne remet pas en cause la valeur probante des tests ADN" dans leur ensemble, s'est défendu le parquet. 

Outre le meurtre de la policière d'Heilbronn qui avait particulièrement ému le pays, la tueuse "fantôme" était notamment soupçonnée d'avoir tué une retraitée de 62 ans en 1993 et un homme de 61 ans en 2001, dans le sud-ouest de l'Allemagne, des affaires non résolues à ce jour. 

Son "parcours", selon l'enquête, l'avait même menée en France: en 2004, le fameux ADN avait été repéré sur une arme factice utilisée lors d'un vol avec violence impliquant des Asiatiques à Arbois, dans le département du Jura. 

La thèse d'une contamination préalable des bâtonnets avec lesquels étaient effectués les relevés avait pris de la substance après un triple meurtre de concessionnaires automobiles géorgiens à Heppenheim (Hesse, centre du pays), auquel le "fantôme" ne pouvait pas être mêlé, d'après les constatations. 

Dans un article paru en mai 2008 (source l'Express), notre correspondante en Allemagne notait d'ailleurs "le parcours chaotique" de la tueuse, "dont le profil ne semble jamais vouloir se préciser": "les «pistes de travail» partent dans toutes les directions: la personne recherchée a consommé ou vendu de la drogue, a été en contact avec des Sinti ou des gens du voyage et, à plusieurs reprises, a trempé dans le commerce de voitures. Si elle n'a sans doute pas de domicile fixe -on a retrouvé son ADN sur des gâteaux secs dans une caravane où elle a dû passer la nuit- elle a plusieurs points d'attache, où elle revient régulièrement: Heilbronn, Fribourg et Linz, en Autriche. Par ailleurs, elle a su organiser la logistique nécessaire à certains de ses crimes ou délits. Elle n'est donc pas solitaire." C'était trop incroyable pour être vrai...

 

Retraçons l'histoire invraisemblable de cette erreur, qui a amené une enquête vieille de 15 ans à repartir à Zéro !

 Ses victimes

23.05.1993. Découverte du cadavre d'une retraitée Liselotte Schlenger de 62 ans étranglée à son domicile par un lien qui sert à lier les bouquets de fleurs, dans le village d'Idar-Oberstein (Rhénanie-Palatinat). On relève plusieurs traces d'ADN notamment sur une tasse à café appartenant à la vieille dame. L'analyse de la trace génétique par la police scientifique est formel: l'ADN appartient à une femme. . De l'argent a été volé au domicile de la retraitée.

de 1994 à 2000 Pas de meurtre connu durant cette longue période. La tueuse ne fait pas apparemment pas parler d'elle (du moins pas de crime connu ou de trace d'ADN trouvée). Les policiers pensent qu'elle a peut-être décidé de se mettre définitivement au vert, ou bien qu'elle a dû faire face à une ou plusieurs maternités, qu'elle est peut-être en prison ou tout simplement morte.

2001. A Fribourg (Bade-Wurtemberg), à 500 kilomètres du 1er crime connu, on découvre le cadavre d'un biffin Josef Walzenbach de 61 ans se disant "brocanteur", à son domicile. On l'a étranglé avec sa ceinture et on lui a défoncé le crâne pour l'achever avec une sauvagerie et une barbarie peu communes, dans la ville de Fribourg...et toujours le même ADN trouvé à plusieurs endroits de la pièce où a été commis le meurtre, notamment sur un tiroir. De l'argent a été volé au domicile du retraité.

jusqu'en avril 2007 on retrouve épisodiquement la trace d'ADN du Fantôme qu'on a relevé sur 30 lieux différents, en Allemagne en Autriche mais aussi en France dans le Jura lors de cambriolages de domiciles, de bureaux, d'établissements hôteliers ou de supermarchés, de caravanes, de cabanes de jardins-ouvriers, de braquages ou de vol de voitures.

Lors d'un règlement de compte entre gens du voyages de la même famille qui ont blessé gravement une personne. A Worms (Rhénanie-Palatinat), à l'occasion d'une violente dispute par balles entre deux frères, des Tsiganes Sinti, on relève également la trace génétique de la tueuse sans visage sur l'une des douilles de balles tirées

 

L'une de ces balles a en effet été manipulée en amont par la «personne recherchée de sexe féminin», comme l'appellent les enquêteurs dans leur jargon policier, mais la piste n'aboutit toujours pas: l'un des deux frères affirme que l'arme appartenait à son père décédé et l'autre se tait.

A Gerolstein (Rhénanie-Palatinat), en 2001,un gamin se blesse en marchant sur une seringue. Les parents en font analyser le contenu. Résultats: des restes d'héroïne et toujours la même signature.  Cela pourrait laisser penser que la tueuse serait une "junkie" prête à tout pour trouver sa dose...mais pour les enquêteurs rien dans cette affaire ne semble vraiment avéré, car la tueuse est d'une rare intelligence et semble bien capable de brouiller les pistes.

La tueuse traquée par la police allemande a, au moins une fois, séjourné en France. C'était en septembre 2004, à Arbois, dans le Jura. Elle pourrait alors avoir participé à l'agression d'un couple de commerçants ambulants.

 

L'homme et la femme sont séquestrés à leur domicile et dépouillés d'une somme de 3 000 euros en liquide, de bijoux et d'un lingot d'or. Quatre suspects sont interpellés par les gendarmes. Ceux-ci saisissent chez les victimes une arme factice, un pistolet à billes sur lequel ils relèvent une trace d'ADN. C'est celle de l'inconnue. Il n'est pourtant pas certain qu'elle ait été présente au moment du «saucissonnage» des commerçants. 

Lors du procès, devant la cour d'assises du Jura, elle n'est pas évoquée par les accusés. Et le pistolet à billes portant son ADN ne semble pas être en relation directe avec l'agression, qui a été commise à l'aide d'un revolver et d'un couteau. Un mystère de plus...

25 avril 2007 Sur un parking dans la ville d'Heilbronn (Bade-Wurtemberg) deux jeunes policiers en tenue qui déjeunaient tranquillement à l'ombre dans leur BMW sur une aire de stationnement entre deux missions ont reçu chacun une balle dans le crâne tirée par surprise et sans sommation.

C'est une exécution pure et simple qui remplit les policiers d'effroi. Michèle Kiesewetter une jeune policière de 22 ans décède sur le coup. Son collègue Martin A.(25ans) est évacué entre la vie et la mort. Il ne sortira du coma que trois semaines plus tard, mais ne gardera aucun souvenir de l'attaque dont lui et sa collègue décédée ont été victimes. Sur cette place très passante du centre de Heilbronn, 120.000 habitants, des témoins ont entendu deux coups de feu mais personne n'a rien vu. Depuis, les 2400 pistes explorées n'ont rien apporté de concluant.

La mystérieuse empreinte est cette fois découverte dans le véhicule des deux policiers. Alors que, tout près de là, se trouvait un campement de gens du voyage et que l'on montait les stands d'une fête foraine, personne n'a rien vu. Ou rien voulu voir.

En février 2008 Dans une rivière proche d'Heppenheim les hommes-grenouilles de la police criminelle repêchent les corps de 3 hommes de nationalité géorgienne venus en Allemagne acheter des Mercedes d'occasion tués pour deux d'entre eux d'une balle dans le crâne. Le troisième ayant été étouffé ou étranglé. La voiture du suspect n° 1 est passée au peigne fin: 80 signatures ADN y sont relevées... dont celle du fantôme d'Helbronn.

Enquête et condamnation

Un portrait robot a même été diffusé le 09 avril 2008 mais, les traits présentés semblent très masculins. Certains policiers croient à l'hypothèse d'un transexuel.

Son ADN a été retrouvé sur trente scènes de crime. En l'occurrence des traces de salive, de la sueur, des cheveux, des particules de peau. Le tout, prélevé dans un rayon de 400 kilomètres sur trente scènes de crime et lieux d'enquête en Allemagne, en Autriche et en France (pour l'une d'entre elles), appartient à une même personne de sexe féminin.

Le Plus
 

Une récompense est offerte aux témoins ou complices qui permettront l'arrestation de "Fantôme

d'Heilbronn" , qui a été portée à 150.000 euros en mai 2008.

Profil émis par les policiers du fantôme d'Helbronn
 

La personne recherchée a consommé ou vendu de la drogue

A été en contact avec des Sinti ou des gens du voyage et, à plusieurs reprises

A trempé dans le commerce de voitures.

N'a sans doute pas de domicile fixe (on a retrouvé son ADN sur des gâteaux secs dans une caravane où elle a dû passer la nuit)

A plusieurs points d'attache, où elle revient régulièrement: Heilbronn, Fribourg et Linz, en Autriche.

Par ailleurs, a su organiser la logistique nécessaire à certains de ses crimes ou délits. Elle n'est donc pas solitaire. «Elle a toujours agi en compagnie de quelqu'un, précise Peter Lechner, de la police criminelle de Heilbronn. Mais ce n'était jamais la même personne.»

 


David BERKOWITZ " Le fils de Sam"

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Nom David BERKOWITZ
Surnom « Le fils de Sam »
Né le : 01 Juin 1953 à New York
Mort le : encore en vie
Tueur en série Américain 

PREAMBULE

Condamné à 6 peines de prison à perpétuité pour 6 meurtres reconnus 

Vie familiale de David BERKOWITZ 

De son nom de naissance ; Richard David FALCO. Son véritable père ne serait pas Tony Falco comme le déclarera sa mère, Betty Falco avec qui elle aura une fille pendant leur mariage et juste avant de se séparer, mais celui de Joseph Kleinman avec qui sa mère aurait eut une relation. Après son refus d'avorter, elle donne naissance à Richard David Falco, puisqu'elle déclare que Tony Falco est bien le père. 

Une semaine après sa naissance, le couple Berkowitz, adopte légalement l'enfant et lui donne son nom, en inversant les prénoms. 

Sa mère adoptive, meurt d'un cancer du sein, alors qu'il a 14ans. Il a déjà à cet âge, goûté au vol et à la pyromanie. Il n'a aucun don pour les études et ne s'intéresse à rien. 

Il détestera la seconde épouse de son père adoptif et se renfermera en s'intéressant aux sciences occultes. 

En 1971, il intègre l'US air Force et sert l'armée honorablement jusqu'à sa démobilisation qui a lieu en 1974. 

C'est à cette date qu'il retrouve sa véritable mère qui ne lui cache pas sa conception, ce qui le perturbe encore un peu plus et décide de ne jamais la revoir. 

Après avoir réintégré le civil, Berkowitz à occupé plusieurs emplois dans l'administration américaine, et quand il sera arrêté, il était l'un des employés de l'US postal.  

Ses victimes

Toutes les victimes ont été tuées ou blessées par balles issues d'un revolver calibre  44 Buldog. 

Il s'agit toujours de personnes stationnées dans une voiture, de jeunes femmes avec de longs cheveux ou des hommes qui peuvent être confondus pour des femmes. 

D.BERKOWITZ faisait selon lui partie d'une secte et indiquera lors de ses interrogatoires que plusieurs membres de cette secte ont participé aux agressions décrites ici. 

Noël 1975

D.B. reconnaît avoir attaqué deux femmes dans la nuit de noël 1975, au couteau et qu'elles ont été ses toutes premières victimes humaines.

L'une des victimes n'a jamais put être identifiée, la seconde, s'appelle Michelle Forman

29.07.1976

Donna Lauria 18 ans. Abattue à bout portant en sortant de sa voiture devant chez elle. D.B attendait depuis des heures dans sa voiture devant chez elle.

23.10.1976

Carl Denaro, 25ans, et Rosemary Keenan, 38ans.

Pris pour cible alors qu'ils sont en voiture. Plusieurs balles seront tirées, Carl sera fortement touché à la tête mais survivra avec une plaque de fer qui remplace désormais une partie de son crâne. Sa compagne ne sera que partiellement touchée.

Carl avait les cheveux longs. D.B a pu le prendre pour une fille.

26.11.1976

Donna De Masi, 16ans, et Joanne Lomino, 18ans.

Gravement blessées par balles à la sortie d'un cinéma. Joanne Lomino restera paraplégique et Donna De Masi s'en sortira. Son état était moins grave.

30.01.1977

Christine Freund, 26ans, et John Diel, 30ans,

Assis dans leur voiture et s'apprêtent à se rendre dans au cinéma pour voir Rocky.

Trois coups de feu perforent la voiture, il est environ 0h40. Christine Freund décèdera quelques heures plus tard.

08.03.1977

Virginia Voskerichian, 19ans, étudiante à l'université de Columbia

Marche en direction de l'école. Elle est abattue à un bloc de l'endroit ou Christine Freund fut abattue Plus tard, Berkowitz fera valoir que le tueur de Virginia Voskerichian était une femme et que le mode opératoire avait été changé par la secte dont il fait partie pour égarer les recherches de  la police.

17.04.1977

Alexander Esau, 20ans, et Valentina Suriani, 18ans

Se trouvent à seulement quelques pâtés de maison de l'attentat commis sur Lauria et Valenti, lorsque quelqu'un leur tire dessus. Il est presque 3h00 du matin.

Suriani, décède sur place et Esau meurt quelques heures après son arrivée à l'hôpital. Personne ne peut décrire ce qui est arrivé ni même donné une description de l'assaillant.

Berkowitz s'est déclaré responsable de l'attaque et des tirs sur Alexander Esau et Valentina Suriani.

26.06.1977

Salvatore Lupo, 20ans, et Judy Placido, 17ans

Quittent ensemble la discothèque "Elephas" dans le Bayside, un quartier du Queens.

Le jeune couple est assis dans leur voiture. Il est 3h00 du matin, trois coups de feu frappent la voiture. Les deux sont atteints, mais leurs blessures sont légères et ils survivront.

31.07.1977

Stacy Moskowitz et Robert Violente,

Sont dans leur véhicule, garé sous un lampadaire tout proche d'un parc municipal.

Ils s'embrassent lorsqu'un homme s'approche tout près du passager de la voiture et tire plusieurs coups de feu.

Stacy Moskowitz, meurt après son admission à l'hôpital. Robert Violente survit. Il perd un œil et devient quasiment aveugle de l'autre.

Plusieurs témoins ont assisté à la scène. C'est ce qui permettra l'arrestation de Berkowitz

 

 Enquête et condamnation 

17.04.1977 Pas très loin de la scène de crime où Alexander ESAU et Valentina SURIANI ont perdu la vie, un officier de police découvre une lettre manuscrite, en pleine rue. Certaines lettres sont écrites en minuscules tandis que d'autres le sont en majuscules. Le pli est adressé au Capitaine Joseph Borelli de la police de NY.  

La découverte de la lettre reste secrète. Le contenu ne sera pas publié, mais quelques indications font l'objet de fuites. La police estime que l'auteur est familier de l'écossais. Des bribes de phrases le laissant supposer. 

Les journaux s'emparent de l'affaire et à plusieurs reprises, il fera les gros titres des journaux, qui finiront par l'appeler "Fils de Sam", après que sa lettre ou il se revendique comme tel, soit connue. 

26.05.1977 La police consulte plusieurs psychiatres et obtient un profil psychologique de leur suspect.Il leur est décrit comme névrosé, souffrant probablement d'une schizophrénie paranoïde et qu'il est sans doute victime ou se croit victime d'une possession démoniaque. 

Aussitôt, elle interroge 56 propriétaires de 44 Bulldogs qui ont été légalement enregistrés dans la ville de NY. Elle en profite également pour comparer les stries laissées sur les balles de toutes les armes avec les traces retrouvées. Elle crée également des traquenards avec des couples d'agents qui stationnent dans des zones isolées dans l'espoir d'attirer le tueur. Mais, rien ne fonctionne. 

30.05.1977 Jimmy Breslin, chroniqueur du Daily News de NY, reçoit une lettre manuscrite d'une personne qui se prétend le tireur au 44 Bulldog. La lettre a été postée le jour même et porte le cachet d'Englewood dans le New Jersey.  Une semaine plus tard, le Daily News publie la lettre en concertation avec les services de police. Plus d'un million d'exemplaires du quotidien sera vendu. La publication de la lettre crée une véritable panique dans NY et la police reçoit toutes sortes d'appels sans aucun fondement ni le moindre sérieux. 

31.07.1977 L' agression de Stacy Moskowitz et Robert Violente sera vue par plusieurs témoins présents dans leur voiture en bordure du parc.Près d'une minute après la fusillade, une femme assise aux côtés de son petit ami, dans une voiture de l'autre côté du parc municipal, voit un homme de race blanche qui portait une perruque de couleur claire, sans doute quelque chose de très bon marché, s'enfuir en courant et monter dans une petite voiture de couleur claire qui a démarré très vite.

-          J'ai eu l'impression qu'il venait de voler une banque, dira la jeune femme.

Elle donnera les quelques chiffres qu'elle réussit à noter de la plaque d'immatriculation tout en étant incapable de pouvoir donner les deux premiers, mais elle est certaine qu'il s'agit soit de : 4-GUR ou 4-GVR.
Au moins deux témoins décrivent une volskwagen jaune quitter rapidement les lieux et éclairer ses phares plus loin. L'une des résidentes du quartier qui a entendu les coups de feu, Mary Lyons, entend également la demande à l'aide de Violente et, en jetant un œil à sa fenêtre, elle voit un homme qu'elle identifiera plus tard, comme Berkowitz, qui s'éloignait de la scène du crime d'un air détaché, alors que de nombreuses autres personnes se précipitaient à l'inverse de lui, afin de porter secours aux victimes. 

Berkowitz, déclare, plus tard, que celui qui a tiré sur Moskowitz et Violente, était un ami de John Carr, qui serait arrivé du Dakota du Nord spécialement pour l'occasion.

Il tentera de persuader les deux autres membres du culte de reporter leur action, car son véhicule, une Ford Galaxie, immatriculé 561XLB à été verbalisée à proximité du parc municipal à 2h05, pour avoir été garé trop près d'une bouche d'incendie. Mais sa proposition aurait été rejetée et il aurait été contraint de rester pour s'assurer que la police ne serait pas dans le coin.  

Le soir de l'attentat contre Violente et Moskowitz, Cacilia Davis, qui vit près du lieu du crime, voit D.B roder dans le quartier. Puis, elle le voit enlever une contravention du pare-brise d'un Ford Galaxie Jaune qui était garé trop près d'une bouche d'incendie. Il a l'air menaçant et furieux.Deux jours après la fusillade, elle prend contact avec la police et témoigne. 

La police enquête sur cet homme et fouille la voiture garée dans la rue Pine à Yonkers, tout proche de son appartement. Elle y découvre à l'arrière, un fusil Mark III, et un sac de toile rempli de munitions, des cartes des scènes de crime et une lettre menaçant de commettre encore plus de crimes et adressée au détective Dowd de la Task Force, chef de l'opération "Oméga". La police décide d'attendre D.B mais, dehors, plutôt que de risquer une fusillade dans l'étroit couloir de l'immeuble. 

Peu de temps avant 22h00D.B. arrive à proximité de son immeuble. La police surgit et l'arrête. Il portait un sac en papier. A l'intérieur, un 44 Bulldog. 

D.B. reconnaît rapidement la fusillade et exprime l'intérêt de plaider coupable si on lui assure l'emprisonnement à vie, plutôt que la peine de mort. 

Il sera reconnu sain d'esprit et condamné à six peines de prison à vie pour les meurtres de 6 personnes, le 12 juin 1978. 

Liens vidéos 

http://www.blogdei.com/index.php/2007/05/30/1946-j-ai-maudit-le-jour-ou-je-suis-ne-confessions-du-fils-de-sam-un-tueur-en-serie-condamne-a-la-prison-a-vie 

http://www.dailymotion.com/related/x635kw_serial-killer-david-berkowitz-22_news/video/x635e4_serial-killer-david-berkowitz-12_news 

http://www.dailymotion.com/related/x635e4_serial-killer-david-berkowitz-12_news/video/x635kw_serial-killer-david-berkowitz-22_news 

http://video.google.com/videoplay?docid=-5204786387893801902

 

 

Richard Cottingham " Le Torso Killer"

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Nom :     COTTINGHAM
Surnom : Le Torso Killer
Né le :     25 Novembre 1946 dans le Bronx (New York)
Mort le :  Encore en vie
T
ueur en série Américain

 PREAMBULE
Un reportage aura lieu le 28 avril 2009 sur TF1 à 22H55. Vous entendrez son interview.

 Vie familiale de Richard Cootingham 

Il a deux frères et sœurs. Ses parents sont mariés. Pas de difficultés particulières lors de son enfance.Il se marie en mai 1970 avec Janet à Notre-Dame de Lourdes Eglise dans le Queens Village, NY. 3 enfants seront issus de ce mariage ( Blair né en 10.1973, Scott en 03.1975 et Jenny en 10.1976). Dès 1977, il n'aura plus de relations sexuelles avec sa femme, qui finira par demander le divorce en 1979.
Particularité : Myopie
Lors de son arrestation, il travaillait comme opérateur chez Blue Cross (société informatique).
Il aura 2 relations extra conjugales ( la première de 1977 à 1980 avec Barbara Lucas) et la seconde début 1980. 


Le final
 

Après sa capture, il a été retrouvé chez lui, 3 jeux de menottes, des colliers « d'esclaves » ainsi que divers objets ayant appartenu à ses victimes.C'est lui qui a assuré sa propre défense lors de sont procès.Il a avoué une fascination depuis sa plus tendre enfance pour le bondage.
Il a toujours nié les meurtres pour lesquels on l'accuse. Il n'a pu cependant nié les actes de tortures effectués sur la personne de Leslie O'Dell (dernière victime retrouvée vivante).Il a fait plusieurs tentatives de suicide.Richard Cottingham a été condamné à 195 années de prison. 

Ses victimes 

16.12.1977

Première victime Maryann Carr a été trouvée pieds et mains liés , etranglée.

Septembre 1978

Karen Schilt enlevée dans la ville de New York, droguée, et agressée sexuellement.

12.10.1978

Il prend une prostituée enceinte nommée Susan Geiger. Elle sera droguée, battue et violée

1978

Une prostituée, "Bouncey", sera découverte dans une rue de la Reine. Elle a été démembrée Sa tête n'a jamais été retrouvée.

15 Mai 1979

Shelly Dudley est retrouvée assassinée dans un motel dans le New Jersey, juste au-dessus du pont George Washington

30 Mai 1979

Une ancienne prostituée a été retrouvée dans le même motel que celui de Shelly Dudley., démembrée, brûlée, ses seins soigneusement enlevés

Décembre 1979

Dans un hôtel miteux, le Motor Inn Hotel 515 West 42d Street , un incendie se déclare. Les pompiers arrivés sur place, extraient d'une chambre en feu, une femme nue sans tête. Ses mains ont également été coupées.Un deuxième corps est retrouvé dans cette même chambre, dans le même état de démembrement.Une seule des deux victimes est identifiée , Deedah Goodarzi, une prostituée de Long Island.L'autre ne le sera jamais. C'est pour cela qu'on l'appelle Jane Doe

04 mai 1980

Le corps de Valorie Street est retrouvé nu, roué de coups, les seins coupés, à l'hôtel Quality Inn Motel à Hasbrouck Heights, NJ

12.05.1980

Drugged, battu sauvagement et Pamela Weisenfeld sera retrouvée morte dans un parking . Elle a été droguée et sauvagement battue.

15.05.1980

Jean-Mary Ann Reyner a été retrouvée poignardée, mutilée, et étranglée dans Un hôtel , à proximité de la cinquième avenue.

22.05.1980

Les hurlements de la jeune prostituée de 18 ans, Leslie O'Dell amènent les voisins du motel à téléphoner à la police. .Une unité est détachée. En arrivant sur les lieux, ils apercoivent Cottingham en train de sortir de la chambre avec un pistolet. Cottignham s'est laissé arrêté sans incident.

La jeune prostituée, encore en vie, était dans un état lamentable. Menottée au lit, violée plusieurs fois, sodomisée et torturée au couteau.

 

 

 

Robert BERDELLA " Le boucher de Kansas City"

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Nom BERDELLA Robert
Surnom Le boucher de Kansas City
Né le : 1949, à Cuyahoga Falls (Ohio), près de Cleveland - Etats Unis
Mort le : 8 octobre 1992 (d'une crise cardiaque) au Pénitencier d'Etat de Jefferson City, Missouri.
Tueur en série Américain 

PREAMBULE 

Berdella aimait sélectionner des paumés et des prostitués mâles, les ramener chez lui et les attacher sur son lit de torture "fait-maison". Il faisait des expériences avec des électro  chocs et leurs injectait toutes sortes de produits de nettoyage dans les veines. Il gardait un journal détaillé où il décrivait la façon dont ses victimes réagissaient, et possédait une collection de 357 photographies d'hommes nus à différentes étapes de souffrance.

Vie familiale de R.BERDELLA 

Berdella était un garçon taciturne et distant. Il a un frère cadet né en mai 1956, prénommé Daniel. Il était adolescent lorsque son père, Robert senior, mourut soudainement d'une crise cardiaque, à seulement 39 ans. ( 1965) Sa mère se remariera peu de temps après. 

Il aurait été violé à cette période (1965) par un homme avec lequel il travaillait dans un restaurant. C'est à cette même période qu'il devient « accro » d'un film qui restera gravé dans sa mémoire « le collectionneur » dont le sujet est celui d'un homme qui enlève une femme et la conserve à des fins personnelles en captivité. 

Après le lycée, Berdella s'inscrivit dans une école d'Art. C'est son intérêt pour l'art qui l'amena à Kansas City en 1967.

En 1970, il assume son homosexualité. 

En 1980, alors qu'il collectionnait les bizarreries et les artefacts, il ouvre un magasin à Westport «Le Bob's Bazaar Bizarre". 

Le magasin de Berdella était situé dans le "marché aux puces" de Westport. Des boîtes de nuits, des bars et des théâtres sont éparpillés dans cette zone, où traînent tous les jeunes banlieusards... et les "paumés" à la recherche d'argent. 

1982-1984, il rencontre beaucoup d'homosexuels prostitués paumés. Ils en accueillent beaucoup chez lui moyennant travaux. 

Ses victimes

 Robert Berdella a avoué avoir torturé et assassiné 6 jeunes hommes qui avaient entre 19 et 26 ans. Il en a peut-être tué cinq de plus.

  • 05.07.1984: Jerry Howell 19 ans - prostitué. Sera drogue et violé à maintes reprises. Il est mort asphyxié. Son corps a été démembré dans la cave et mis dans des sacs poubelles. Il a terminé dans la benne à ordures. 

10.04.1985: Robert Sheldon. Il le droguera aussi, le violera pendant plusieurs jours. Il sera torturé. Il finira étouffé avec un sac en plastique. Démembré comme Jerry Howell, benne à ordures aussi sauf la tête qu'il enterre dans son jardin. 

22.06.1985: Mark Wallace. Il le rencontre un soir de grande tempête. Il lui propose l'hébergement. Il finira violé, torturé, démembré et dans la benne à ordures. 

26.09.1985 James Ferris. Berdella le rencontre dans un bar homosexuel. Il le ramène chez lui. Mêmes viols, tortures, démembrement et benne à ordures. 



17.06.1986
: Todd Stoops. Même châtiment . Il décèdera sous la torture. Il finira lui aussi démembré dans une benne à ordures.
 

05.06.1987: Larry Pearson. Il sera torture dans le sous sol de la maison de Berdella Durant 6 semaines. Il mourra étouffé par un sac en plastique. Sa tête sera conservée et enterrée dans le jardin.

 29.03.1988: Chris Bryson. saute par la fenêtre de la maison de Robert Berdella. Il est nu et ne porte qu'un collier de chien lorsqu'il tambourine à la porte d'un des voisins de Berdella en hurlant qu'on le sauve. Chris Bryson se prostitue pour nourrir sa famille.

5 jours auparavant, il rencontra Berdella qui lui avait alors proposé des relations sexuelles chez lui. Laissant passer Bryson devant lui dans l'escalier, Berdella le frappa sur la tête, et le jeune homme tomba sur le palier, inconscient. Berdella en profita pour le photographier avec son Polaroïd. C'était une de ses obsessions. Berdella le frappa avec une matraque en acier et injecta dans plusieurs parties de son corps un tranquillisant pour animaux et des antibiotiques. Il attacha des fils électriques sur son corps, notamment ses testicules, et l'électrifia plusieurs fois. Il le viola, parfois jusqu'à trois fois dans la même journée. 

Enquête et condamnation 

Les policiers avertis arrêtèrent Berdella dès son retour le 29.03.1988. 

Berdella avoua les meurtres et les tortures de 6 jeunes hommes entre 1984 et 1987. Avec une capacité terrifiante à se souvenirs des détails, il raconta son histoire alors que les journalistes enregistraient ses aveux et prenaient des notes. 

En avouant ses crimes au procureur, Robert Berdella pu "négocier sa vie" On lui promit qu'il ne serait pas condamné à mort s'il donnait des détails sur ses actes. 

Le 19 décembre 1988, le juge Vincent Baker déclara Berdella coupable des six meurtres et le condamna à la prison à vie sans possibilité de libération sur parole. 

Le final 

Il décède d'une crise cardiaque le 08.10.1992. Les soupçons d'empoisonnement subsistent. 

Le plus  

Les photos que prenaient continuellement Bardella, serviront de preuves irréfutables de sa culpabilité. Il gardait en effet, une documentation fournie des "événements" pour chacune de ses victimes. Ils découvrirent 357 photographies de 23 hommes différents, nus, attachés et souffrant clairement de tortures Les enquêteurs trouvèrent également un "journal intime" dans lequel Berdella décrivait les actes de tortures qu'il avait fait subir à ses victimes et la manière dont ils réagissaient.

 

 

 

 

CRIMES DE LA RN20 "L'APPEL A TEMOINS CONTINUE"

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CRIMES DE LA RN 20 « L'APPEL A TEMOINS CONTINUE »

 

Printemps 2008, les enquêteurs de l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) ont pu relancer l'enquête sur les "crimes dits de la RN 20".

Quatre meurtres de jeunes femmes commis entre 1980 et 1983 près d'Etampes (Essonne) sont, en effet, peut être résolus grâce à un Kleenex taché de sperme retrouvé près de l'une des victimes. 

Agé de 47 ans, cet habitant du nord de l'Essonne, dont l'ADN récupéré sur le kleenex a pu être identifié, dans le Fichier national des empreintes génétiques, puisque il a déjà été arrêté pour de petits délits. En effet, Le suspect a été condamné, ces 15 dernières années, à une dizaine de reprises pour des délits mineurs, bagarres, violences, vols avec violences et tentative de proxénétisme. "Ce n'est pas un grand voyou", indique-t-on de source judiciaire .Il a été placé en garde à vue, jeudi 14 mai, 29 ans après les faits...Mais faute de preuves à son encontre, il a été libéré vendredi 15 mai 

Car "Le Kleenex tâché de sperme, retrouvé à proximité du corps de l'une des 4 victimes, ne prouve pas forcément l'auteur du crime", précise-t-on de source judiciaire. "Cet élément ne fait que marquer sa présence à un moment donné sur les lieux".

 Bien que ces 4 affaires soient aujourd'hui prescrites, il est important pour les familles des victimes de connaître le(s) meurtrier(s).

 Toute information ou souvenirs détenus seront les bienvenus.

 Points communs entre les victimes 

Tous les corps ont été retrouvés dans un secteur d'une poignée de Kms au sud d'Etampes.

A chaque fois : des femmes au profil étrangement similaire, blondes, plutôt menues. « Pour trois de ces filles au moins, nous sommes persuadés que le tueur est un seul et même homme », nous confiait en mars Gilles Leclair, nommé la semaine dernière patron de la sécurité en Corse, et qui dirigeait à l'époque la brigade criminelle de Versailles, en charge de ces enquêtes. 

Personnes à Contacter  

Commissaire Eddy Kling, du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles, à court de pistes.

Gilles Leclair, qui, en tant qu'ancien chef de la Crim de Versailles, a enquêté sur les "meurtres de la RN 

Suspicions mais pas de preuves matérielles contre Michel FOURNIRET (Voir article sur blog)

A cette époque, celui que la presse surnomme "l'ogre des Ardennes" , Michel Fourniret vivait à une cinquantaine de kilomètres de là et avait été interrogé à l'époque au sujet du premier meurtre, celui de Michèle COUTURAT. 

Une Peugeot 504 a été aperçue près du château d'eau, ce qui est attesté par des empreintes de pneus. Le suspect, propriétaire d'un véhicule similaire, a admis travailler dans la région, fréquenter un garage d'Etampes et s'intéresser aux auto-stoppeuses. Ne disposant d'aucune preuve irréfutable, les enquêteurs l'ont ramené dans sa cellule après deux petites heures d'audition. 

Il concevait à cette époque des machines pour les cordonniers. Il a été interpellé le 23 mars 1984 après avoir agressé sexuellement une automobiliste de 20 ans à Ormoy (Essonne), à une trentaine de kilomètres de Mondésir... Michel Fourniret leur a aussitôt avoué quatorze agressions similaires commises entre 1977 et 1984 dans l'Essonne, les Yvelines et l'Eure-et-Loir: étrange attitude, comme s'il voulait focaliser l'attention sur ces seules affaires. Lesquelles lui vaudront d'être condamné en 1987 à sept ans de prison, dont deux avec sursis. 

Victimes 

11.03.1980 Michèle COUTURAT

Michèle Couturat, prostituée occasionnelle à Paris, originaire des Charentes Maritimes a été pendue au bout d'une corde dans un château d'eau au bord de la RN 20, au lieu-dit Mondésir. Elle avait 17 ans, et a été aperçue quelques jours avant faisant du stop à la porte d'Orléans.

Elle n'a pas été violée mais du sperme est retrouvé sur son corps. Cette jeune fille avait l'habitude de faire de l'auto-stop pour descendre dans le sud-ouest. Trois jours avant sa mort, elle aurait été aperçue Porte d'Orléans à Paris. pour descendre dans le Sud-Ouest

Le 1er juin 1984, Michel Fourniret, alors incarcéré à Fleury-Merogis pour une agression sexuelle, est placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Un témoignage, corroboré par des traces de pneus relevées à proximité du chateau d'eau, laisse entendre qu'une Peugeot 504 se trouvait sur les lieux du crime.

Michel Fourniret possédait à l'époque une Peugeot 504 et a reconnu, lors de son interrogatoire, fréquenter régulièrement la région d'Etampes (fréquentation notamment d'un garage ) et s'intéresser aux auto-stoppeuses. Faute de preuves matérielles, cette piste avait alors été abandonnée par les enquêteurs. Parmi les points communs avec ces crimes connus, on peut noter que le corps de Michèle Couturat a été abandonné à proximité d'un transformateur comme celui d'Isabelle Laville en 1987 dans l'Yonne. De plus le noeud de corde qui a servi à sa pendaison était particulièrement sophistiqué. Or Michel Fourniret était expert en la matière. 

25 Décembre 1980 Sylvie Le Hellocq

Sylvie Le Hellocq, une serveuse bretonne de 20 ans, est découverte, par un promeneur, nue sous une bâche en plastique par un promeneur près d'une aire de stationnement de la RN 20en bordure de la RN 20, au niveau de la côte de Rougemont, à quelques encablures d'Etampes à 3 km du château d'eau. La veille , elle faisait du stop porte de Saint-Cloud pour rentrer en Bretagne à l'occasion des fêtes de fin d'année. La jeune fille n'a pas été violée par son agresseur. 

14 juillet 1982 Christine Duvauchelle

Cette concierge rue Pascal à Paris de 26 ans a quitté quelques jours avant son domicile pour ne plus jamais y retourner. Elle est retrouvée recroquevillée en chien de fusil à l'orée d'un bosquet d'arbres près de l'aérodrome de Mondésir.

Elle n'a pas subi de violences sexuelles et est morte par asphyxie mais a reçu des coups de tournevis. Selon son compagnon, Christine Devauchelle aurait disparu dans la soirée après être sortie boire un café. Les enquêteurs doutent pourtant du scénario approximatif fourni par cet homme réputé violent et alcoolique. Ils pensent tenir le coupable. Le suspect bénéficiera pourtant d'un non-lieu. « Michel Fourniret a avoué en 2004 avoir tué Natachais Danais en novembre 1990 en la poignardant avec un outil de cordonnier ». 

07 Août 1983 : Pascale LECAM

21 ans bretonne.Un promeneur l'a découverte gisant étranglée dans un champ à proximité d'un étang de Bruyères-le-Châtel à 3 km de la RN 20, au nord d'Etampes.La victime a été violée avant d'être tuée à coups de pierre et de tournevis.

Sur quelques centimètres carrés de Kleenex trouvé à côté du corps, une trace ADN a été identifiée par les policiers. Ce qui a amené à la Garde à vue dont nous parlions en début d'article. La découverte de Pascale Lecam sera la dernière de cette macabre série. 

Cette étudiante travaillait comme secrétaire intérimaire et était logée chez sa soeur avenue Ledru-Rollin à Paris. La veille de sa disparition elle avait un rendez-vous avec un inconnu au pub Saint-Germain le samedi après-midi. Cet homme n'a jamais pu être identifié. 

Après cette quatrième agression, la série criminelle de la RN 20 s'est interrompue. 

Michel Fourniret est incarcéré huit mois plus tard et a ensuite quitté la région à sa sortie de prison.

 

John THOMAS "Recherché depuis plus de 35 ans"

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Nom John THOMAS
S
urnom
Né le :1937
Mort le : encore en vie
Tueur en série Américain 

PREAMBULE 

John Thomas, 72 ans actuellement, ayant déjà été emprisonné pour viols, vient d'être inculpé par la police de Los Angeles en mars 2009, pour soupçons sur une vingtaine de viols et meurtres dans les années 70 et 80.Un prélèvement ADN a permis à la police de Los Angeles de le retrouver. Depuis, les policiers se penchent sur des dizaines de dossiers d'affaires non résolues. 

John Thomas junior, 72 ans, qui a purgé plusieurs peines de prison pour agressions sexuelles entre 1957 et 1983, a été interpellé fin mars après s'être soumis en 2008 à un prélèvement d'ADN requis par la loi du fait de son casier judiciaire. 

Fais connus 

Aux yeux de ses voisins, John Floyd Thomas était un vendeur d'assurance retraité sans histoires, qui aimait discuter de l'actualité et lancer quelques blagues.Le 31 mars dernier, M. Thomas, a été arrêté dans son petit appartement de South Los Angeles. 

Ses victimes 

A minima 5 femmes femmes âgées de 56 à 80 ans. Il est officiellement inculpé pour deux meurtres commis en 1972( Ethel SOKOLOFF-68 ans) et 1976 (Elisabeth McKeown -67 ans). 

Mais son ADN le lie à trois autres meurtres à Inglewood, pour lesquels il n'a pas encore été inculpé. Trois femmes, âgées respectivement de 80, 65 et 56 ans, avaient été agressées, violées et étouffées selon le même mode opératoire. 

La police émet une hypothèse: John Floyd Thomas et le "violeur des quartiers ouest", qui a terrorisé Los Angeles dans les années 1970 et 1980, ne formeraient qu'une seule et même personne. D'autres investigations sont en cours, les policiers examinant même des crimes remontant aux années 1950. 

L'homme pourrait être responsable du meurtre d'une trentaine de femmes, toutes âgées de plus de cinquante ans, violées et tuées à cette époque selon le même mode opératoire. Outre l'ADN, les policiers ont d'autres faisceaux de preuves: la vague de crimes attribués au "violeur des quartiers ouest" avait cessé en 1978, date à laquelle John Floyd Thomas est emprisonné après avoir été condamné pour viol à Pasadena ; les meurtres ont repris à partir de 1983, date à laquelle l'homme est sorti de prison. "S'il s'avère être le type recherché, il sera probablement le plus grand serial killer de la ville de Los Angeles", conclut le capitaine Cremins de la police de Los Angeles dans les colonnes de la presse américaine. 

Le Plus 

Dans 17 des meurtres pouvant lui être attribués, les victimes avaient la cinquantaine ou plus, certaines étaient même nonagénaires, et le mode opératoire était le même.Fait troublant, cette vague de crimes avait cessé en 1978, lorsque Thomas avait été emprisonné après avoir été condamné d'un viol à Pasadena, une banlieue nord-est de Los Angeles.

 Après sa sortie de prison en 1983, Thomas s'était établi à Chino, à 50 km de Los Angeles, où une deuxième vague d'agressions s'est déclarée la même année, cinq femmes étant assassinées dans la ville voisine de Claremont.

 

 

Very Idam Henyansyah ou Ryan- Condamne à mort

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Nom Very Idam Henyansyah
Surnom Ryan
Né le :1979
Mort le :encore en vie
Tueur en série Indonésien 

CONDAMNE A MORT LE 06.04.2009 

Very Idam Henyansyah, un chômeur de 30 ans qui était auparavant enseignant en Corée, a été appréhendé le 22 juillet 2008, après que la police ait identifié un corps démembré (découvert dans un sac, au bord d'une route) comme celui de son ex-amant. 

Les enquêteurs ont ensuite exhumé d'autres victimes, dans son jardin, dont plusieurs ont travaillés dans un centre de fitness local. Par ailleurs, les corps d'une femme et de sa fille de 3 ans, dans la fosse sceptique. 

Il a tout d'abord, selon la police, admis, puis nié, avoir commis les meurtres. 

Il a été condamné à mort le 06 avril 2009 pour les meurtres de 11 hommes et femmes. Cet homme de 31 ans aujourd'hui, joue à la star, il a sorti un livre - aux très bonnes ventes - et un disque, Ma dernière performance. 
 

Un reportage dans le magazine TV Sept à Huit (TF1) a même été réalisé sur lui (il a été interviewé) le 05 juillet 2009 !.

Vie familiale de Very Idam Henyansyah 

Ses parents, un fermier et une vendeuse de vêtements, ont été interrogés sur leur prétendue ignorance du fait que les corps étaient enterrés dans leur jardin.  Henyaksyah a expliqué à un magazine indonésien que sa famille avait commis les meurtres parce qu'ils n'approuvaient pas son style de vie. 

"En fait, je n'ai commis aucun meurtre. Ma famille les a tués. Ils désapprouvaient mon style de vie. Ils ont tués tous les hommes qui étaient proches de moi... Mais je ne peux pas vous en dire plus maintenant. Je veux les protéger..."

 

 

 

 

MAHIN - TUEUSE EN SERIE PASSIONNEE AGATHA CHRISTIE

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Nom MAHIN
Surnom
Née le : vers 1977 (elle a 32 ans actuellement)
Morte le :encore en vie
Tueuse en série Iranienne 

PREAMBULE 

Mai 2009 Une jeune femme Iranienne de 32 ans, qui tuait des dames d'un certain âge pour les dépouiller a avoué puiser ses stratagèmes dans les livres de la romancière britannique, Agatha Christie.Elle aurait à son actif plus de 6 meurtres, dont cinq femmes âgées de 50 à 70 ans.Elle risque la peine capitale selon la loi iranienne 

Ce qu'on sait de  Mahin

Mahin est une femme forte et très sportive. Elle est mère de deux enfants. 

Ses victimes

Sa méthode relève réellement du psychopathe machiavélique et calculateur : elle ciblait ses victimes, des personnes âgées ou des femmes d'âge mûr, leur proposant de les déposer en voiture chez elles, en les recrutant à la sortie des lieux de culte. Elle a en outre reconnu le meurtre de son propriétaire et de sa tante...

 Depuis janvier, elle aurait donc tué quatre femmes dans la ville de Qazvin, située à 100 km à l'ouest de Téhéran. 

Mode opératoire 

À son tableau de chasse : une demi-douzaine de victimes, surtout des femmes âgées de 50 à 70 ans, qu'elle s'empressait ensuite de dépouiller de leurs bijoux et de leur argent. La mosquée semble avoir été son lieu de prédilection pour les repérer. C'est à sa sortie qu'elle leur proposait innocemment de les ramener chez elles. Une fois à l'abri des regards, elle s'en donnait à cœur joie. 

Elle les faisait monter dans sa voiture - une Renault de couleur jaune - puis leur offrait des jus de fruits contenant des soporifiques, avant de les étrangler. Elle dépouillait consciencieusement ses victimes qu'elle étouffait, après les avoir endormies. L'une d'entre elles a été battue à mort avec une barre de fer : elle avait repris connaissance... 

Motivations 

De grosses dettes s'élevant à plus de 18 000 euros et qu'elle désespérait de pouvoir éponger. D'après le chef de la police locale, Akbar Hedayati, cité par la presse iranienne, la jeune Mahin, une femme corpulente et experte en body-building, cherchait également «à se venger en choisissant des femmes ressemblant à sa mère qu'elle déteste ».

Un crime punissable par la peine capitale

L'enquête judiciaire révèle que ces différents crimes ont été commis entre les mois de février et de mai dernier. 

C'est après avoir procédé à des relevés d'empreintes au niveau des corps que la police en a d'abord déduit que la criminelle était une femme. Mais c'est pour excès de vitesse que sa Renault a été repérée. Puis, la description faite par une Iranienne qui aurait réussi à échapper à ses griffes a finalement permis de recoller les morceaux. Toujours selon la presse locale, Mahin serait la première femme à être accusée de meurtres en série - un crime punissable par la peine capitale.

 

 


DISPARUS ALPES MARITIMES "APPEL A TEMOINS"

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 Dossiers en souffrance qui nécessitent votre réflexion et vos observations

 03.11.1982 John Berthe CHAUDE 

13 ans, disparu à Theoule sur Mer. Sa mère, Deborah Chaude le recherche toujours.L'adolescent de 13 ans était parti du domicile familial pour une balade à vélo. Il avait bavardé avec un jeune cyclomotoriste avant que sa trace ne se perde, définitvement.L'ADN de la mère de John Berthe, a été comparé avec le crâne d'enfant retrouvé l'année dernière (2008) à Duranus. Hélas, sans succès. 

21.05.1991 Marie Hélène AUDOYE - 23 ans

Contact                                 Annie AUDOYE (maman) annieaudoye@yahoo.fr et 04.92.91.06.23
Juge saisi de l'affaire               Mme ANDRE et Mme GIRON
Disparition :                           14H15 après sa visite à un pharmacien de Monaco, client de la jeune femme, représentante en pharmacie. Elle laisse un mot à un client pharmacien : « Bisous, à la semaine prochaine ». Elle prend la route en direction des Alpes-de-Haute-Provence , on ne la reverra jamais. 

Puis elle monte dans sa Renault Super Cinq blanche et poursuit une tournée censée la mener à Gap puis à Briançon. Personne ne la revoit sur son itinéraire professionnel, ni à son domicile de Cagnes-sur-Mer.Aussitôt après la disparition, ses parents se lancent dans des recherches en voiture puis en hélicoptère sur le trajet qu'aurait dû emprunter Marie Hélène. Un sonar est utilisé pour essayer de trouver la voiture dans le canal de la Durance ! Une offre de récompense est proposée en 1999. 

Dès 2002, la justice songe à clôturer l'instruction lorsqu'un élément de dernière minute l'en dissuade. Le nom d'un présumé tueur à gages a été découvert sur l'agenda d'une amie du copain de Marie-Hélène. Cette rivale jalousait la belle représentante en produits pharmaceutiques. Au point de la faire disparaître ? Entendue comme « témoin assisté », elle n'est pas mise en examen. Faute d'éléments à charge. 

Courant 2005, un détenu suscite un ultime espoir. En confiant, hors procès-verbal, à un policier de Menton qu'un gros bras de sa connaissance « a tué la commerciale avant de se débarrasser du corps en mer ». Mais pressé d'officialiser son accusation, il s'y refuse. Par crainte, soutient-il, de « représailles ». 

Septembre 2007, la juge grassoise Caroline Vercamer arrête les recherches. La partie civile demande à la cour d'appel d'Aix de les prolonger. « Il est dramatique de laisser une famille dans le flou, de clôturer l'enquête sans savoir ce qu'il est arrivé à Marie-Hélène, plaide Me Sophie Jonquet. De nombreuses personnes furent retrouvées longtemps après leur disparition ». 

15.11.1993 Valérie MATHIEU 

Valérie Mathieu, 23 ans, n'a jamais réintégré le domicile de Villefranche-sur-Mer partagé avec sa soeur Sandrine. 

27.09.1997 Patricia LEMAIRE 

Patricia Lemaire, 33 ans, qui vivait seule avenue de la Lanterne à Nice, n'a plus donné de nouvelles depuis lors. 

07.05.2008 Fatima Saiah 
21 ans, a disparu sans laisser de traçe à Marseille.
Contact                 06 03 93 88 69 (Meddy)                             
Numéro vert:          0 805 01 07 07
                            pj13.fatima@interieur.gouv.fr

 

SIGNALEMENT: Jeune femme de type maghrébin, âgée de 20 ans au moment de sa disparition. Elle mesure 1m65, corpulence mince, cheveux mi-longs, châtains. Elle était vêtue d'un pull-over rose avec col en v, d'un pantalon blanc, de claquettes blanches et portait un sac blanc. Mince, avec des cheveux châtains mi-longs, elle était censée être montée dans un véhicule de marque Volkswagen de couleur grise. 

SIGNES PARTICULIERS: Elle a des difficultés à se déplacer suite à des opérations aux membres inférieurs. 

CIRCONSTANCES DE LA DISPARITION : Le 07 mai 2008 vers 15 h 00, à Marseille (13), aux abords de la station de métro "Malpassé" alors qu'elle se rendait à un rendez-vous pour effectuer du baby-sitting.

01.11.2005 Philippe ROCHETEAU disparu à SOSPEL

Le 1er novembre 2005, Philippe Rocheteau, 31 ans, habitant Menton, prend la direction du col de Brouis, juste au-dessus de Sospel. A 14 heures, sur le parking qui jouxte le sentier de randonnée, le temps se couvre. Menaçant. Il décide quand même de partir à pied vers le Mangiabo. Sa compagne, elle, l'attend dans la voiture avec son fils. Au fur et à mesure que la nuit tombe, l'angoisse commence à monter dans l'habitacle. Finalement à 17 heures, l'alerte est donnée. Philippe Rocheteau est un randonneur aguerri. Il avait pourtant décidé de s'engager seul en montagne, sans moyen de communication, sans eau ni nourriture. Durant plusieurs jours, une fouille intensive du secteur est menée par la compagnie de gendarmerie de Menton, sous le commandement du capitaine Bernard Siegel. Hélicoptère, brigade cynophile, même les forces de police italiennes sont mobilisées. 

Une hypothèse est privilégiée : « l'accident sur fond de brouillard et mauvais temps. Le promeneur, désorienté, aurait pris un mauvais chemin avant de chuter dans un trou ou un fossé broussailleux ». 

14 novembre 2008 Mme FALCIANI disparue à SOSPEL 

Agée de 76 ans, elle souffrait de la maladie d'Alzheimer. Pensionnaire d'une maison de retraite de Menton, elle n'est plus réapparue après avoir pris son café du matin, quartier du Suillet.Aurait-elle pris le mauvais bus avant de faire une chute. A-t-elle été prise en auto par une personne mal intentionnée ? Là aussi le voile est épais. 

10.2006 Anne Marie ARNAL disparue à SOSPEL 

C'est un ami, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de cette énergique Mentonnaise de 69 ans, qui prévient les secours. Randonneuse chevronnée en parfaite condition physique, elle était partie pour une courte balade le long du sentier botanique.

Les secours vont tout d'abord localiser la voiture de Mme Arnal, près de la gare SNCF. De là, ils vont déployer un dispositif en étoile. Huit sentiers sont minutieusement fouillés sur 3 à 8 km. Pendant plus d'une semaine, un vaste dispositif (hélico, chiens, militaires, pompiers) est maintenu sur zone. Plusieurs randonneurs et proches de la disparue mènent des recherches parallèles : mais toujours rien. 

Suite à la découverte d'un crâne début novembre 2010, dans une déchetterie près du village de Lucéram, un lecteur m'a écrit pour me donner ses réflexions que je rapporte intégralement.

"Madame Arnal enfin retrouvée?
En tant que proche ami de la famille de Mme Arnal, je me pose la question de la découverte ce mardi dernier d'un crâne d'enfant dans une poubelle à Lucéram.
Ce village se situe à seulement 7km à vol d'oiseau de Sospel, lieu précis où son véhicule avait été retrouvé en 2007.
C'est en tombant par hasard sur la médiocre photographie du crâne trouvé dans une poubelle de village, publiée dans un journal Monegasque qu'il m'a paru évident étant donné les tons bruns rouge de l'os, que ces zones sont l'indice d'un décés pas assez ancien pour que l'os ait eu le temps de blanchir. de plus la partie pariéto-oxipitale est mancante et laisse deviner que cette zone à été violemment défoncée. on devine même le basculement forcé d'un morceau d'os presque déboité de sa cissure. La dentition n'est pas celle d'un enfant et Mme Arnal était de petite taille ce qui me laisse penser à une erreur de jugement. C'est en commentant mes analyse avec une proche personne de la disparue que l'on a décidé de chercher sur Google où se situe Lucéram?
C'est le plus proche village de Sospel! Alors ça c'est un élément d'une coïncidence!!!! statistiquement difficile à ne pas ajouter à mes déductions."

A suivre, cette interrogation du lecteur a été transmise.

3 Août 2008 Yan Motovsky

C'est un homme d'affaires tchèque, 38 ans, président du comité Miss République Tchèque qui a disparu à peine arrivé à Nice ! La piste criminelle est privilégiée, mais une disparition volontaire n'a pas été exclue. Les enquêteurs ont auditionné le frère du disparu venu de République tchèque pour aider les policiers français.

C'est le dimanche 3 août dernier que Motovsky disparaît. Selon le témoignage d'un de ses associés présent avec lui sur la Côte d'Azur, l'homme d'affaires se fait déposer devant l'hôtel Negresco pour honorer un rendez-vous.Un homme aux facettes multiples Les recherches menées sur son téléphone portable et sa carte de crédit n'ont pas permis de le localiser, mais les enquêteurs attendent l'accord de leurs collègues tchèques pour approfondir ces premières investigations. Les policiers cherchent surtout à savoir ce que Motovsky faisait à Nice début août. Selon les témoignages de ses proches, il serait venu régler une affaire immobilière concernant un appartement situé dans une résidence cossue de la promenade des Anglais. Cette piste est à l'étude. « Mais ce n'est pas la seule », précise un proche du dossier.

Il faut dire que Jan Motovsky est un personnage à multiples facettes. Présenté comme un homme d'affaires investi dans l'immobilier, propriétaire de plusieurs hôtels et restaurants en République tchèque, il est aussi l'un des organisateurs du Concours national de miss, ce qui lui vaut de fréquenter les plus belles filles du pays, dont Tatiana Kucharova, ancienne miss République tchèque élue miss Monde en 2006. Et Jan Motovsky ne s'arrête pas là. Il y a deux ans, il a racheté la villa de Karel Gott, le Sinatra tchèque, sur les hauteurs de Prague. Il en a fait un musée, le Gottland, entièrement dédié à la gloire du crooner local. Jan Motovsky a aussi ouvert un restaurant toujours dédié au chanteur, histoire d'exploiter le filon.

Les enquêteurs français ne se sont pas penchés sur les activités tchèques de Jan Motovsky. « La priorité, c'est de savoir les conditions exactes de son voyage à Nice et la raison de sa présence ici », relate une source proche de l'enquête, qui admet qu'une partie de l'énigme peut quand même se situer hors de nos frontières.

 

Couple FOURNIRET-OLIVIER ==> Nouvelle mise en examen

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Surnom : L'Ogre des Ardennes »
Né le : 04.04.1942 à Sedan (France)
Née le : 31.10.1948 à Tours (France)
Mort le : Encore en vie tous les deux 

Tueurs en série Belge 

L'article sur sa condamnation en mai 2008, à la prison à perpétuité pour le meurtre de 7 jeunes filles est en ligne sur ce blog. (voir l'article) 

PREAMBULE  

25 Juin 2009 : Michel Fourniret a été mis en examen hier au tribunal de Versailles pour « assassinat » et « recel de vol à main armé » dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Farida Hammiche en avril 1988. L'épouse du tueur en série, Monique Olivier, a été mise en examen dans la même affaire le 25 mai pour complicité. 

Rappel des faits : L'histoire annexe de sa propriété à Donchery 

Le mystère entourant le butin ayant permis à Michel Fourniret d'acquérir le domaine de Donchéry sera surement levé grâce à cette nouvelle mise en examen. 

Gian Luigi Esposito, qui s'était évadé par hélicoptère de la maison d'arrêt de Rome en 1986 en compagnie de membres du « gang des postiches » a connu Fourniret et Hellegouarche en prison en France. Il leur a demandé de mettre la main sur le butin, caché peu après leur évasion de Rome dans un cimetière de la région parisienne. Mais Fourniret double tout le monde et utilise Hellegouarch et sa compagne Farida qu'il tue pour mettre la main sur l'or.
Il ne reste plus du « trésor des postiches » que l'équivalent de 25 000 euros en pièces espagnoles, canadiennes, mexicaines et louis d'or, retrouvés début juillet 2004 dans une lessiveuse enterrée par Michel Fourniret en Belgique. 

La Victime

 

Avril 1988

Farida Hamiche, compagne de Jean-Pierre Hellegouarche, ancien co-détenu de Fourniret. Il affirme l'avoir tuée pour une question d'argent et l'avoir enterrée près de Rambouillet. Enquête distincte des autres. Fourniret a dit l'avoir tuée après avoir spolié le butin des "postiches" mais le corps n'a pas encore été retrouvé.

 

Ce dossier n'a pas été traité dans le procès de Charleville Mézières.

 

Raymond GOUARDO ==> De violeur à tueur en série ?

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RAYMOND GOUARDO ==> CRIMES « APPEL A TEMOINS»

 

Début juillet 2009 è Information France Info (à verifier)

 

Il semblerait qu’au vu des sources recueillies, l’ADN de Raymond GOURDO ne corresponde pas à celui retrouvé sur le corps de la petite Sabine DUMONT.

Tout serait donc à refaire .

 

11 JUIN 2009 è Exhumation du corps de Raymond GOUARDO pour des prélèvements ADN

 

Le corps a été emmené à l'institut médico-légal de Paris, où les prélèvements ont été effectués, avant d'être inhumé à nouveau dans l'après-midi au cimetière de Coulommes, en Seine-et-Marne.


Mai 2009 Demande de perquisition au domicile de R.GOUARDO, dans lequel vit toujours sa fille.

Les enquêteurs se demandent si Raymond GOUARDO, décédé en 1999, n'est pas lié aux meurtres de quatre fillettes commis en région parisienne en 1987.Les enquêteurs souhaitent regarder absolument partout dans la maison, dans le puits mais aussi dans les murs" car selon M. Skirlo, compagnon de Lydia Gouardo"il y a des dalles suspectes qui ont été rebouchées par Raymond Gouardo". 

Raymond Gouardo a fait couler des dalles de béton tout autour de sa maison La police pourrait procéder à la casse de ces dalles et à l'exhumation de son corps, pour relever des empreintes ADN.Lydia ( sa fille adoptive qu'il a violée pendant 28 ans ) a été convoquée par la brigade de recherches de Coulommiers et, déjà, ils parlaient d'une perquisition. C'est à cette occasion qu'ils ont prélevé son ADN et qu'elle leur a révélé que celui du "vieux" était A+. 

05 Mai 1987 Virginie DELMAS (10 ans) département 93 

Distance entre Mareuil les Meaux (77) et Coulommes( 77 domicile de GOUARDO) = 10.21 Kms 

Ce jour là, Virginie va jouer avec une copine au pied de son immeuble de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Il y a beaucoup de monde dehors.Pourtant, elle se volatilise sans que personne ne remarque rien. On la retrouvera morte, 5 mois plus tard le 9 octobre 1987, dans un verger de Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne). 

Les enquêteurs de la PJ 93 épluchent l'emploi du temps de plusieurs suspects. En vain. Faute d'éléments probants, un non-lieu est prononcé en 1997. Mais en 2005, l'enquête a été rouverte. Jusqu'ici sans succès.Selon une source proche de l'enquête « la piste GOUARDO est qualifiée d'intéressante dans l'enquête sur le meurtre de Virginie Delmas » 

30 Mai 1987 Hemma GREEDHARRY (10 ans) département 92 

Ce jour là, la fillette part de Malakoff (Hauts-de-Seine) pour acheter une équerre au bout de la rue. On l'aperçoit au centre commercial. Certains témoins la décrivent même accompagnée d'un homme trapu.Son cadavre en flammes est découvert moins de deux heures plus tard sur un parking de Châtillon (Hauts-de-Seine). La petite fille a vraisemblablement subi des violences sexuelles. 

Les enquêteurs de la PJ 92 s'activent tous azimuts, mais l'affaire ne s'éclaircit pas. Dans un premier temps, le dossier est classé. Le travail d'un policier à la retraite, bénévole pour l'Apev (association Aide aux parents victimes) permet de rouvrir l'enquête. Les scellés doivent être réexaminés. « Malheureusement, les prélèvements n'avaient pas été conservés », déplore Me Delphine des Villettes, l'avocate de la famille.La fille de GOUARDO a montré en 2008, aux enquêteurs comment son père adoptif l'attachait « avec une cordelette ». Une ficelle qui pourrait être de même facture a été retrouvée autour du cou d'Hemma Greedharry. 

Il y a des coïncidences troublantes dans le dossier GOUARDO qu'on peut rapprocher au dossier d'Hemma. (selon l'avocate de la famille d'Hemma). Par exemple, on sait que Raymond Gouardo était fanatique de boxe et que, le jour du meurtre d'Hemma, une fête était organisée à Châtillon pour l'ouverture du centre sportif Marcel-Cerdan », souligne Me Delphine des Villettes.Une exhumation du corps de GOUARDO est probable. Sa tombe est aujourd'hui laissée à l'abandon dans le cimetière de Coulommes. 

03 Juin 1987 Perrine VIGNERON (7 ans) département 77 

Distance entre bouleurs (77) et coulommes( 77 domicile de GOUARDO) = 2.19 Kms 

Ce jour là, Perrine quitte l'appartement familial de Bouleurs (Seine-et-Marne) pour se rendre à son cours de poterie. Elle disparaît sur la route. Sa dépouille ne sera retrouvée que le 27 juin. La petite fille gît dans un champ près de Chelles (Seine-et-Marne). Elle a été étranglée. Toutes les pistes, même l'élaboration d'un portrait-robot, échoueront. 

En 2002, l'enquête prend une nouvelle tournure avec l'exhumation des scellés pour retrouver une éventuelle trace ADN. Mais les expertises ne permettront de déceler « aucun élément biologique exploitable », détaille Me Philippe Olive, l'avocat de la famille. L'enquête est au point mort. 

27 Juin 1987 Sabine DUMONT (9 ans) département 91 

Ce jour là, sabine a besoin d'un tube de gouache pour finir son dessin. Elle quitte l'appartement familial de Bièvres (Essonne) vers 17 h 30 pour en acheter, mais elle ne reviendra pas.On retrouvera son corps dès le lendemain à Vauhallan (Essonne).Comme Hemma, Sabine a subi des violences sexuelles et a été étranglée. Là encore, les témoignages et les appels à témoins ne donneront rien. En 1999, après un nouvel examen des scellés, un ADN étranger est mis au jour. Jusqu'à présent, il n'a toujours pas « parlé ». 

L'histoire de Lydia ( Fille adoptive de GOUARDO ) 

Pour mémoire, Lydia Gouardo, 46 ans, a subi des viols, séquestrations et actes de barbarie de la part de son père légitime (mais pas biologique) de 1971 à 1999, date du décès de ce dernier.Six enfants en sont nés entre 1982 et 1993, sans que les services sociaux ni la justice ne se porte à son secours. 



En janvier 2009, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Lydia GOUARDO qui se plaignait de la clémence de la justice à l'égard de sa belle-mère, Lucienne ULPAT, condamnée en avril 2008 à quatre ans de prison avec sursis pour "non-empêchement de crime", une peine alourdissant d'un an celle prononcée en première instance en 2007.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrice ALEGRE " Violeur et Tueur en Serie "

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Nom Patrice ALEGRE
Surnom : 
Né le : 20.06.1968 en Haute Garonne
Mort le : encore en vie
Tueur en série Français

DERNIERE MISE A JOUR è 22 Juillet 2009 PATRICE ALEGRE VA SE MARIER

 

Elle s’appelle Laurence, elle a 39 ans. Depuis plusieurs mois, cette Auvergnate originaire de Montluçon (Allier) entretient une correspondance qu’elle dit être amoureuse avec le tueur en série toulousain.

 

« Il m’appelle tous les jours, il m’envoie des cadeaux, me fait livrer des fleurs. Il est adorable avec moi, c’est l’homme de ma vie », vient-elle de déclarer au journal La Montagne.

 

La justice, jusqu’ici, ne lui a pas délivré de permis de visite, mais cela n’entame pas sa détermination : elle affirme qu’elle a déjà fixé la date de leur union, en novembre, le divorce avec son actuel époux devant être prononcé début septembre. Patrice Alègre, lui, demanderait ensuite son transfert vers la prison centrale d’Enisisheim, en Alsace, où vit actuellement Laurence. Leur mariage, s’il se confirme, devrait être célébré au parloir de la centrale, en présence des témoins et d’un officier d’état-civil 


PREAMBULE
 
Enfant non désiré, il devient très vite un voleur, puis un caid, pour enfin finir son parcours par des meurtres et viols en série.
 
La vie familiale de Patrice ALEGRE
 
Enfance
Dès son plus jeune âge, l’enfant est perturbé, agressif, associal
Vie scolaire
les résultats scolaires sont catastrophiques. Il ne cesse de redoubler et abandonne l’école à 15 ans.
Vie affective
1988 Rencontre Cécile sa concubine qui tombe enceinte en 1989.(année du premier meurtre). Elle lui donne une petite fille « Anais ». Il la quitte en 1995, après avoir fait de la prison pour l’avoir frappé violemment.
 
1995 S’installe chez sa maîtresse Sylvie P. Elle parvient à canaliser Patrice et à le faire travailler mais il consomme beaucoup de drogue. Fin janvier 1997 : Cet équilibre précaire est rompu, Sylvie le met à la porte.
Père
Roland. Entre en 1974 dans la police comme CRS que Patrice ALEGRE déteste. Il est très strict et violent. Il a 20 ans et effectue son service militaire lorsqu’il apprend qu’il va être père. C’est l’état de sa compagne qui l’a amené à l’épouser , contre son gré, car il avait le sens du devoir confie la mère de Roland ALEGRE. C’est un enfant non désiré.
Mère
Michelle. Coiffeuse. Elle est alcoolique. C’est une enfant de la DASS et a 17 ans .Patrice ALEGRE adore sa mère qu’il considère d’ailleurs comme sa grande sœur. Elle échouera dans la gestion de ses 3 salons de coiffure successifs. Elle tente de se suicider alors que patrice ALEGRE a 10 ans et son petit frère 3.A eu nombre d’amants que Patrice ALEGRE considérait comme des copains.
 Vie professionnelle
Grâce à son père, il obtient un emploi jeune comme barman au commissariat de Toulouse. Il sera ensuite Portier, puis videur de discothèque.
 
L’homme
 
1981 : Patrice est placé dans un foyer. Il déclare que c’est à cette époque que se situe un épisode décisif dans sa vie. Deux garçons lui ont fait prendre de la cocaïne et l’aurait violé (ce souvenir sordide n’a jamais pu être vérifié )
 
1981-1986 : Il vit chez sa grand- mère maternelle à Toulouse. Il devient l’un des caïds de la cité. Vols de mobylettes, cambriolages, coups de couteau, il multiplie les problèmes. Son père ne cesse de faire jouer les relations pour ne pas qu’il aille en prison.
 
1982 : de retour d'un méchoui un peu trop arrosé, le père de Patrice Alègre manque de tuer sa femme, coupable d'envoyer des "gâteries à Patrice qui était en colonie" , indique le rapport de Mme Daguzan. Michelle doit rester chez elle pendant quinze jours, le visage tuméfié. Patrice promet à sa mère de tuer son père. "Il l'aurait peut-être fait, si elle avait dit oui, par respect pour elle", notent les psychiatres, pour qui cet épisode "ne se situe pas dans un registre de fantasmes œdipiens mais d'inceste."
 
Patrice était en effet placé "en position de complicité avec sa mère qui se livrait à des ébats sexuels avec des amants qu'il percevait comme des copains", soulignent les psychiatres. L'enfant, à qui sa mère demandait parfois de "faire le guet" quand elle recevait ses amants, ne voyait rien. Mais il entendait les gémissements dans la chambre d'à côté. Des bruits qui l'empêchaient de dormir. Il mettait alors sa tête sous les coussins pour trouver le sommeil. A l'un de ses amis cité par Mme Daguzan, Patrice Alègre, en pleurs, a aussi raconté qu'il avait vu sa mère faire une fellation à l'un de ses amants, alors qu'il était à l'arrière de la voiture. Interrogé sur ce point par les psychiatres, le criminel a gardé le silence, avant de répondre : "De toute façon, j'ai fait pareil."
 
1985 : Patrice tente d’étrangler sa petite amie car elle refuse de l’embrasser
 
1987 : Ses parents divorcent
 
1988 : Il rencontre Cécile. Patrice erre dans les gares et les bars mal famés. Il devient le client
régulier de deux travestis.
 
1989 : Sa fille ANAIS nait le 23.07.1989. Il s’installe avec femme et enfant dans l’arrière boutique du salon de coiffure de madame ALEGRE, puis dans un appartement de Saint Genies Bellevue.
 
Les victimes et parcours meurtrier
 
 
20.02.1989
Valérie TARIOTTE , 21 ans collègue de travail de Patrice ALEGRE avec laquelle il travaille au café de la Gare MATABIAU à Saint ETIENNE (42) est retrouvée uniquement vêtue d'un tee-shirt, les mains attachées par un lacet, bâillonnée par un foulard serré derrière la nuque, un autre enfoncé très profondément dans la gorge, et sa tête reposant sur une casserole de sang, son slip déchiré coincé entre le mur et le lit, et des boîtes de neuroleptiques à ses côtés. Cinq jours auparavant, le gardien de l'immeuble avait trouvé dans le local à poubelle son sac à dos jeté contenant ses papiers d'identité, des cotons de démaquillage imbibés de sang, une chaussure de tennis sans lacet et un cendrier en verre sur lequel sont visibles des empreintes digitales. Les empreintes digitales ne seront pas comparées à d'autres. Les médecins légistes Pierre-Marie Bras et Danièle Alengrin concluent que la trace sur le cou est une «pliure naturelle». Le médecin légiste, qui a trouvé des traces de chlorophorme conclut «au suicide par intoxication médicamenteuse.» Les policiers du SRPJ de Toulouse chargés de la même enquête écrivent que «Le suicide ne peut pas être remis en question». Après le dépôt d'une plainte pour assassinat par la mère et l'oncle de Valérie, la juridiction ouvre une information judiciaire confiée à une magistrate toulousaine; les spécialistes de la police judiciaire sont saisis, et sans qu'aucun travail de fond ne soit effectué, ils renvoient en octobre 1989 le dossier à la juge en concluant aussi au suicide, louant même l'enquête «complète et minutieuse» de leurs collègues de la sûreté urbaine; et la juge clôt l'affaire par un non-lieu en octobre 1990, décision validée définitivement en 1991 par la chambre d'accusation.
25.01.1990
Il prend en stop Laure MARTINET. Elle a menti à son père pour passer la soirée avec son petit ami. Patrice l’a raccompagne chez elle, elle n’est pas inquiète car elle le connaît. Elle lui a acheté une barrette de shit quelques semaines plutôt. En roulant, Patrice lui propose de fumer des joints, elle accepte. Subitement il a envie d’elle, mais la jeune femme refuse. Il la viole et la tue. Il dépose son corps dans un fossé et reprend sa route. Quelques semaines plus tard il décide de revendre sa Golf par précaution.
 
Rapport d’autopsie « La victime a eu la rate éclatée par un coup violent, produit par un objet contondant, la pointe d’une chaussure par exemple » ; « les lésions relevées sur l’orifice vaginal et la marge anale ne pouvaient avoir été provoquées par une simple pénétration phallique et l’introduction d’un objet doit être envisagée » ; « La lésion circulaire sur le dessus du genou droit peut correspondre à l’appui d’un objet, ou sur un objet, régulier, dur, voire chaud » .
Les gendarmes établissent plus tard que Patrice Alègre transporte à l’époque une batte de base-ball. Curieusement, l’enquête sur la mort de Laure épargne Alègre alors que le juge dispose d’une empreinte ADN.
Décembre 1991
En décembre 1991, «la Puce» (faits racontés par Patricia , prostituée), seize ans, enceinte, débute depuis quelques jours dans la prostitution, mais pas assez efficace, Messaoudine et Alègre l'emmènent avec Patricia et Line Galbardi dans un bois au bord du lac de Noé près de Saint-Gaudens. Patricia tente de persuader «la Puce» de se laisser «essayer et dresser» comme elle-même l'a vécu, c'est-à-dire de subir des sévices sexuels, brûlures de cigarette, tortures à la lame de rasoir. «La Puce» refusant, Messaoudine démolit son visage à coups de poing pendant qu'Alègre l'«essaie», mais il finit par l'étrangler. Messaoudine va chercher un seau et du ciment dans le coffre de sa voiture, et après avoir cimenté les pieds du cadavre, ils le jettent dans le lac. Patricia dit que quatre autres jeunes femmes auraient été «cimentées» par les deux hommes. Des fouilles très précises auront lieu dans le lac de Noé. Rien n’a été découvert.
 
Quelques jours après, Line Galbardi raconte cet «essayage» et meurtre à un policier de la brigade des mœurs, l'inspecteur Lionel Ziegler
03.01.1992
Line-GALBARDI.jpg
Line Galbardi (29 ans) est assassinée à l'hôtel de l'Europe, chambre 24, boulevard de Bonrepos à Toulouse.
Le lendemain, les policiers de la sûreté présents, les commandants de police Jean-Pierre Zerr, Jean-Claude Jolibert et leur patron le commissaire Gérard Athier, mentionnent six fois dans les procès-verbaux le déplacement de "monsieur le procureur de la République" sans le nommer . Marc Bourragué, substitut du procureur au parquet financier (de 1989 à 2002), se mêle de l'enquête sur le meurtre en se rendant sur les lieux à l'hôtel de l'Europe, alors qu'il n'est pas de permanence (le tableau des permanences disparaîtra, mais la magistrate Brigitte Grosjean a confirmé que c'était elle qui était de permanence). Comme il y a un journal local de Perpignan dans la chambre, la police privilégie l'hypothèse d'un assassinat par un client de passage de cette région. L'affaire est classée sans suite. À la même époque, Alègre a vécu trois mois dans cet hôtel avec Laurence
Une nouvelle expertise médico-légale ordonnée en 2005 révèle que les causes de la mort sont dues à des coups assénés sur le crâne avec une grande violence. Alègre reconnaît ce meurtre en mai 2003).
Février 1992
Il a violé une autre prostituée, qui porte plainte tardivement mais reconnaît formellement son agresseur
1994
Casse la machoire de sa concubine Cécile. cette fois une procédure judiciaire est engagée. Il est condamné pour « coups et blessures volontaires » et passe quelques semaines en prison. En 1995, il quitte définitivement Cécile et part s’installer chez sa maîtresse Sylvie P.
FIN 1997
Sylvie P.Le quitte
10.02.1997
Il s’introduit dans le domicile de Martine Matias, la tue et abuse d’elle puis met le feu à son appartement. Pour des raisons inconnues, la police judiciaire conclut à un suicide.(Alègre reconnaît ce meurtre le 24 octobre 1997). Selon le rapport, les restes d’un revolver à grenaille sont ramassés à coté du cadavre. L’enquête établie que la victime n’a pas passé la soirée avec Patrice Alègre mais a dîné avec une amie. Les policiers ont par ailleurs remarqué que l’ampoule éclairant le couloir d’accès à l’appartement a disparu. Selon l’autopsie, Martine n’est pas étranglée mais chloroformée puis ruée de coups. Elle a cessé de respirer par les fumées de l’incendie. Une ampoule noircie est découverte près du cadavre. Le rapport du médecin légiste montre que le tueur a fait subir à la jeune femme inconsciente d’innommables sévices.
21.02.1997
Il récidive sur Emilie ESPES. Il partent ensemble en discothèque. Vers 03h00 du matin, ils décident de rentrer, Emilie s’endort pendant le trajet et se réveille brusquement, allongée sur la banquette arrière, Patrice est en train de l’étrangler. Elle lui tire les cheveux et le griffe au visage. Il la frappe violemment puis elle perd connaissance. Elle se réveille le visage en sang avec une puissante douleur au crâne. Il lui ordonne une fellation, assommée, elle ne réagit pas. Il la déshabille, la viole puis s’effondre en larmes. Il s’excuse et la ramène chez elle. Elle affirme à son entourage avoir été violée par un inconnu.
24.02.1997
Emilie se décide à porter plainte contre Patrice pour « viol avec violence ».
Un mandat d’arrêt est délivré le jour même. Il passe la nuit chez Sylvie son ex concubine. Au petit matin, la police vient sonner à sa porte mais elle ne répond pas.
15.04.1997
Il vole, à Albi, la Renault 25 d’un homme rencontré dans un bar. Il a un accident un peu plus loin et abandonne le véhicule puis braque un autre automobiliste. Il rentre à Toulouse et tape à la porte des ses amis pour être hébergé mais personne ne l’accepte. Il va quelques temps chez un ami à lui dans l’Ariège.
31.05.1997
Il défonce la porte de Karine M, qu’il a tenté de séduire quelques temps auparavant. Interpellé par la police, il donne une fausse identité. Il est convoqué le 08 juillet 1997, en comparution immédiate par le TGI de Foix, mais ne se présente pas à l’audience
01.06.1997
Karine amène au commissariat le permis de conduire de son agresseur, qu’elle vient juste de retrouver. Les policiers réalisent l’ampleur de leur bavure.
15.06.1997
Il fait la connaissance de Mireille Normand, il tente de l’embrasser mais elle se dérobe. Il l’étrangle, la déshabille et la viole. Il enroule le corps dans une housse de canapé et l’enterre dans le jardin puis brûle les vêtements. Il s’attelle à détruire toutes traces de son passage.
11 Juillet 1997 : Le cadavre de Mireille est retrouvé. La défunte a été bâillonnée, ligotée et a sans doute subi les mêmes sévices que les précédentes victimes d’Alègre
15.08.1997
Après avoir transité par l’Espagne, Patrice ALEGRE rentre à Paris mais sachant qu’il peut se faire contrôler à tout moment, il se rend dans un commissariat, se fait passer pour un de ses amis, Laurent Marty et déclare avoir perdu ses papiers. Il obtient une « déclaration de perte de pièces d’identité » sans difficultés. Ce tour de passe-passe administratif lui garantit quelques semaines de tranquillité. Cette attestation peut faire office de pièce d’identité pendant 30 jours.
03.09.1997
Il dîne avec Isabelle CHICHERIE qu’il essaye d’embrasser mais elle le repousse.
Il l’étrangle et la viole alors qu’elle est inconsciente. Confondu par les indices retrouvés dans le studio de la victime, Patrice Alègre admet pour la première fois avoir infligé des sévices hors normes. Il tente de faire sauter l’appartement mais l’explosion ne se produit que le lendemain vers 13h15
 
La condamnation et ses suites
 
05 Sept 1997:                           Patrice Alègre est interpellé.
11 au 21 fév 2002 :                    Procès de Patrice Alègre devant les Assises de Toulouse.
22 Fév 2002 :                            Condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans par la cour d’assises de Haute Garonne pour 6 viols et 5 crimes qu’il a reconnus.
 
2003                                                                                  Les enquêteurs le soupçonnent (dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Line GALBARDI en 1992, d'avoir été protégé par des personnalités toulousaines (policiers, magistrats et hommes politiques) en échange de ses services (fourniture de drogue - cocaïne surtout - et de prostituées) pour leurs soirées sadomasochistes.
 18 mai 2003                              L'ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, révèle que son nom est  
                                                cité dans l'enquête, et dénonce une « effarante machination », qui serait 
                                                selon lui à rattacher « aux milieux liés à l'industrie pornographique ».
 
Le 19                                       Dominique Baudis charge son avocat des poursuites en diffamation contre les deux prostituées qui affirment que Dominique BAUDIS est impliqué dans des soirées masochistes.
 
Le 22                                       les 2 femmes Christèle Bourre, alias "Patricia", et christelebourre-florence-khelifi.jpgFlorence Khelifi, surnommée "Fanny",confirment leurs propos devant les juges, et un prostitué, Pierre-Oliver Puis sous le pseudonyme de « Djamel » affirme qu'il y a eu des « morts ».et des « viols » pendant des soirées sado-maso impliquant de hautes personnalités.
 

27 mai 2003                              Le procureur de Toulouse, Marc Bourragué annonce qu'il est mis en cause
                                                dans l'affaire. Il est remplacé le 28.
 
Mai 2003                                 baudis.jpg"Djamel" déclare aux gendarmes avoir été conduit, notamment par Patrice Alègre, dans des soirées sado-masochistes auxquelles participaient des personnalités, citant Dominique Baudis (Président du CSA), "Marcus" (Marc Bourragué, Magistrat) ou Nicolas Sarkozy.(aujourd’hui Président de la République).
 
 
03.06.2003                               Patrice ALEGRE envoie un courrier à Karl Zéro (Animateur de Canal+) voir courrier en fin d’article.
 
13 juin 2003                              Dominique Baudis met en cause Jean-Michel Baylet, patron de la Dépêche du Midi et dénonce à nouveau une machination
 
17 septembre 2003                    l'ancienne prostituée « Fanny » alias Florence Khelifi revient sur l'accusation de viol qu'elle avait formulée contre l'ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis
 
20 septembre 2003                    le travesti « Djamel », d'origine haïtienne âgé d'une djamel-travesti.JPGvingtaine d'années impliqué comme témoin dans un des aspects de l'affaire est retrouvé mort dans sa chambre, à la clinique Marigny à Saint-Loup-Cammas, au nord de Toulouse. Selon le procureur de Toulouse, il est décédé d'une absorption excessive de médicament de substitution à la drogue, de manière accidentelle ou bien lors d'une tentative de suicide.
 
11 Juillet 2005                           la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse confirme le non-lieu général dans le volet « viols et proxénétisme » dans lequel Dominique Baudis avait été mis en cause.
 
Décembre 2005                         Florence Khélifi, surnommée "Fanny", 32 ans, est mise en examen pour dénonciation calomnieuse envers M. Baudis et l'ex-substitut financier du procureur, Marc Bourragué
 
Septembre 2006                        Christelle Bourre, alias "Patricia", est mise en examen à la mi-septembre pour dénonciation calomnieuse envers Dominique Baudis.
 
 
Centrale de Lannemezan è Lieu de sa détention
 
ILannemezan-prison-ou-il-est.jpgl a été au préalable incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, puis a été transféré à la centrale de Lannemezan* (Hautes-Pyrénées).
 
Le centre pénitentiaire de Lannemezan a reçu ses premiers détenus le 1er octobre 1987. Il s'agit d'une construction récente, des années 80.
 
L'établissement comporte une partie maison centrale et une partie centre de détention. Situé à la périphérie de la ville, il est distant de 120 km de Toulouse et 40 km de Tarbe
 
Capacité d'accueil :220 places.
Catégorie : Une unité maison centrale (210 places) recevant des détenus hommes majeurs condamnés à de lourdes peines, provenant de tout l'Hexagone,
Un petit centre de détention (10 places) pour des détenus hommes majeurs condamnés à des peines plus courtes et issus des maisons d'arrêt de la région.
 
Le Plus
 collard-martial-avocats.jpg
Ses avocats : Mes Gilbert Collard et Edouard Martial
 
Le courrier d’ALEGRE à Karl ZERO
 
Cette lettre du tueur en série Patrice Alègre a été écrite à Karl Zéro et lue dans l’émission le Vrai journal. Elle recoupe les dires des deux anciennes prostituées et désigne Dominique Baudis comme responsable d’un réseau infernal et participant aux soirées sado-maso qu’approvisionnait Patrice Alègre. Enfin, le nom de deux magistrats déjà cités dans l’affaire est confirmé ainsi que le rôle d’un policier au moins de la Brigade des Mœurs. Cette lettre a été donnée à la justice.
 
« Salut Karl.
Tout d'abord, merci de me donner l'opportunité de m'exprimer par ton biais. J'apprécie ton émission... De plus, à qui d'autre aurais-je pu en faire part sinon à toi ! Le PAF no comment.
Je ne me suis pas exprimé jusqu'alors par crainte de pression ou de représailles sur les membres de ma famille, ma fille, ma mère, mon frère ou moi-même.
 
Alègre n'est plus mais je n'ai aucun doute sur le fait qu'actuellement d'autres gens sont en place et peuvent bouger afin de régler certains problèmes délicats en catimini que certaines personnes pourraient susciter par leurs actes.
 
Aujourd'hui, il est impératif que mes proches bénéficient d'une protection ! Je ne te cacherais pas, Karl, que pour ma part si toutefois je devais partir ailleurs, mon sommeil s'en trouverait perturbé.
 
Pourquoi je parle aujourd'hui ! Karl, j'ai constaté que de nombreuses personnalités soi-disant blanc-bleu se sont exprimées longuement pour clamer leur innocence ! Donc moi aujourd'hui je revendique également une tribune médiatique.
 
Je ne suis pas d'accord avec les affirmations des uns et des autres, je ne peux imaginer que la vérité soit étouffée car tous les gens impliqués dans ces affaires sont des gens de pouvoir. Ce ne serait ni la première ni la dernière, tu es bien placé, Karl, pour le savoir, n'est-ce pas ?
 
Patricia et Viky disent la vérité lorsqu'elles affirment s'être rendues avec moi dans des soirées sado-maso. A ces soirées étaient présents –(le nom d’un maire).- et –(le nom d’un magistrat)- ainsi que d'autres gens de la bourgeoisie toulousaine. Lors des soirées, tout le monde s'envoyait de la cocaïne à qui mieux , il arrivait que certaines soirées dérapent. Patricia ainsi que d'autres filles en ont fait les frais. (...)
 
Martinez Claude, le travesti, participait parfois à des soirées au cours desquelles des films ont été réalisés par lui en caméra cachée. C'était sa lubie, son fantasme. Mais, un soir, il m'a proposé de m'associer avec lui afin de faire chanter tout ce beau monde (...). Peu de temps après, une soirée a eu lieu dans une maison de maître non loin de Toulouse. Patricia, -(le nom d’un maire).-, -(le nom d’un magistrat).- et moi-même ainsi que deux couples s'y trouvaient. J'ai donc soumis le problème à –(le nom d’un maire).- et -...-.
Après concertation, j'ai été chargé d'aller récupérer les K7 en question et de faire taire Claude Martinez. Ce que j'ai fait (...).
 
S'agissant du meurtre de Line Galbardi, Line a été tuée parce qu'elle aurait assisté au meurtre d'une autre prostituée. Elle a pris peur et s'est confiée à (ici le nom d’un policier de la Brigade des Mœurs).- un soir de ramassage d'enveloppes en lui parlant également de mon trafic de cocaïne et d'armes. (Même nom).- est venu m'en informer le lendemain, que l'affaire était très chaude, qu'il fallait que je l'élimine et que l'affaire serait classée. (...) Il pensait qu'il y avait trop de monde en jeu et qu'elle ne tiendrait pas le coup. Je l'ai fait à l'hôtel de l'Europe en présence de Patricia, Viky ainsi que -...-.
 
Je sais que tu feras bon usage de ces révélations.
Patrice Alègre

Ronald Janssen, le sociable qui cachait bien son jeu

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RONALD JANSSEN en train de rire
Nom Ronald JANSSEN
Surnom
Né le : 38 ans en 2010
Mort le :Encore en vie
Tueur en série présumé Belge 

PREAMBULE

Cet enseignant de 38 ans, arrêté pour un double meurtre de Shana Appeltans, sa voisine, et de son fiancé Kevin Paulus, avec qui les relations étaient tendues. Leurs corps avaient été retrouvés dans la nuit du 1er au 2 janvier, criblés de balles, dans une voiture en flammes le 05 janvier 2010.

Face aux enquêteurs, Ronald Janssen a reconnu ensuite avoir tué Annick Van Uytsel, en 2007. Le meurtre de cette jeune femme de 18 ans, retrouvée morte dans un canal, était jusque là resté inexpliqué, lui valant la qualification de "crime parfait". Ronald Janssen, qui avait été cité dans ce dossier par un témoin, l’aurait choisie "au hasard" alors qu’il roulait en voiture à la recherche d'une proie.

Il multiplie depuis les confidences sur d’autres assassinats et viols. De larges investigations ont été lancées et plusieurs dossiers rouverts. 

Vie familiale et sociale de Ronald Janssen 

- Divorcé et père de deux filles de 8 et 11 ans

- Professeur de dessin industriel à Halen, dans la province flamande du Limbourg. Il est dépeint comme « charmant, sociable et aimable » par ses proches et ses élèves 

Les médias belges ont retrouvé de nombreuses vidéos le montrant, entouré de ses amis,

ronald janssen-1A première vue, un homme sans histoire. Après une enfance heureuse passée dans le nord de la Belgique, il fait des études d’ingénieur industriel à Gand, à l’issue desquelles il intègre une fabrique de papier. C’est là qu’il rencontre sa future épouse, Nathalie. Très vite, le couple emménage avec ses deux filles  dans une petite maison achetée à Loksbergen, dans la province du Limbourg. Au bout de quelques mois, Janssen, décrit comme « un père très attentif », « gentil », « extraverti » et « accessible », décide de quitter son travail pour réaliser son rêve : enseigner. Il devient alors professeur de dessin technique à Halen, une petite ville située à quelques kilomètres de son domicile. « Pour nous, confiait mardi aux médias belges le directeur de l’école, c’est un professeur qui s’investissait beaucoup auprès de ses élèves. On n’a jamais eu de problème dans le passé. C’est un homme calme qu’il était agréable de côtoyer. »

Il partage ses week-end entre sa famille et les membres d’un club de Loksbergen où « il faisait régulièrement le pitre », assurait mardi Léo à la chaîne de télévision belge RTL Info. « Pour nous, c’est impossible d’imaginer que nous étions en présence d’un tueur en série. Tous les dimanches, il participait au déjeuner du club. C’était un bon vivant, plein d’humour, toujours prêt à rendre service. On ne s’est jamais douté de rien… » En revanche, tous reconnaissent qu’il était un peu « différent », « très discret sur sa vie privée ». En cas de conflit, « il prenait la tangente », expliquent ses amis dans les colonnes du quotidien flamand De Standaard. « Il fallait être un psychiatre très pointu pour voir en lui un meurtrier. » 

Ses victimes (reconnues officiellement depuis lors) 

 victimes-2-jansenn

Shana Appeltans

Kevin Paulus

18 ans

20 ans

02 janvier 2010

corps criblés de balles avaient été retrouvés dans une voiture en feu dans la nuit du 1er au 2 janvier, à Halen, dans la province du Limbourg (Flandre, nord-est).

 annick van h

Annick Van Uytsel

18 ans

27avril 2007

séquestration et meurtre.le corps avait été retrouvé quelques jours plus tard dans un canal, emballé dans du plastique, dans la même région du Limbourg Ayant repéré sa victime, il l'avait obligée, sous la menace d'une arme, à monter dans sa camionnette avec son vélo. Il y a désormais une preuve matérielle contre Ronald Janssen, qui a avoué avoir tué Annick Van Uytsel. Un de ses cheveux a en effet été retrouvé dans les sacs ayant été utilisé pour emballer le corps d'Annick

 Par ailleurs, il a avoué (et cela a été vérifié) 5 viols commis sur des jeunes filles de 15 à 28 ans entre 2002 et 2006. Les victimes ont été identifiées et chaque fois Ronald Janssen avait utilisé un couteau pour les soumettre à sa volonté. 

Enquête et condamnation 

Devant les enquêteurs, Ronny Janssen a avoué d'autres meurtres à caractère sexuel ainsi que des viols et attouchements, perpétrés à partir de 1990 sur des victimes âgées de 15 à 28 ans. Malgré le caractère décousu de ses récits, les policiers ont commencé à procéder à des vérifications. Un procureur de Bruges, notamment, s'interroge sur une éventuelle implication du suspect dans les meurtres de deux femmes, une Belge de 26 ans et une Allemande de 16 ans, commis en 1991 et 1996 sur la côte belge. Le cas d'une autre femme de 27 ans, disparue en Flandre en mars 2006, a aussi été cité par la presse. 

Le Plus

14.01.2010 è Selon le journal belge La Dernière Heure, le tueur en série Ronald Janssen ne serait pas l'auteur du meurtre de l'étudiante luxembourgeoise Christiane Heiser, retrouvée assassinée en 1992 dans son kot à Bruxelles.

Parmi les hypothèses d’ores et déjà échafaudées par les policiers belges, il est étudié une éventuelle implication du suspect dans les meurtres de :

Ingrid CaeckertIngrid Caeckaert, 26 ans, poignardée en 1991 à Heist-aan-Zee, au nord de Bruges. ( Janssen est finalement disculpé ==> 5/02/2010)

Janssen n’est finalement pas impliqué dans l'assassinat d'Ingrid Caeckaert, 26 ans, de Maldegem, qui a été tuée de 62 coups de couteau il y a 19 ans à Heist, a confirmé le parquet de Bruges. Ingrid Caeckaert a été assassinée le 16 mars 1991 dans le hall d'entrée d'un immeuble à appartements. Le meurtrier a été blessé mais a pu prendre la fuite. On pouvait suivre une trace de sang depuis le hall jusqu'à une voiture. Le profil ADN du meurtrier est dès lors connu, mais il n'a toutefois jamais pu être appréhendé.L'enquête sur l'assassinat d'Ingrid Caeckaert avait été rouverte après que Ronald Janssen ait reconnu avoir tué Shana Appeltans, Kevin Paulus et Annick Van Uytsel. Le profil ADN provenant de la tache de sang a été comparé avec celui de Ronald Janssen. Le parquet de Bruges vient d'indiquer que les deux profils ne correspondaient pas.

carola titzeCarola Titze, 16 ans, une jeune Allemande dont le corps avait été retrouvé le 11 juillet 1996 dans les dunes du Coq, une station balnéaire de la mer du Nord. Son meurtrier n'a jamais été retrouvé ni même identifié. Pire, la cause de la mort n'a jamais pu être établie tant le corps de la victime était abîmé. Elle passait ses vacances en compagnie de ses parents au Sunparks.



tamara morrisTamara Morris, 27 ans

Le corps de la jeune femme a été découvert dans un bois près de Huy. Le corps ne portait pas de traces de violence et on ne connaît pas encore la cause du décès. La jeune femme âgée de 26 ans avait disparu le 17 mars 2006. Son ami Frank Verbiest avait été le dernier à la voir vers 8h40 dans sa maison d’Aerschot.. Le dernier signal de son GSM avait été localisé près de Linden, à 20 kilomètres de son domicile.

Sept mois après sa disparition, des promeneurs avait découvert le portefeuille de la jeune femme dans le Chartreuzebos à Holsbeek. Plus tard, près d’un an après les faits, le GSM de Tamara avait été localisé sur le réseau dans la région de Namur, mais avec une autre carte SIM. Le nouveau propriétaire avait acheté l’appareil en seconde main. Depuis lors, l’enquête n’avait rien donné et l’ami de Tamara avait lancé un site internet, lançant un appel au public. 

Les causes du décès de la jeune femme restent inconnues.Elle résidait dans la région d’Aerschot, en Flandre. A quelques kilomètres du domicile de Janssen. Son corps a été retrouvé 3 ans plus tard en mars 2009…

Valérie BARY " Son meurtre restera quand même un mystère"

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Valérie Bary (38 ans)

OCTOBRE 2009

La cour d'assises de Côte d'Or condamne Laurent Bary à 20 ans de réclusion

 A l'issue des cinq jours d'audience, c'est donc l'intime conviction des jurés qui ont condamné Laurent Barry à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa femme, suivant ainsi les réquisitions de l'avocat général. La défense a annoncé son intention de faire appel de ce verdict.


Le 26 mars 2004, un vendredi, le corps de Valérie Bary, une femme de 38 ans sans histoire, aide-soignante à l'hôpital du Bocage, clinique neuropsychiatrique, est découvert par son compagnon dans le hameau de Laneau (près d'Arconcey).Elle porte des traces de plusieurs coups de couteau, et l'arme est retrouvée à proximité du cadavre, dans la pièce principale de la ferme qu'habitent le couple et ses deux enfants depuis 3 ans.

L'autopsie révélera que Valérie Bary est décédée de 13 coups de couteau portés sur l'ensemble du corps, de l'abdomen au cou.

La victime
Exclusion du motif de vengeance : Elle était appréciée des siens, de son entourage d'amis et de connaissances et nul ne lui connaissait le moindre ennemi. Pas plus que l'ombre d'une histoire quelconque.
Les enquêteurs exclus donc de fait le motif de la vengeance.

Exclusion du motif de crime sexuel.

La victime était vêtue et ne portait aucune trace de sévices visibles.

Exclusion du motif de crime de rodeur

L'environnement : Le hameau de Laneau est minuscule. Pas plus d'une douzaine d'âmes. Nul n'a rien vu ni entendu la moindre chose. Pas la plus petite trace de roues, de chaussures inconnues ne peuvent étayer de près ou de loin cette thèse. De plus, le moindre inconnu dans un tel lieu aurait été détecté par quelqu'un qui aurait put en donner une description ou tout du moins affirmer alors la présence d'un inconnu ou d'un groupe dans cet endroit.

Exclusion du motif de suicide ; du fait du grand nombre de coups portés.


Les bizarreries

1/ Le couple possédait des chiens de garde dont l'un a été  retrouvé « enfermé »

Deux chiens dont un rottweiler âgé de 1 an et un chien de troupeau.

A l'arrivée des gendarmes, ceux-ci constatent que le rottweiler est enfermé.

Qui d'autre que quelqu'un qui était connu des chiens auraient put s'en approcher pour les enfermer ? Il est parfaitement improbable qu'un parfait inconnu puisse y parvenir.


2/ La victime a été retrouvée dans la pièce principale de sa maison, baignant dans son sang et l'arme qui a servi à l'assassiner à ses côtés.
On sait que cette arme provient de la salle d'abattage de Laurent Bary, l'époux, et qu'elle y était à demeure, sauf si elle faisait partie du lot de couteaux que Laurent Bary pouvait utiliser à la découpe de ses volailles sur les marchés. Il a été constaté la disparition de quelques menus objets, sans grande valeur, du moins en apparence.
Il faut que le meurtrier ait été à un instant ou un autre dans la salle d'abattage pour s'emparer de l'arme avec laquelle il tuera Valérie Bary.
Mais, les enquêteurs ne relèvent aucune empreinte quelle qu'elle soit. Rien !
Pas d'empreinte digitale, de pas, de traces quelconques.

 Laurent Bary reconnaît lui-même avoir monté un faux cambriolage, au terme d'une garde à vue de 40heures.

3/ il n'y a aucune trace de lutte

Elle ne présentait aucune trace de ligature quelconque, et donc par écoulement des faits, l'on peut savoir qu'elle n'a pas été prisonnière d'une manière ou d'une autre de son assassin.

Pas d'ADN relevé sur place, ni sur ses vêtements, ni sur sa peau, ni sous ses ongles.
La personne pour éviter les cris de sa victime a du l'attaquer par surprise et je pencherais pour un coup par derrière à un endroit précis avant le déferlement de sa rage engrangée.

Le Mari

L'emploi du temps du compagnon de la victime, un aviculteur, semble montrer qu'il était à Dijon au moment où le meurtre a été commis

Lors de sa garde à vue, il reconnaît avoir monté un faux cambriolage, mais pour quelle(s) raison(s) ?
Qui aurait assez de sang froid et de conscience pour monter un cambriolage, en voyant son épouse, et mère de ses enfants baigner dans son sang ?.

Pour cacher ou mettre en évidence, quoi donc ?

S'il avait été maculé du sang de sa femme, l'on aurait put supposer à juste titre qu'il l'aurait tenu dans ses bras, qu'il l'aurait pleuré, dans l'attente des gendarmes, mais il ne l'a pas fait, ou du moins il semble qu'il ne l'aurait pas fait puisqu'il ne présentait aucune trace de contamination sanguine, vu qu'aucun rapport n'en fait mention. Alors, une question ; "Pourquoi" ?


Ce qu'il conviendrait peut-être d'approfondir ?

- Quels étaient les vêtements du mari, pendant qu'il était au marché, et ceux lorsque la police arriva sur les lieux ?
- Est-ce que le couple traversait des difficultés financières ?
- Est-ce que le couple était sur le point de se séparer ?
- Est-ce que le mari entretenait une relation extraconjugale ?
- Est-ce que Valérie entretenait une relation extraconjugale ?
- Est-ce que l'un ou l'autre avait obtenu un gain d'argent qu'il n'aurait pas voulu partager avec quelqu'un qu'il savait vouloir se séparer, mais alors marié dans le régime de la communauté ? (cela est rare, mais arrive)
- Est-ce que l'un ou l'autre a fait des dépenses inconsidérées dans les mois précédents le crime ?
- Est-il parti du marché à son horaire habituel, ou est-ce qu'il a changé ses habitudes ?
- Aurait-il fermé son stand peu avant l'heure habituelle à laquelle il partait jusqu'alors ?
- A-t-il pu répondre comme à son habitude aux exigences de la clientèle qui souhaitait qu'on lui découpe de telle ou telle façon sa volaille ? Si non, quelle a été l'excuse ?

Juge d'Instruction  Alain Maureille.


EMBARRAS DE LA JUSTICE

Signe évident de l'embarras de la justice, il aura fallu attendre 22 mois pour que soit prise la première décision.

Le 19 janvier 2006, Laurent Bary était mis en examen pour homicide, mais déjà, le juge des libertés et de la détention qui avait examiné le dossier avait prononcé son maintien en liberté, assorti d'une mesure de contrôle judiciaire. Le Parquet avait alors fait appel.

Puis, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon avait réformé l'ordonnance du juge des libertés, et ordonné le placement en détention provisoire de Laurent Bary avec mandat de dépôt.


2007: le mari de la victime, détenu depuis février 2006 a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Laurent Bary tient à préciser que les relations entre son épouse et les parents de cette dernière, M. et Mme Laux, étaient conflictuelles.

Laurent Bary tient à remercier l'ensemble du personnel pénitencier de la maison d'arrêt de Dijon qui a toujours été à son écoute nonobstant certains passages difficiles comme sa grève de la faim dans le courant de l'année 2006.

Enfin, comme il l'a été précisé dans l'article, il n'est pas anodin de souligner que deux Juges des Libertés et de la Détention ont jugé qu'il ne fut pas nécessaire soit de placer, soit de maintenir M. Bary en détention provisoire. Ces deux décisions confortent M. Bary dans son combat pour son innocence.

Le plus

Précisions d’un lecteur 
  (voir commentaires sur article)
è Monsieur BARY n'était pas vendeur sur les marchés, mais travaillait avec des restaurateurs et des particuliers 
è Une plainte a été déposée contre la gendarmerie responsable de l'enquête suite à de nombreuses bévues de cette dernière.

Idée d’un autre lecteur               

è Le meurtrier de Valérie BARY est très certainement une femme. Le meurtre semble être le résultat d’une

relation d’adultère. Le mari devait avoir une maîtresse, et c’est cette dernière qui serait sûrement coupable de ce

meurtre. 

è Valérie BARY devait bien connaître cette « femme » . (ibidem pour les chiens).  

è Le mari, au vu du meurtre de sa femme, aurait compris l’identité du meurtrier, et aurait souhaité protéger sa

maîtresse. C’est pour cette raison, que le mari aurait simulé un cambriolage.

 

 

DISPARUES DE SEINE ET MARNE ==> APPEL A TEMOINS

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Dans cet article, les victimes sont regroupées par zones de découverte de leur corps. 

05 Mai 1987 Virginie DELMAS (10 ans) département 93 è Retrouvée dans un verger de Mareuil les Meau 

Ce jour là, Virginie va jouer avec une copine au pied de son immeuble de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Il y a beaucoup de monde dehors. Pourtant, elle se volatilise sans que personne ne remarque rien. On la retrouvera morte, 5 mois plus tard le 9 octobre 1987, dans un verger de Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne). 

Les enquêteurs de la PJ 93 épluchent l'emploi du temps de plusieurs suspects. En vain. Faute d'éléments probants, un non-lieu est prononcé en 1997. Mais en 2005, l'enquête a été rouverte. Jusqu'ici sans succès. Selon une source proche de l'enquête « La piste GOUARDO est qualifiée d'intéressante dans l'enquête sur le meurtre de Virginie Delmas » 

03 Juin 1987 Perrine VIGNERON (7 ans) département 77 è Retrouvée près de Chelles (77) 

Ce jour là, Perrine quitte l'appartement familial de Bouleurs (Seine-et-Marne) pour se rendre à son cours de poterie. Elle disparaît sur la route. Sa dépouille ne sera retrouvée que le 27 juin. La petite fille gît dans un champ près de Chelles (Seine-et-Marne). Elle a été étranglée. Toutes les pistes, même l'élaboration d'un portrait-robot, échoueront. 

En 2002, l'enquête prend une nouvelle tournure avec l'exhumation des scellés pour retrouver une éventuelle trace ADN. Mais les expertises ne permettront de déceler « aucun élément biologique exploitable », détaille Me Philippe Olive, l'avocat de la famille. L'enquête est au point mort. 

09 JUIN 1994 Karine LEROY (19 ans) Beauval le Plessis Placy (77440) è Retrouvée dans le bois de Montceaux les Meauxs’est arrêtée au tabac le Colbert, remplacé depuis par le poste de police municipale. Karine n’est jamais arrivée en cours. Elle a été étranglée le jour même avec un fil électrique de cafetière et des liens servant à empaqueter des publicités. Son corps a été découvert trente-quatre jours plus tard dans le bois de Montceaux-les-Meaux. 

Ce 9 juin 1994, Karine, qui habitait Beauval le Plessis Placy (77440), a quitté l'appartement de son père, à Cheverny, pour se rendre au lycée Jean-Vilar. Elle avait cours à 10 h 30et était en terminale L. Elle

Les soupçons se sont tout d’abord portés sur Pierre, le petit ami de Karine, dont le métier était de relier des paquets de prospectus.L’enquête n’a jamais permis de retrouver le meurtrier qui a étranglé cette lycéenne de Meaux. Ce malgré des traces ADN retrouvées sur le blouson, le pantalon et une chaussure de Karine

==> Après Analyse, il est établi que les traces ADN ne sont pas celles de Fourniret.

==> Concernant la piste de Raymond GOUARDO.( voir article sur ce blog), il n’est pas établi de lien suffisant pour qu’une analyse ADN s’effectue (comme ce fut le cas pour le meurtre de Sabine DUMONT (voir plus bas dans l’article).

Karine LEROY est enterrée au cimetière de Brégy, dans l’Oise.

Le plus

En mai 2003 è un procès en assises pour viol condamne Ahmed Mohamed Belhadjla (42 ans) pour avoir participer au viol collectif d’une jeune femme. Un viol commis avec des actes de torture, dans la cité de Meaux-Beauval.

Au cours de l’audience, l’une des avocates de la défense ( Me FOISSY) a même évoqué plusieurs faits que la victime dénonce à l’époque. D’avoir drogué et violé une jeune femme dans des conditions similaires. Et d’être impliqué dans le meurtre d’une jeune fille, Karine Leroy. Cette « information » a-t-elle été analysée ?

Samedi 30 Mai 1987 Hemma DAVY-GREEDHARRY (10 ans) département 92 ==>
Retrouvée sur un parking de Chatillon 
 

Ce jour là, la fillette part de Malakoff (Hauts-de-Seine) vers 15Hpour acheter une équerre au bout de la rue. (elle a 10 francs en poche) On l'aperçoit au centre commercial. De nombreux témoins l'ont aperçue aux abords du centre commercial avec sa jolie jupe à volants et ses longs cheveux noirs. Certains ont donné une description précise d'un homme qui semblait l'accompagner : plutôt trapu, cheveux blonds et courts, portant des gants... Le portrait de son assassin, vraisemblablement. Les enquêteurs n'ont jamais réussi à mettre un nom sur cette silhouette.Son cadavre en flammes est découvert moins de deux heures plus tard sur un parking d’un immeuble de Châtillon sous Bagneux (Hauts-de-Seine). 

Hemma a été agressée sexuellement par son meurtrier avant qu'il ne l'étrangle et ne mette le feu à son corps dénudé. L'homme s'est servi d'une matière combustible majoritairement composée de styrène, un hydrocarbure entrant dans la composition de nombreuses matières plastiques. Il a pris soin d'emporter avec lui le bidon qui aurait peut-être pu mettre les enquêteurs sur sa piste. Mais il a pris tous les risques en enlevant Hemma en pleine rue et en tentant de faire brûler son cadavre sur un parking seulement protégé des regards par une haie de buissons. Le pervers connaissait sans doute bien les lieux pour afficher une telle maîtrise.Les enquêteurs de la PJ 92 s'activent tous azimuts, mais l'affaire ne s'éclaircit pas. 

Une ordonnance de non-lieu a été rendue le 15 janvier 1996. Une souffrance supplémentaire pour la famille de la fillette. Les investigations sont demeurées vaines, résume froidement le document. Les enquêtes menées sur les auteurs d'agressions sur mineurs n'ont rien donné. Les interrogatoires du personnel des colonies de vacances où Hemma avait séjourné sont restés infructueux. Idem pour les recherches entreprises autour du cimetière de Malakoff, le styrène pouvant être utilisé par les marbriers. L'émission télé n'a pas relancé l'enquête Les 29 témoignages reçus à l'occasion de la diffusion sur TF 1, en 1994, de l'émission « Témoin n o 1 » ont conduit là encore à des impasses, tout comme les rapprochements opérés avec les meurtres de Virginie, Perrine et Sabine. Du sang humain de groupe A avait été décelé sous les ongles d'Hemma. Les expertises pratiquées à l'époque n'ont pas non plus permis de faire progresser l'enquête. 

A plusieurs reprises, pourtant, les enquêteurs ont cru tenir un suspect : un marbrier, chez qui du styrène avait été retrouvé ; un instituteur déjà interpellé pour viols et attentats à la pudeur... « Aucune charge n'a pu être retenue contre » celui-ci. « Il n'a pas été possible d'imputer le crime à » cet autre... résume l'ordonnance de non-lieu. 

Le travail d'un policier à la retraite, bénévole pour l'Apev (association Aide aux parents victimes) permet de rouvrir l'enquête. Les scellés doivent être réexaminés. « Malheureusement, les prélèvements n'avaient pas été conservés », déplore Me Delphine des Villettes, l'avocate de la famille. 

Il y a des coïncidences troublantes dans le dossier GOUARDO qu’on peut rapprocher au dossier d’Hemma. (selon l’avocate de la famille d’Hemma Me Delphine des Villettes). Par exemple, on sait que Raymond Gouardo était fanatique de boxe et que, le jour du meurtre d’Hemma, une fête était organisée à Châtillon pour l’ouverture du centre sportif Marcel-Cerdan », souligne Me Delphine des Villettes. 

27 Juin 1987 Sabine DUMONT (9 ans) département 91 ==> Retrouvée à Vauhallan (91) 

Ce jour là, sabine a besoin d'un tube de gouache pour finir son dessin. Elle quitte l'appartement familial de Bièvres (Essonne) vers 17 h 30 pour en acheter, mais elle ne reviendra pas. On retrouvera son corps dès le lendemain à Vauhallan (Essonne). Comme Hemma, Sabine a subi des violences sexuelles et a été étranglée. Là encore, les témoignages et les appels à témoins ne donneront rien. En 1999, après un nouvel examen des scellés, un ADN étranger est mis au jour.
Jusqu'à présent, il n'a toujours pas « parlé ».
 

05 MAI 1987

Virginie DELMAS

10 ans

Disparaît à Neuilly sur Marne (93). Retrouvée le 09.10.1987 dans un Verger de Mareuil les Meaux (77)

 

Gouardo è Piste intéressante non encore exploitée

Cause de la mort non trouvée

03 JUIN 1987

Perrine VIGNERON

7 ans

Disparaît de Bouleurs (77). Retrouvée le 27 juin 1987 près de Chelles (77)

Pas de trace ADN exploitable

 

Etranglée

09 JUIN 1994

Karine LEROY

19 ans

Disparaît du Plessis Placy (77). Retrouvée 13.07.1994 dans le bois de Montceaux les Mines (77)

Trace ADN exploitable

Fourniret è Non

Gouardo è On ne sait pas

è Ahmed Mohamed Belhadjla

inexploité

Etranglée avec fil électrique de cafetière et liens servant à empaqueter des publicités

30 MAI 1987

Hemma DAVY-GREEDHARRY

10 ans

Disparaît de Malakoff (92) retrouvée brulée sur un parking commercial de Chatillon sous Bagneux (92) le même jour

Sang humain groupe A décelé sous les ongles de la petite fille

Gouardo è Hypothèse non vérifiée

Violée et brûlée.

Une cordelette a été retrouvée autour de son cou

27 JUIN 1987

Sabine DUMONT

9 ans

Disparaît de Bièvre (91).Retrouvée le lendemain à Vaulhallan (91)

ADN complet mis à jour sur le tee shirt de la petite fille

Gouardo è Disculpé

Violée et étranglée.

 

 


LES DISPARUES DE SAONE ET LOIRE (FRANCE)

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TOUTE INFORMATION SUSCEPTIBLE D’AIDER A RESOUDRE CES ENIGMES EST BIENVENUE
 

Depuis des dizaines d’années, des familles se battent pour connaître la vérité sur le meurtre de leur enfant. Tous les cas recensés ici, n’ont toujours pas été élucidés.Un appel à témoins est lancé. N’hésitez pas à dire ce que vous savez, même si vous pensez que ce n’est pas intéressant, cela peut toujours être utile dans le cadre de l’enquête en cours.Un tueur en série arrêté et actuellement emprisonné est fortement suspecté comme étant un potentiel tueur pour l’une ou plusieurs des victimes dont nous allons parler. Il s’agit d’Ulrich Munstermann.(Voir "ULRICH MUENSTERMANN " APPEL A TEMOINS-URGENT" )
Si vous vous souvenez de quelque chose, dites le !  ==>  http://193.252.228.130 link

 


(sources quotidiens et AFP)

Dernière Minute è 24/02/2010 

La justice a annoncé la réouverture du dossier de Virginie Bluzet, assassinée en 1997

Virginie Bluzet est une des 11 jeunes filles assassinées en Saône-et-Loire depuis 1986. La cour d'appel de Dijon a décidé de rouvrir son dossier mercredi 24 février 2010, suite à la découverte de scellés qui n'ont jamais été exploités. Un supplément d'information est ordonné pour identifier l'ADN susceptible d'être retrouvé sur ces éléments

LES VICTIMES 

Date

Lieux

Méthode

Nom

Points communs

Suspicion

Enquêtes conjointes

22- 08 -1984

Saint Laurent sur saône

Disparues

M.A Cordonnier et F.Bruyère

 

 

 

14-11-1985

Chalon sur Saône

Etranglée .

Poignets liés par un fil de fer. Retrouvée dans une rivière à saint loup de la salle

Sylvie AUBERT

Selon police à lier éventuellement avec ASGIROLLET et/ou THIELLON

Tueur Ulrich Muenstermann

XX

18-12-1986

Creusot

33 coups couteau

Christelle MAILLERY-PICHON

 

 

XX

16-08-1987

Aire Autoroute (près St Albain)

Fracture du crâne après éjection d’une voiture .retrouvée sur une bande d’arrêt d’urgence.

Marthe BUISSON

 

Lien avec nathalie MAIRE

XX

02-09-1987

Aire Autoroute St Albain

Etranglée

Nathalie MAIRE

  A témoigné dans le cadre du meurtre de Marthe BUISSON

Lien avec Marthe BUISSON

XX

04 au 05-mai 1989

Avallon (Yonne)

Etranglée – Noyade - Violée

Sylvie BATON

Meutre résolu : Tueur présumé Ulrich Munstermann

Tueur Ulrich Muenstermann

 

17-11-1990

Montceau les Mines

Violée-4 coups de couteau

Carole SOLTYSIAK

 

Francis HEAULME

        XX

17-11-1990

Gueugnon

Disparue- Suicide ?

MG.FOATELLI

 

 

 

28-12-1996

Blanzy

123 coups de couteau

C.BLETRY

 

 

         XX

07-02-1997

Beaune

Poignets menottés-baillonnée et tête enfermée dans une taie. Causes non établies

V.BLUZET

  Dossier réouvert le 24/02/2010

Petit ami de Virginie.

è Tête enfermée veut svnt dire que la victime connait son meurtrier

         XX

01-06-1999

Mâcon

Droguée-Battue à mort

V.THIELLON

Selon police à lier eventuellement avec S.AUBERT

Petit ami de Vanessa.

Elle est morte d’une overdose

           XX

19-03-2005

Mâcon

Suffocation. Et frappée à mort. N’aurait pas été violée. Retrouvée dans l’eau près d’un pont de mâcon flottant dans la saône

AS.GIROLLET

Selon police à lier eventuellement avec S.AUBERT

 

 

 Points sur les victimes

22.08.1984 : M.A CORDONNIER et F.BRUYERE
Deux Belges de 22 ans, sont aperçues pour la dernière fois le 22 août 1984, à Saint-Laurent  sur Saône.. Elles ne seront jamais retrouvées.  
Selon Louis Philippe Aleksander B. , source de cette information, ces deux touristes , qui faisaient de l’auto-stop auraient disparues près d’un arrêt de bus à l’entrée Ouest de Saint Laurent sur Saône, qui vient de Mâcon. La ou les personnes susceptibles d’être responsable(s) de leur disparition serait(ent) arrivée(s) de cette direction.  























14.11.1985 : Sylvie AUBERT(23 ans)
  
Elle disparaît le 14 novembre 1985 à la sortie de son travail (Elle est caissière au Supermarché de Chalon sur Saône), qu'elle quitte à vélomoteur.   Elle ne sera retrouvée que 5 mois plus tard, sur la commune de Géanges, les poignets liés par un fil de fer dans une rivière à Saint-Loup-de-la-Salle .Elle a été étranglée. Distance Kilométrique entre Châlon sur Saône et Géanges : 36 Kms




18.12.1986 : Christelle MAILLERY-PICHON
  
Christelle rentrait de l’école. Collégienne de 16 ans, retrouvée dans l'après-midi du 18 décembre 1986, quelques heures après sa disparition, dans une cave d’un immeuble du Creusot, tuée de 33 coups de couteau. Elle a été assassinée en plein jour, dans une cave de HLM, à 200 mètres à peine de chez elle. Le facteur faisait sa tournée. Il a vu un homme s’enfuir en courant.  
Un témoin qui se trouvait près du HLM ou ChrIstelle MAILLERY a été tuée, aurait vu un suspect blond, grand, aux cheveux mi-longs dont le visage rappelle celui du chanteur RENAUD. Ce fameux Renaud a visiblement fait l’objet d’écoutes téléphoniques lors de l’enquête sur le meurtre de Carole Soltysiak, et il a été déterminé qu’il appelait régulièrement dans un établissement du Creusot, situé à 5 mns du lieu où a été retrouvée Christelle MAILLERY.

L'enquête a débouché en 1990 sur un non-lieu. Les scellés de l’époque ont alors été détruits. Suite au travail d’un détective privé en fin d’année 2003, des nouvelles pistes ont pu être exploitées par celui-ci. Le rapport d’Eric BELLAHOUEL a permis aux avocats de rédiger une requête avec trois nouveaux éléments dans un premier temps.Monsieur le Procureur DENIER de CHALON SUR SAONE a accepté une enquête préliminaire qui sera diligentée par le S.R.P.J.de DIJON. L’information se révélant positive, une nouvelle information judiciaire pour "homicide volontaire" a été ouverte en septembre 2005 après la découverte de deux ADN se trouvant sur une lettre anonyme envoyée à la police à l'époque des faits. (Le commissaire chargé de l'enquête recevra par la suite deux cartes postales postées de Nevers revendiquant le meurtre.)Dix ans plus tard, le fameux « Renaud » fait partie des suspects du meurtre de Carole Soltysiak. (voir plus bas)

Attention ==> Prescription de l'information judiciaire en 2015. Si vous savez quelque chose, dites le.

Marthe BUISSON  
L'adolescente de 16 ans a été enlevée, puis éjectée d'une grosse voiture blanche. La victime est retrouvée sur la bande d'arrêt d'urgence de l’autoroute A6, le crâne fracassé, à 3 km de l'aire maudite. Nathalie Maire (décédée et fiche dans ce dossier) avait témoigné, 15 jours plus tôt, dans le cadre du meurtre de Marthe Buisson, 16 ans.  

Nathalie MAIRE

Disparue le 17 novembre 1990 vers 17H45 après avoir dit au revoir à son petit ami, non loin de son domicile de Montceau les Mines. Son corps violenté avait été frappé de 4 coups de couteau au thorax, dont 1 pour l’achever.

Employée saisonnière sur l'aire d’autoroute de Saint-Albain, agée de 18 ans au moment des faits. Battue avec un manche à balai et étranglée par un câble électrique dans la soirée du 2 septembre 1987. Un homme a été aperçu par un témoin quittant les lieux. Il n'a jamais été retrouvé.   Des touristes ont entendu des éclats de voix. Puis, vu un jeune homme partir dans une grosse voiture claire. Une paire de lunettes est retrouvée. L'argent de la caisse aussi. Le mobile n'est pas le vol. La jeune femme s'est farouchement battue. Le tueur a prit le temps d'élever le son de la musique du stand, pour camoufler le bruit.
Source Quotidien Le Parisien 27.10.2008 è Le morceau de manche à balai qui a servi à la tuer n’était pas emballé dans la salle du greffe. De même que la bretelle de soutien-gorge retrouvée sur la poitrine de la victime et qui ne lui appartenait pas.

C’est justement sur cette bretelle qu’un ADN masculin a été découvert lors des dernières expertises dont le résultat est tombé en octobre 2008. Cette trace ADN sera comparée aux suspects des autres dossiers de cette série de meurtres.

Chose plus effrayante, Nathalie Maire avait témoigné, 15 jours plus tôt, dans le cadre du meurtre de Marthe Buisson, 16 ans. L'adolescente avait  été enlevée, puis éjectée d'une grosse voiture blanche. La victime est retrouvée sur la bande d'arrêt d'urgence, le crâne fracassé, à 3 km de l'aire maudite .Elle a été retrouvée par sa sœur , morte dans la cabane à frites, battue à coups de manche à balai au visage, étranglée avec la rallonge électrique du congélateur.   Ce dossier a fait l’objet d’un non lieu.


Carole SOLTYSIAK
Collégienne de 13 ans, violée et tuée à coups de couteau. Carole a été poignardée à 4 reprises au thorax après avoir été soûlée et violée.   Son corps a été retrouvé le 18 novembre 1990, au lendemain de sa disparition de Montceau-les-Mines, dans un bois de Perrecy-les-Forges à une quinzaine de kilomètres. Retrouvée nue, poignardée et partiellement brûlée la tête contre un tronc d’arbre .  L’adolescente a été retrouvée à 15 kms de son domicile, dénudée mais portant ses bijoux. La jeune fille avait été contrainte de boire de l’alcool. Son ou ses bourreaux ont même tenté d’incendier son cadavre.  Deux hommes ont été écroués en 2000 puis remis en liberté sous contrôle judiciaire en 2001. La maman croit cependant à leur complicité car ils auraient donné des indications sur le jour du crime qui ne figuraient pas dans la presse. 

Un troisième homme est recherché. Le 05/07//01, Betty SOLTYSIAK (maman) venait d’apprendre par courrier la libération sous conditionnelle des présumés innocents.Un prélèvement ADN a été effectué sur différentes personnes (une vingtaine), qui ont approché Carole quelques heures avant son assassinat ou après. En effet, les enquêteurs sont toujours en présence d’un ADN inconnu. Serait-ce celui d’un policier, d’un gendarme, du médecin légiste ou d’un membre familial ? Elle portait des traces de strangulation et 4 coups de couteau mortels.

10 ans plus tard, deux marginaux ont été arrêtés mais sans résultat. Les prélèvements vaginaux sur la victime ont révélé la présence d’une substance masculine sans spermatozoïdes.  Francis HEAULME étant atteint de cette maladie, des demandes de comparaison d’ADN ont été demandées. En septembre 2005, ce même ADN est comparé a celui de Francis Heaulme et de Michel Fourniret, sans plus de résultat.  

Par inadvertance, un scellé jugé important a été remis aux parents de la victime. Il s'agissait d'un flacon contenant un filament. Des mois plus tard, je l'ai indiqué à un enquêteur, qui l'a aussitôt récupéré, raconte la mère de la victime. Du sperme et 1 poil ont été retrouvés sur la scène du crime.

Source Quotidien Le Parisien 27.10.2008
è selon les dernières expertises dont le résultat est tombé en octobre 2008, une trace ADN a été retrouvée sous les ongles de Carole Soltysiak. Cet ADN devrait être comparé avec celui des divers suspects mis en cause dans cette affaire mais jamais formellement confondus, et transmis au Fichier national des empreintes génétiques pour savoir si le meurtrier n’est pas déjà enregistré.

Marie Geneviève FOATELLI (même jour que Carole SOLTISYAK)
Mère de famille,M.G FOATELLI disparaît à Gueugnon. Son corps est retrouvé quelques semaines plus tard. Elle porte des vêtements différents de ceux qu'elle avait le jour de sa disparition. Son dossier est classé en suicide.



Christelle BLETRY
 
28 décembre 1996: Christelle Bletry, 20 ans, étudiante dans un lycée agricole, avait prévu de rentrer à pied d'une soirée chez des amis à Blanzy (Saône et Loire). La veille au soir, elle avait participé à une soirée chez des amis dans la commune et les avait quittés vers minuit pour rentrer à pied chez elle, à deux kilomètres de là. Selon la direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon, chargée de l'enquête, son meurtrier devait être un familier des lieux et la victime le connaissait sans doute.  

Son corps est retrouvé au bord d'un chemin dans un fossé, lardé de 123 coups de couteau. Selon le rapport d'autopsie, elle a été tuée en position assise, probablement dans une voiture . Elle s’est débattue car elle porte quinze plaies de défense et a sans doute blessé son adversaire  .Un jeune homme que Christelle avait rencontré dans une discothèque et dont elle s'était plaint dans une courrier à une amie une dizaine de jours avant les faits, car il l'aurait menacée avec un couteau, avait été mis hors de cause, huit personnes ayant affirmé l'avoir vu à différentes heures la nuit de l'assassinat.

En 2003, un ami de la famille est placé en garde à vue puis est relâché,des analyses ayant été effectuées des années après dans son véhicule sans donner de résultat probant. Les policiers butent toujours sur les dernières heures de la victime. Après avoir passé la soirée chez des amis, Christelle BLETRY devait parcourir à pied deux kilomètres pour regagner son domicile peu avant minuit. Selon ses proches, elle ne faisait pas de stop et ne serait pas montée avec un inconnu.  

Le médecin légiste estime qu’elle aurait été tuée en position assise, sans doute dans un véhicule, avant d’être abandonnée dans un fossé de cette commune proche de Montceau les Mines où elle sera retrouvée le lendemain par un facteur. Son sac n’a visiblement pas été fouillé et aucun indice n’accrédite la thèse d’une agression sexuelle. Mal préservée, la scène du crime n’a pas permis de réaliser des constatations déterminantes notamment au niveau des empreintes de pas et de véhicules.  

Les avocats n’ont pas étudié le dossier complètement. L’intervention du détective privé paraît nécessaire dans cette affaire. Un nouveau juge (Monsieur VION) a été nommé en octobre 2003 suite au départ du juge JACQUES. L’intérim a été assuré par le juge JAILLET qui a accepté d’envoyer analyser les vêtements de Christelle à NANTES en vue d’une recherche ADN. C’est un point positif car cette démarche a toujours été refusée par le juge JACQUES. Christelle a été inscrite dans le logiciel ANACRIM. Ce logiciel permet de mettre en avant les manques, tout ce qui na pas été fait.

Source le parisien è 27.10.2008 è selon les dernières expertises dont le résultat est tombé en octobre 2008,L’examen des scellés a enfin permis de mettre en évidence des traces biologiques masculines partielles sur la doublure d’un sac à main appartenant à Christelle Blétry. Un sac à main là aussi transmis à l’époque, au laboratoire Codgen de Strasbourg sans protection.


V.BLUZET

21 ans, disparue le 7 février 1997 à la sortie d'une brasserie à Beaune en Côte d'Or. Son corps a été retrouvé le 17 mars suivant en bord de Saône, à Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire. Ses poignets étaient menottés. Les causes de sa mort n'ont pu être établies. Un de ses amis, mis en examen, a bénéficié d'un non-lieu.   Les gendarmes assurent que l'un de ses proches est bien le meurtrier et n'aurait jamais dû bénéficier d'un non-lieu...  





V.THIELLON

Apprentie cuisinière de 17 ans disparue le 1er juin1999. Son corps, dénudé et déformé par des coups violents, a été retrouvé 4 jours après en bord de Saône, à Mâcon. « Quand on a découvert son corps déformé,la police a d’abord cru à une femme de 40 ans. Sa mère l’a reconnue grâce à la chaussure qui lui restait. Elle serait morte d'une overdose, selon l'autopsie. Son petit ami a été mis en examen pour "homicide involontaire" mais l'enquête se poursuit.  Vanessa Thiellon, 17 ans, qui, le soir du 1er juin 1999, après une dispute avec son petit ami, s'était évaporée, pour être retrouvée morte, nue,meurtrie de coups, sur les berges de la Saône dans des roseaux. Pour ce cas, l’ancien petit ami de la victime a été mis en examen (l’est toujours ?) pour homicide et recel de cadavre mais l’instruction est en cours et il purge une autre peine dans le cadre d’une autre affaire.

Elle est partie en fin de soirée en direction du quartier sensible de la Chanaye .Des coups violents ont été portés au visage et sur une partie du corps de la victime morte elle aussi par suffocation avant d’être jetée à l’eau (comme Anne Sophie Girollet). Aucune agression sexuelle n’a pu être constatée. Suspecté, son petit ami , un électricien âgé de 20 ans a toujours nié l’avoir tué à l’issue d’une dispute. A 17 ans, cette passionnée d’aviron venait de réchapper d’un cancer. Elle était très mature et se considérait comme adulte a indiqué sa sœur qui avait 19 ans à l’époque.Le soir de sa disparition, elle devait retrouver son petit copain, avec qui elle entretenait des relations orageuses depuis environ 4ans. Une amie l’a aperçue à deux heures du matin dans la rue. Personne ne sait où elle allait.

Valérie Bary (38 ans)
Le 26 mars 2004, un vendredi, le corps de Valérie Bary, une femme de 38 ans sans histoire, aide-soignante à l'hôpital du Bocage, clinique neuropsychiatrique, est découvert par son compagnon dans le village d’Arconcey près de Pouilly en Auxois. Elle porte des traces de plusieurs coups de couteau, et l'arme est retrouvée à proximité du cadavre, dans la pièce principale de la ferme qu'habitent le couple et ses deux enfants depuis 3 ans. L'énigme est totaleè Personne n'a rien entendu, personne ne sait qui pourrait en vouloir à la mère de famille, personne dans le hameau ou dans les villages alentour, où tout le monde se connaît, n'a vu le moindre rôdeur, aperçu la moindre voiture étrangère aux lieux. L'emploi du temps du compagnon de la victime, un aviculteur, semble montrer qu'il était à Dijon au moment où le meurtre a été commis. et le suicide est totalement exclu.L'autopsie révélera que Valérie Bary est décédée de 13 coups de couteau portés sur l'ensemble du corps, de l'abdomen au cou.  

L'arme envoyée au laboratoire scientifique de la gendarmerie n'a rien révélé. Les prélèvements réalisés un peu partout dans la maison par les spécialistes de l'identification criminelle n'apportent rien. 

Le hameau de Laneau, où réside la famille Bary, n'a pas beaucoup d'habitants. Plusieurs maisons sont vides. Deux bâtiments habités sont situés à l'écart de la demeure du couple. Une autre famille réside à proximité, mais apparemment ces gens n'ont rien vu, ni entendu. Il est apparu que plusieurs habitants d'Arconcey avaient reçu des coups de fil anonymes et bizarres, peu de temps avant le meurtre. Cela suffit à relancer les spéculations. les recherches continuent toujours, menées par une dizaine de gendarmes de la section de recherche de Dijon, de la plate-forme judiciaire de Côte-d'Or, de la brigade de recherches de Beaune et de la communauté de brigades d'Arnay-le-Duc.

Nous pouvons nous permettre de supposer un lien possible avec certaines affaires des disparues de Saône et Loire.D’une part, parce que la distance n’est pas très importante entre la Saône et Loire et la Côte d’Or.( Distance par exemple entre Macon et Pouilly en Auxois è 120 Kms)Par ailleurs, la manière de tuer (plusieurs coups ce couteau) peut se rapprocher de certaines de ces affaires non élucidées.


Anne Sophie Girollet (20 ans)

Un témoin donne le signalement d'un homme au comportement étrange présent sur le parking du club où s'est tenu le gala. Un portrait-robot est établi. Il restait à exploiter le témoignage fourni par un homme qui, le soir des faits, était présent sur le parking du théâtre. «Ce témoin raconte avoir vu, à peu près au moment de la disparition de la jeune femme, une Mercedes noire démarrer en trombe avec deux ou trois personnes à son bord», explique une source proche du dossier. Agé d'une trentaine d'années, l'homme est présenté comme un "témoin important". Il a été aperçu par un autre témoin dans une berline de couleur sombre, à la place avant droite, quittant vers 23H30- 23H45 le parking du club où Anne-Sophie Girollet avait participé à un gala de danse le soir de sa disparition. Cette voiture, dont le conducteur n'a pas été identifié, s'est engagée derrière la 405 grise de la jeune femme. Le "témoin important", au visage carré et aux cheveux bruns courts et gominés, est de "type méditerranéen", selon la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Dijon. Plutôt athlétique, il était "bien habillé".  

Toute personne susceptible d'apporter des renseignements au sujet de cet homme, qui a pu être vu dans le Rhône, la Saône-et-Loire, l'Ain, l'Isère ou encore la Loire, peut contacter le ++33 (0) 3 80 44 58 70, 24H/24 .Ils disposent aussi du portrait-robot d'un témoin aperçu dans le parking du club où avait lieu le gala. En janvier 2006, la police livre aux médias le portrait-robot d'un homme, celui dont notre titre avait évoqué l'éventuelle présence sur le parking à la sortie du gala. Un homme qui aurait pu circuler à bord d'une Mercedes.  

Le 22 mars 2005, la Peugeot 405 grise d’Anne Sophie GIROLLET est retrouvée gisant sur le toit au fond de la Saône à seulement 200 mètres du Théâtre, devant une mise à l'eau. Le véhicule était vide et la vitre du passager avant ouverte   Les policiers ne trouvent aucun indice à l'intérieur du véhicule et la jeune étudiante reste introuvable. l'ADN retrouvé dans la voiture d'Anne-Sophie et qui n'est pas le sien  

Le 2 avril 2005, vers 08H00 le corps d'Anne Sophie est retrouvé par les sapeurs-pompiers alertés par des promeneurs près d'un pont de Macôn, flottant dans la Saône. Le corps de la jeune femme a été découvert par les sapeurs-pompiers dans la Saône, à environ 500 mètres du lieu où sa voiture avait été retrouvée.  

Elle est décédée par suffocation à cause de coups reçus au thorax. Son corps portait des traces de coups violents au visage et au thorax, des coups qui ont entraîné la mort. Lors de l'autopsie, qui a mis en évidence plusieurs marques de coups au niveau du thorax, les légistes n'ont trouvé ni ADN étranger, ni trace de violence sexuelle. Elle n’aurait pas été violée. Par ailleurs, les relevés téléphoniques de la jeune femme n'ont guère aidé les enquêteurs – le soir du drame, aucun appel n'a été passé par l'appareil jusqu'à ce qu'il soit coupé, vers une heure du matin. L'autopsie réalisée a permis de montrer qu'elle était morte avant d'être dans l'eau. Selon le médecin légiste, le corps (de la jeune fille) séjournait dans l'eau depuis sa disparition. Apparemment, elle n'a pas subi de violences sexuelles", a précisé le procureur

En début d'année 2006 , la présence d'éléments d'ADN masculin est confirmée. Mais il s'agit d'éléments incomplets, endommagés, qui ne permettent pas d'avoir le protocole entier de l'ADN et donc son inscription au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS) ou au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).  

Une quinzaine de personnes dont quatre hommes d'origine turque vont tour à tour être placées en garde à vue sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles. Trois hommes, deux frères de 20 et 24 ans et un de leurs amis, qui avaient été interpellés mercredi, ont été remis en liberté. L’interpellation de mercredi avait pour but de vérifier les emplois du temps et les alibis des trois suspects.

Dans ce dossier, une dizaine de personnes qui pouvaient être tenues pour suspectes ont déjà été entendues, placées en garde à vue puis relâchées Trois Mâconnais pourraient avoir un lien avec un « témoin important » vu au volant d’une grosse cylindrée sur le parking où la victime a été aperçue pour la dernière fois. Leur ADN a été prélevé et des perquisitions ont été menées, hier matin pendant plus d’une heure à leurs domiciles, situés dans les quartiers Nord de Mâcon. Les enquêteurs ont effectué un important travail d’analyse sur des communications téléphoniques et sur le contenu de l’ordinateur d’Anne-Sophie, saisi à son domicile à Pierre-Bénite. Ils disposent d’éléments « intéressants » sur ces jeunes hommes d’origine turque.

Les enquêteurs constatent des similitudes avec l'assassinat de Vanessa Thiellon en 1999.   

 Plusieurs personnes sont mises en cause. Amis, petits amis, ancien petit ami. sont interrogés par les enquêteurs qui vérifient les emplois du temps.   Les obsèques d'Anne-Sophie Girollet se sont déroulées hier à Replonges (Ain). Près de 1 000 personnes sont venues dire adieu à Anne-Sophie au cours d'une cérémonie très forte en émotion mais également très digne. L'assistance pensait à cette jeune fille qui allait fêter ses 21 ans le 18 mai prochain mais elle ne pouvait s'empêcher de penser aux conditions dans lesquelles elle est morte. Le doyen de la faculté de médecine, le professeur Gilly déclarait simplement : « Nous n'avons pas trouvé de mots pour dire notre émotion, à quel point nous avons été ébranlés par cette injustice. Sa disparition brutale d'origine criminelle a suscité une émotion considérable au sein de la promotion de la troisième année dont elle faisait partie à la faculté de médecine Lyon-Sud. L'établissement sera fermé en signe de deuil, le jour de ses obsèques.

Informations diverses
Jean-Louis Coste est le procureur de la République de Mâcon
L'association Christelle espère que l'ensemble des dossiers criminels qu'elle a en charge seront à terme regroupés au pôle d'instruction de Chalon-sur-Saône, après une demande reçue favorablement par le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney.Me Seban espère avoir "d'ici la fin de l'année" les premiers résultats de comparaison des ADN, analysés dans un laboratoire de Strasbourg.

Derrick BIRD , " Sa folie meurtrière" ==> 12 personnes tuées

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Nom Derrick BIRD

Né le : 1958

Mort le : 02-06-2010

Spree Killer ANGLAIS

 

PREAMBULE  

Derrick Bird a tué douze personnes au cours d'une fusillade que personne ne s'explique...  

ce chauffeur de 52 ans qui a abattu mercredi de sang froid douze personnes et blessé onze autres - dont trois grièvement - avant de mettre fin à ses jours dans un bois de Cumbria, au nord-ouest de l'Angleterre.

Un «type gentil» et sans histoire. «Un gars sympa, rien qui sorte de l'ordinaire.» Ceux qui l'ont connu n'en reviennent pas, et pourtant «Birdie» a tué douze personnes et en a blessé plusieurs autres en ouvrant le feu dans une zone touristique du nord ouest de l'Angleterre. Et personne ne comprend ce qui a pu passer par la tête de ce chauffeur de taxi de 52 ans.  

Vie sociale de Derrick BIRD  

Divorcé, père de deux enfants et jeune grand-père, il fréquentait le pub de Michelle Haigh, qui décrit «un gars normal» qui «venait au pub boire quelques bières, discuter avec ses amis et rentrait à la maison». Tranquille, toujours agréable, jamais de mauvaise humeur... Ses collègues et ses voisins sont unanimes.  

Derrick Bird n'avait «pas de passé» troublé et «avait mené une vie tranquille», résume le révérend John Bannister, pasteur de Whitehaven  

Causes probables du passage à l’action  

Une histoire de succession est évoquée par les médias. Derrick Bird aurait en effet été en conflit avec sa famille au sujet du testament de sa mère. La police a confirmé que l'avocat de la famille, Kevin J. Commons, était au nombre des victimes, et selon le Times, Birdie aurait même tué son frère jumeau David.  

Selon les premiers témoignages recueillis, l'homme se serait en effet disputé avec son frère jumeau, David, au sujet du testament de leur mère, gravement malade, et l'aurait abattu. Il s'en serait ensuite pris à l'avocat de la famille, Kevin Commons, 60 ans.  

Parmi les victimes, on compte ainsi plusieurs conducteurs de taxi, liés au différend qu'il aurait eu la veille sur son lieu de travail, mais aussi de parfaits étrangers : un jeune fermier attendant devant la clôture de sa propriété, une vieille dame en train de faire ses courses, un cycliste....Avec, de façon quasi-systématique, le même mode opératoire : depuis son siège, Derrick Bird faisait signe à ses futures victimes de s'approcher avant de les abattre

Crimes Perpignan ==> Appel à Témoins

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Depuis 1995, quatre jeunes filles, brunes et jolies, ont disparu à proximité de la place Salvador-Dali, face à la gare. Seul le meurtre de l'une d'entre elles a été élucidé.A ce jour, on ne sait pas, si l'on est face à l'acte d'un serial killer ou de tueurs uniques ?. Certains sont persuadés qu'un tueur en série sévit dans la ville de Perpignan car il y a unité de temps (au début de la nuit), unité de lieu (le quartier de la gare) et unité d'action (enlèvements suivis de meurtres de victimes du même profil). 

Dernière information è Journal La Dépêche 09.06.2010

 La justice a demandé l'analyse ADN d'un suspect, Esteban Reig, qui s'est suicidé en prison en 2002, dans sa prison de Villefranche à 47 ans. 

Il y était enfermé pour avoir commis 2 ans plus tôt un crime atroce à Lyon, présentant des similitudes avec ceux de Moktaria et Marie-Hélène. Il avait poignardé puis découpé comme dans une boucherie son colocataire avec qui il avait eu une altercation. Or, cet expert au couteau, se trouvait dans le secteur de Perpignan entre 97 et 98. Sauf qu'à ce jour, les différents rapprochements d'ADN trop anciens et dégradés n'ont pas parlé. Mais les analyses se poursuivent.

25.09.1995 Tatiana Andujar

Cette belle lycéenne brune de 17 ans disparaît dans le secteur de la gare de Perpignan. Les derniers à l'avoir vue, des témoins «sûrs et fiables», se souviennent l'avoir croisée dans le train revenant de Toulouse. Depuis, plus rien. Tatiana Andujar avait expliqué à des proches son intention de se rendre «devant le café Figuères pour faire de l'auto-stop» et rejoindre sa famille à Llupia, un petit village situé à une dizaine de kilomètres de Perpignan.On ne la retrouvera jamais, bien qu'en mars 2006, la découverte par les policiers du Boulou (Pyrénées-Orientales) d'un crâne d'une jeune fille "en fin d'adolescence" donne quelque espoir pour la famille de Tatiana. 

D'après les experts, celui-ci aurait séjourné au moins dix ans à l'air libre. Le procureur de la République, Jean-Pierre Dreno a précisé que "la calotte crânienne a été découpée en biais". Mais il ne sera pas possible d'extraire d'ADN" du crâne retrouvé. A ce jour, le corps de Tatiana est resté introuvable.

A l'époque, Jacques RANCON, meurtrier présumé de Moktaria CHAIB était en prison en Picardie

 

mokataria-chaib.jpg20.12.1997 Moktaria Chaïb

 Jeune étudiante en sociologie de 19 ans, elle quitte la gare de Perpignan pour se rendre à pied à la Cité Universitaire. Le soir du meurtre, elle a dîné chez un ami, puis est rentrée chez elle vers 21heures.Son corps mutilé est retrouvé le lendemain près du boulevard Nungesser et Coli, en bordure d'un terrain vague dans le prolongement du trajet qu'avait emprunté Tatiana deux ans auparavant et à 500 mètres de l'endroit où elle était censée avoir fait du stop.   

La manière dont le corps de Moktaria Chaïb a été chirurgicalement découpé - seins tranchés, sexe et utérus prélevés - avant d'être abandonné dans un terrain vague a longtemps guidé les investigations. Son tortionnaire a des connaissances précises de l'anatomie humaine et les légistes pensent immédiatement à un membre du corps médical.  

Visiblement, du sperme a été retrouvé dans sa bouche (France Soir è Jérôme Sage et Brendan Kemmet 09/06/10) 

Un suspect, Andréas Palomino-Barrios un mystérieux «docteur» péruvien, offre un profil idéal ,On retrouve d’ailleurs un cheveu lui appartenant près du corps de Moktaria

Mis en examen, écroué, il a finalement bénéficié d'un non-lieu, est libéré et interdit de territoire français pendant 10 ans….

PARCOURS DE JACQUES RANCON TUEUR PRESUME

  

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Jacques Rançon, est issu d'une famille dont toute la fratrie a été confiée aux services sociaux. Sa dernière compagne, avec laquelle il vivait en Roussillon, l'a quitté en 2012 suite à des actes de violence réitérés.

Ce Picard de 54 ans a avoué être l'auteur de l'enlèvement, du viol et de l'assassinat, dans des circonstances effroyables, de Moktharia Chaïb. Il a été mis en examen pour "viol avec armes en récidive et assassinat", d'après le procureur de Perpignan, Achille Kiriakides. Il encourt la perpétuité, mais "cet homme est présumé innocent", a insisté le magistrat. Son avocat, Me Xavier Capelet, évoque pour Midi Libre une "personnalité (...) qui a d'ailleurs une dimension pathologique qui n'a pas été prise en compte, et il faudra savoir pourquoi".

Cet homme né en 1960 est issu d'une famille pauvre, dont tous les enfants ont été placés dans une famille d'accueil. Il a effectué un premier séjour en prison de 1992 à 1997, au motif du viol de son ex-femme, sous la menace d'une arme blanche. Marié en Picardie, père de deux enfants, il avait choisi le Pays Catalan, à sa libération, en septembre 1997, pour se reconstruire. Il a notamment effectué des missions au Marché Saint-Charles et s'est logé dans plusieurs hôtels de la ville. La découverte du corps mutilé de Mokhtaria Chaïb s'est produite seulement deux mois plus tard après son retour en société. Rançon figure sur la liste de quelque cent suspects interrogés en 2002, mais avant la création du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques. Uni à Perpignan, en 2005, à une jeune femme de 17 ans, prénommée Lolita, puis père de deux nouveaux enfants, il s'est avéré violent avec cette compagne, qui l'a quitté en 2012. Il quittait souvent domicile, la nuit, pour rôder dans le quartier de la gare de Perpignan. Promis à un an de prison, en octobre 2013, pour "violences volontaires aggravées" sur son ex-compagne, il a recouvré la liberté en juillet dernier.

  

 06.1998 Marie-Hélène Gonzales

 Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, disparaît à son tour dans le même quartier. On la retrouve sous des branchages près de la voie de chemin de fer. Son corps est éviscéré et ses mains ont été amputées. on lui a coupé la tête et les mains, qui ont disparu. On l'a éventrée. On lui a arraché les viscères et on les a déposés dans une boîte en carton, à côté du corps. la veille de la Saint-Sylvestre, la tête et les mains de Marie-Hélène Gonzalez ont été retrouvées dans un fourré à 25 kilomètres de Perpignan, soit 6 mois plus tard. Un seul suspect est arrêté. Il s'agit d'un chirurgien péruvien. Mais faute d'élément matériel hormis son passe-montagne retrouvé près du lieu des disparitions l'homme a été relâché puis expulsé par les autorités.  

On l'a vue monter dans le train à Elne et elle devait, comme Tatiana Andujar, rejoindre sa famille à Toulouges, près de Llupia. Dix jours plus tard, un ferrailleur découvre son corps dans un terrain vague en contrebas du pont qui enjambe l'autoroute A9, à quelques dizaines de mètres seulement du péage. Marie-Hélène a été mutilée plus horriblement encore que Mokhtaria. Elle a la tête et les deux mains coupées et une sorte d'éventration au niveau du sexe. L'enquête de la police judiciaire n'avance pas et, à l'automne 2000, le faux chirurgien péruvien qui crie son innocence dans le meurtre de Mokhtaria Chaïb est finalement remis en liberté et condamné à dix ans d'interdiction du territoire français. 

A l'époque, Jacques RANCON, meurtrier présumé de Moktaria CHAIB. vit bien à Perpignan.  Mais si deux ADN masculins ont pu être isolés sur la scène de crime de Marie-Hélène Gonzales, ils sont différents de celui retrouvé sur les chaussures de Mokhtaria Chaïb. Celui de Jacques RANCON

Suspect N° 1 è Esteban Reig 09.02.2001 Fatima Idrahou (affaire résolue)

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 Découverte en 2001 dans l'étang de Canet-en-Roussillon.Son meurtre est élucidé. Le soir de sa disparition , un gardien de supermarché remarque un homme et une femme en train de se disputer dans une petite voiture blanche. Outre le numéro du département (66), il retient deux chiffres de la plaque d'immatriculation. «A partir de ces quatre numéros et de la couleur du véhicule, nous avons dressé une liste de 1 500 propriétaires possibles», explique Yannick Salabert, directeur de la PJ de Perpignan. Or il se trouve que le fils de l'un d'eux envoyait des e-mails à Fatima. Interpellé, Marc Delpech, un Perpignanais de 36 ans, patron du San-Diego, un bar de la place de la République, avoue le meurtre. Le mobile? Le viol de la jeune fille (il se rétractera plus tard sur ce point).Ce passionné de jeux vidéo, introverti et très intelligent - il est doté d'un QI de 136 - a-t-il pu commettre les autres meurtres? Plusieurs éléments intriguent les enquêteurs. Dans son ordinateur, ils ont découvert quelques ébauches de romans: l'un raconte les tribulations d'un rabatteur de Jack l'Eventreur; un autre l'enlèvement d'une certaine... Tatiana. Ils tombent aussi sur des dizaines de coupures de presse consacrées au «serial killer de la gare». Entendu par la magistrate chargée du dossier, Delpech nie. «En l'état, rien ne permet de l'accuser», résume un enquêteur, perplexe. 

Les pistes policières abandonnées 

Un suspect, Andréas Palomino-Barrios un mystérieux «docteur» péruvien, offre un profil idéal: 

-          il habite à proximité de l'endroit où Moktaria a été retrouvée
-          son diplôme de chirurgien expliquerait la «découpe» professionnelle du cadavre...
-           il est incapable de communiquer son emploi du temps aux enquêteurs
-          Dans son studio, les policiers mettent la main sur des vêtements tachés de sang mais C'est de son propre sang qu'étaient tachés les vêtements du docteur.
-          il donne aux policiers comme explications plusieurs fausses versions
-          Il possède enfin un fourgon qui a été nettoyé à fond le lendemain du crime alors que ce véhicule n'était jamais lavé. Même quand un lieu de crime a été lavé à grande eau on finit toujours par retrouver un cheveu, un fil, une trace, une empreinte. Là, rien...

La défense de cet homme étrange de 53 ans ne convainc pas: il est mis en examen pour «assassinat, tortures et actes de barbarie» et écroué. Mais, quelques mois plus tard, on retrouve le cadavre de Marie-Hélène Gonzales, atrocement mutilé (mains et tête coupées). Le mystérieux docteur est relâché. Il bénéficiera d'un non-lieu et sera interdit de territoire français pour 10 ans. Etonnant de penser que comme il ne peut être le tueur de Marie Hélène, puisqu'il était incarcéré, il ne peut donc être celui de Mokhtaria !. 

Car, les mutilations observées sur le corps de Mokhtaria sont chirurgicales, alors que celles observées sur le corps de Marie Hélène Gonzales sont grossières. Ce qui peut laisser entendre deux choses : 

-          ce n'est pas le même tueur
-          c'est le même tueur qui essaie de cacher sa série criminelle

Le plus 

Les hommes de la PJ ont même examiné l'hypothèse d'un tueur possédé, qui agirait sous l'emprise posthume de Salvador Dali. A l'appui de cette thèse, des tableaux comme Le Spectre du sex-appeal ou Le miel est plus doux que le sang, une oeuvre de 1941 représentant un corps de femme... sans mains ni tête dans un terrain vague. Des spécialistes du peintre surréaliste ont été consultés. Sans résultat probant.   

Les personnes proches du dossier des disparues de Perpignan

 

Le juge d’instruction Anne Haye

Me Etienne Nicolau, avocat des familles des victimes 

 

 Près du corps de Marie-Hélène Gonzalez, une serviette éponge est retrouvée, brodée des lettres E. R. De plus, l’épouse de Reig, interrogée durant sa détention, confiera aux enquêteurs que son mari lui aurait avoué deux meurtres…

Suspect N° 2 ==> Andréas Palomino-Barrios , son passe-montagne retrouvé près du lieu où a été retrouvé le corps de Marie Hélène Gonazles

 

APPEL A TEMOIN ==> TUEUR PARIS ET REGION PARISIENNE SANS CRIME DEPUIS 1994 (1/2)

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Nom Inconnu Surnom :Tueur au visage grêlé- le faux policier Autre Nom associé probable è Elie Lauringe, - Elie Laurenge- Elie Lourages Né le :entre 1956 et 1962 (probable) Mort le : ?? Tueur et Violeur en série Plus aucune trace de lui officielle depuis...

APPEL A TEMOIN ==> TUEUR PARIS ET REGION PARISIENNE SANS CRIME DEPUIS 1994 (2/2)

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suite des crimes du tueur non retrouvé et pour lequel nous n'avons plus aucune trace depuis 1994 ==> 29-06-1994 Ingrid G. (11 ans) Agression Violée. Saclay (91) Kidnappée à Mitry Mory (seine et marne) aux alentours de 14H. La génétique montre que le «...

ULRICH MUENSTERMANN ==> APPEL A TEMOINS SUR DEUX MEURTRES NON ELUCIDES

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