Nom Patrice ALEGRE
Surnom :
Né le : 20.06.1968 en Haute Garonne
Mort le : encore en vie
Tueur en série Français
DERNIERE MISE A JOUR è 22 Juillet 2009 PATRICE ALEGRE VA SE MARIER
Elle s’appelle Laurence, elle a 39 ans. Depuis plusieurs mois, cette Auvergnate originaire de Montluçon (Allier) entretient une correspondance qu’elle dit être amoureuse avec le tueur en série toulousain.
« Il m’appelle tous les jours, il m’envoie des cadeaux, me fait livrer des fleurs. Il est adorable avec moi, c’est l’homme de ma vie », vient-elle de déclarer au journal La Montagne.
La justice, jusqu’ici, ne lui a pas délivré de permis de visite, mais cela n’entame pas sa détermination : elle affirme qu’elle a déjà fixé la date de leur union, en novembre, le divorce avec son actuel époux devant être prononcé début septembre. Patrice Alègre, lui, demanderait ensuite son transfert vers la prison centrale d’Enisisheim, en Alsace, où vit actuellement Laurence. Leur mariage, s’il se confirme, devrait être célébré au parloir de la centrale, en présence des témoins et d’un officier d’état-civil
PREAMBULE
Enfance | Dès son plus jeune âge, l’enfant est perturbé, agressif, associal |
Vie scolaire | les résultats scolaires sont catastrophiques. Il ne cesse de redoubler et abandonne l’école à 15 ans. |
Vie affective | 1988 Rencontre Cécile sa concubine qui tombe enceinte en 1989.(année du premier meurtre). Elle lui donne une petite fille « Anais ». Il la quitte en 1995, après avoir fait de la prison pour l’avoir frappé violemment. |
| 1995 S’installe chez sa maîtresse Sylvie P. Elle parvient à canaliser Patrice et à le faire travailler mais il consomme beaucoup de drogue. Fin janvier 1997 : Cet équilibre précaire est rompu, Sylvie le met à la porte. |
Père | Roland. Entre en 1974 dans la police comme CRS que Patrice ALEGRE déteste. Il est très strict et violent. Il a 20 ans et effectue son service militaire lorsqu’il apprend qu’il va être père. C’est l’état de sa compagne qui l’a amené à l’épouser , contre son gré, car il avait le sens du devoir confie la mère de Roland ALEGRE. C’est un enfant non désiré. |
Mère | Michelle. Coiffeuse. Elle est alcoolique. C’est une enfant de la DASS et a 17 ans .Patrice ALEGRE adore sa mère qu’il considère d’ailleurs comme sa grande sœur. Elle échouera dans la gestion de ses 3 salons de coiffure successifs. Elle tente de se suicider alors que patrice ALEGRE a 10 ans et son petit frère 3.A eu nombre d’amants que Patrice ALEGRE considérait comme des copains. |
Vie professionnelle | Grâce à son père, il obtient un emploi jeune comme barman au commissariat de Toulouse. Il sera ensuite Portier, puis videur de discothèque. |
20.02.1989 | Valérie TARIOTTE , 21 ans collègue de travail de Patrice ALEGRE avec laquelle il travaille au café de la Gare MATABIAU à Saint ETIENNE (42) est retrouvée uniquement vêtue d'un tee-shirt, les mains attachées par un lacet, bâillonnée par un foulard serré derrière la nuque, un autre enfoncé très profondément dans la gorge, et sa tête reposant sur une casserole de sang, son slip déchiré coincé entre le mur et le lit, et des boîtes de neuroleptiques à ses côtés. Cinq jours auparavant, le gardien de l'immeuble avait trouvé dans le local à poubelle son sac à dos jeté contenant ses papiers d'identité, des cotons de démaquillage imbibés de sang, une chaussure de tennis sans lacet et un cendrier en verre sur lequel sont visibles des empreintes digitales. Les empreintes digitales ne seront pas comparées à d'autres. Les médecins légistes Pierre-Marie Bras et Danièle Alengrin concluent que la trace sur le cou est une «pliure naturelle». Le médecin légiste, qui a trouvé des traces de chlorophorme conclut «au suicide par intoxication médicamenteuse.» Les policiers du SRPJ de Toulouse chargés de la même enquête écrivent que «Le suicide ne peut pas être remis en question». Après le dépôt d'une plainte pour assassinat par la mère et l'oncle de Valérie, la juridiction ouvre une information judiciaire confiée à une magistrate toulousaine; les spécialistes de la police judiciaire sont saisis, et sans qu'aucun travail de fond ne soit effectué, ils renvoient en octobre 1989 le dossier à la juge en concluant aussi au suicide, louant même l'enquête «complète et minutieuse» de leurs collègues de la sûreté urbaine; et la juge clôt l'affaire par un non-lieu en octobre 1990, décision validée définitivement en 1991 par la chambre d'accusation. |
25.01.1990 | Il prend en stop Laure MARTINET. Elle a menti à son père pour passer la soirée avec son petit ami. Patrice l’a raccompagne chez elle, elle n’est pas inquiète car elle le connaît. Elle lui a acheté une barrette de shit quelques semaines plutôt. En roulant, Patrice lui propose de fumer des joints, elle accepte. Subitement il a envie d’elle, mais la jeune femme refuse. Il la viole et la tue. Il dépose son corps dans un fossé et reprend sa route. Quelques semaines plus tard il décide de revendre sa Golf par précaution. Rapport d’autopsie « La victime a eu la rate éclatée par un coup violent, produit par un objet contondant, la pointe d’une chaussure par exemple » ; « les lésions relevées sur l’orifice vaginal et la marge anale ne pouvaient avoir été provoquées par une simple pénétration phallique et l’introduction d’un objet doit être envisagée » ; « La lésion circulaire sur le dessus du genou droit peut correspondre à l’appui d’un objet, ou sur un objet, régulier, dur, voire chaud » . Les gendarmes établissent plus tard que Patrice Alègre transporte à l’époque une batte de base-ball. Curieusement, l’enquête sur la mort de Laure épargne Alègre alors que le juge dispose d’une empreinte ADN. |
Décembre 1991 | En décembre 1991, «la Puce» (faits racontés par Patricia , prostituée), seize ans, enceinte, débute depuis quelques jours dans la prostitution, mais pas assez efficace, Messaoudine et Alègre l'emmènent avec Patricia et Line Galbardi dans un bois au bord du lac de Noé près de Saint-Gaudens. Patricia tente de persuader «la Puce» de se laisser «essayer et dresser» comme elle-même l'a vécu, c'est-à-dire de subir des sévices sexuels, brûlures de cigarette, tortures à la lame de rasoir. «La Puce» refusant, Messaoudine démolit son visage à coups de poing pendant qu'Alègre l'«essaie», mais il finit par l'étrangler. Messaoudine va chercher un seau et du ciment dans le coffre de sa voiture, et après avoir cimenté les pieds du cadavre, ils le jettent dans le lac. Patricia dit que quatre autres jeunes femmes auraient été «cimentées» par les deux hommes. Des fouilles très précises auront lieu dans le lac de Noé. Rien n’a été découvert. Quelques jours après, Line Galbardi raconte cet «essayage» et meurtre à un policier de la brigade des mœurs, l'inspecteur Lionel Ziegler |
03.01.1992 | Line Galbardi (29 ans) est assassinée à l'hôtel de l'Europe, chambre 24, boulevard de Bonrepos à Toulouse. Le lendemain, les policiers de la sûreté présents, les commandants de police Jean-Pierre Zerr, Jean-Claude Jolibert et leur patron le commissaire Gérard Athier, mentionnent six fois dans les procès-verbaux le déplacement de "monsieur le procureur de la République" sans le nommer . Marc Bourragué, substitut du procureur au parquet financier (de 1989 à 2002), se mêle de l'enquête sur le meurtre en se rendant sur les lieux à l'hôtel de l'Europe, alors qu'il n'est pas de permanence (le tableau des permanences disparaîtra, mais la magistrate Brigitte Grosjean a confirmé que c'était elle qui était de permanence). Comme il y a un journal local de Perpignan dans la chambre, la police privilégie l'hypothèse d'un assassinat par un client de passage de cette région. L'affaire est classée sans suite. À la même époque, Alègre a vécu trois mois dans cet hôtel avec Laurence Une nouvelle expertise médico-légale ordonnée en 2005 révèle que les causes de la mort sont dues à des coups assénés sur le crâne avec une grande violence. Alègre reconnaît ce meurtre en mai 2003). |
Février 1992 | Il a violé une autre prostituée, qui porte plainte tardivement mais reconnaît formellement son agresseur |
1994 | Casse la machoire de sa concubine Cécile. cette fois une procédure judiciaire est engagée. Il est condamné pour « coups et blessures volontaires » et passe quelques semaines en prison. En 1995, il quitte définitivement Cécile et part s’installer chez sa maîtresse Sylvie P. |
FIN 1997 | Sylvie P.Le quitte |
10.02.1997 | Il s’introduit dans le domicile de Martine Matias, la tue et abuse d’elle puis met le feu à son appartement. Pour des raisons inconnues, la police judiciaire conclut à un suicide.(Alègre reconnaît ce meurtre le 24 octobre 1997). Selon le rapport, les restes d’un revolver à grenaille sont ramassés à coté du cadavre. L’enquête établie que la victime n’a pas passé la soirée avec Patrice Alègre mais a dîné avec une amie. Les policiers ont par ailleurs remarqué que l’ampoule éclairant le couloir d’accès à l’appartement a disparu. Selon l’autopsie, Martine n’est pas étranglée mais chloroformée puis ruée de coups. Elle a cessé de respirer par les fumées de l’incendie. Une ampoule noircie est découverte près du cadavre. Le rapport du médecin légiste montre que le tueur a fait subir à la jeune femme inconsciente d’innommables sévices. |
21.02.1997 | Il récidive sur Emilie ESPES. Il partent ensemble en discothèque. Vers 03h00 du matin, ils décident de rentrer, Emilie s’endort pendant le trajet et se réveille brusquement, allongée sur la banquette arrière, Patrice est en train de l’étrangler. Elle lui tire les cheveux et le griffe au visage. Il la frappe violemment puis elle perd connaissance. Elle se réveille le visage en sang avec une puissante douleur au crâne. Il lui ordonne une fellation, assommée, elle ne réagit pas. Il la déshabille, la viole puis s’effondre en larmes. Il s’excuse et la ramène chez elle. Elle affirme à son entourage avoir été violée par un inconnu. |
24.02.1997 | Emilie se décide à porter plainte contre Patrice pour « viol avec violence ». Un mandat d’arrêt est délivré le jour même. Il passe la nuit chez Sylvie son ex concubine. Au petit matin, la police vient sonner à sa porte mais elle ne répond pas. |
15.04.1997 | Il vole, à Albi, la Renault 25 d’un homme rencontré dans un bar. Il a un accident un peu plus loin et abandonne le véhicule puis braque un autre automobiliste. Il rentre à Toulouse et tape à la porte des ses amis pour être hébergé mais personne ne l’accepte. Il va quelques temps chez un ami à lui dans l’Ariège. |
31.05.1997 | Il défonce la porte de Karine M, qu’il a tenté de séduire quelques temps auparavant. Interpellé par la police, il donne une fausse identité. Il est convoqué le 08 juillet 1997, en comparution immédiate par le TGI de Foix, mais ne se présente pas à l’audience |
01.06.1997 | Karine amène au commissariat le permis de conduire de son agresseur, qu’elle vient juste de retrouver. Les policiers réalisent l’ampleur de leur bavure. |
15.06.1997 | Il fait la connaissance de Mireille Normand, il tente de l’embrasser mais elle se dérobe. Il l’étrangle, la déshabille et la viole. Il enroule le corps dans une housse de canapé et l’enterre dans le jardin puis brûle les vêtements. Il s’attelle à détruire toutes traces de son passage. 11 Juillet 1997 : Le cadavre de Mireille est retrouvé. La défunte a été bâillonnée, ligotée et a sans doute subi les mêmes sévices que les précédentes victimes d’Alègre |
15.08.1997 | Après avoir transité par l’Espagne, Patrice ALEGRE rentre à Paris mais sachant qu’il peut se faire contrôler à tout moment, il se rend dans un commissariat, se fait passer pour un de ses amis, Laurent Marty et déclare avoir perdu ses papiers. Il obtient une « déclaration de perte de pièces d’identité » sans difficultés. Ce tour de passe-passe administratif lui garantit quelques semaines de tranquillité. Cette attestation peut faire office de pièce d’identité pendant 30 jours. |
03.09.1997 | Il dîne avec Isabelle CHICHERIE qu’il essaye d’embrasser mais elle le repousse. Il l’étrangle et la viole alors qu’elle est inconsciente. Confondu par les indices retrouvés dans le studio de la victime, Patrice Alègre admet pour la première fois avoir infligé des sévices hors normes. Il tente de faire sauter l’appartement mais l’explosion ne se produit que le lendemain vers 13h15 |
cité dans l'enquête, et dénonce une « effarante machination », qui serait
selon lui à rattacher « aux milieux liés à l'industrie pornographique ».
27 mai 2003 Le procureur de Toulouse, Marc Bourragué annonce qu'il est mis en cause
dans l'affaire. Il est remplacé le 28.